Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône - Cormeilles-en-Parisis (dimanche)
Sortie de la semaine (17 mai 2017) : "Les fantômes d'Ismaël" d'Arnaud Desplechin - Film d'ouverture du festival de Cannes.
L'histoire
À la veille du tournage de son nouveau film, la vie d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition d’un amour disparu…
Un film d'Arnaud Desplechin avec Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg, Mathieu Amalric, Louis Garrel, Hippolyte Girardot...
> Bande annonce
Bonus : propos d'Arnaud Desplechin, réalisateur du film.
C’est le portrait d’Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n’y rien comprendre. C’est le portrait d’Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n’y rien comprendre non plus. C’est le retour d’une femme, d’entre les morts. C’est aussi un film d’espionnage… Cinq films compressés en un seul, comme les nus féminins de Pollock. Ismaël est frénétique. Et le scénario est devenu frénétique avec lui ! Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction…
Je décrivais ainsi mon projet à un ami : « il me semble avoir inventé une pile d’assiettes de fiction, que je fracasse contre l’écran. Quand les assiettes sont toutes cassées, eh bien, le film s’achève ». Potlatch, débauche de fictions…
Mais pourquoi ai-je eu besoin de fracasser ainsi tous ces fragments d’histoires ? C’est que trois femmes sont nées de ces éclats.
Une femme aimée, le souvenir d’une femme disparue, et une amie-lutin. Ces fictions sont dépensées pour elles.
À travers les méandres de ces intrigues, tout notre travail fut de parler clair et droit. Je voulais que chaque scène vous arrive crument, avec brutalité. Que les spectateurs ne puissent les esquiver. Souvent, il m’a été nécessaire de citer mes films références. Pour "Les Fantômes d’Ismaël", il m’a fallu avancer seul, même si je vis entouré de mes films aimés. Certains films géniaux me toisent : "8 ½", "Providence"… Je les ai vus cent fois, je les révère, et ils ne me servent à rien. Allons, comme Truffaut l’écrivait à Deneuve : « il est exclu de penser que nous ferons un chef d’oeuvre ! On essaiera de faire un film vivant ». Je crois ces trois femmes vivantes. Je crois Bloom, qui se bat contre l’âge, vivant lui aussi. Si Ivan est mélancolique, sorte d’Idiot venu de Dostoïevski, Ismaël et ses erreurs est un homme vivant. Et c’est Sylvia qui lui apprendra à vivre. »
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône - Cormeilles-en-Parisis (dimanche)
Sortie de la semaine (17 mai 2017) : "Les fantômes d'Ismaël" d'Arnaud Desplechin - Film d'ouverture du festival de Cannes.
L'histoire
À la veille du tournage de son nouveau film, la vie d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition d’un amour disparu…
Un film d'Arnaud Desplechin avec Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg, Mathieu Amalric, Louis Garrel, Hippolyte Girardot...
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Bonus : propos d'Arnaud Desplechin, réalisateur du film.
C’est le portrait d’Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n’y rien comprendre. C’est le portrait d’Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n’y rien comprendre non plus. C’est le retour d’une femme, d’entre les morts. C’est aussi un film d’espionnage… Cinq films compressés en un seul, comme les nus féminins de Pollock. Ismaël est frénétique. Et le scénario est devenu frénétique avec lui ! Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction…
Je décrivais ainsi mon projet à un ami : « il me semble avoir inventé une pile d’assiettes de fiction, que je fracasse contre l’écran. Quand les assiettes sont toutes cassées, eh bien, le film s’achève ». Potlatch, débauche de fictions…
Mais pourquoi ai-je eu besoin de fracasser ainsi tous ces fragments d’histoires ? C’est que trois femmes sont nées de ces éclats.
Une femme aimée, le souvenir d’une femme disparue, et une amie-lutin. Ces fictions sont dépensées pour elles.
À travers les méandres de ces intrigues, tout notre travail fut de parler clair et droit. Je voulais que chaque scène vous arrive crument, avec brutalité. Que les spectateurs ne puissent les esquiver. Souvent, il m’a été nécessaire de citer mes films références. Pour "Les Fantômes d’Ismaël", il m’a fallu avancer seul, même si je vis entouré de mes films aimés. Certains films géniaux me toisent : "8 ½", "Providence"… Je les ai vus cent fois, je les révère, et ils ne me servent à rien. Allons, comme Truffaut l’écrivait à Deneuve : « il est exclu de penser que nous ferons un chef d’oeuvre ! On essaiera de faire un film vivant ». Je crois ces trois femmes vivantes. Je crois Bloom, qui se bat contre l’âge, vivant lui aussi. Si Ivan est mélancolique, sorte d’Idiot venu de Dostoïevski, Ismaël et ses erreurs est un homme vivant. Et c’est Sylvia qui lui apprendra à vivre. »
(extrait dossier de presse)
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