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Mercredi cinéma : "Le combat ordinaire" de Laurent Tuel avec Nicolas Duvauchelle, Maud Wyler, André Wilms…

Publié le : 15-07-2015

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mardi et mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelZoom nouveauté : "Le combat ordinaire" de Laurent Tuel

L'histoire
Le « combat ordinaire » c’est le combat de Marco, jeune trentenaire, un brin bourru, mais animé de bonnes intentions et qui, à partir de petites choses, de belles rencontres, d’instants précieux, souvent tendres, parfois troublants, va se reconstruire et vaincre ses vieux démons.
Un film de Laurent Tuel avec Nicolas Duvauchelle, Maud Wyler, André Wilms, Liliane Rovere, Olivier Perrier, Jérémy Azencott…

 

Bonus : propos de Laurent Tuel, réalisateur du film

Comment est née l'idée de cette adaptation d'une bande dessinée de Manu Larcenet ?
Avec Christophe Rossignon et Philip Boëffard (NordOuest Films), nous cherchions, depuis un moment, une belle raison de travailler ensemble. Mon désir était de faire un film loin de Paris, où la nature, les paysages auraient une place importante dans l’histoire des personnages. Christophe m’a parlé du "Combat ordinaire" dont j’avais lu le premier tome au moment de sa sortie en librairie... J’ai donc lu la suite. Comme pour beaucoup de gens, j’y ai retrouvé des éléments très personnels qui résonnaient avec mes questions de l’époque. L’œuvre était dense. Je suis donc parti dans ma campagne quelques LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent Tuelmois pour voir si j’étais en mesure d’en faire une adaptation pour le cinéma. J’ai écrit. Christophe a aimé. Restait à obtenir les droits ! Nous n’étions sûrs de rien, car Manu Larcenet, souvent sollicité, n’avait jamais dit oui à personne.

Quelle a été sa réaction ?
Dans un premier temps, je ne voulais pas lui faire lire le scénario. Je voulais privilégier la rencontre et l’échange. Je voulais que lui aussi ait envie. Il a botté en touche pendant un long moment puis, il a accepté un rendez-vous. Avant d’écrire un film, je fais toujours beaucoup de photos de lieux, d’objets : une sorte de storyboard iconographique qui raconte le film de manière impressionniste. Pour écrire le scénario du "Combat ordinaire", j’avais pris environ mille photos. J’en ai choisi trente-deux - une grue, une voiture sur une corniche, une femme nue de dos, des vues de St Nazaire…, et je suis venu avec au rendez-vous. Manu Larcenet les a regardées en silence et, au bout d’un moment, il a dit : « Si j’avais eu ces photos, j’aurais fait une meilleure BD ». J’étais aux anges ! Il est reparti avec mes photos et moi avec son accord.

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelPeut-on dire que c'est le rôle de la maturité pour Nicolas Duvauchelle ?
J’avais pensé à lui dès que j’ai eu fini d’écrire le scénario. Et, dans un même temps, j’hésitais. J’ai fait plusieurs castings, mais je n’étais jamais satisfait. Je suis revenu à Nicolas ! En fait, j’avais peur qu’il soit trop jeune pour interpréter Marco. Je me trompais, et tant mieux ! Nous avons fait un travail passionnant ensemble. Il fallait gommer le Nicolas parisien pour trouver le personnage, un provincial issu d’un milieu populaire, mais instruit.

Et le reste du casting ?

Je voulais de grands comédiens mais pas trop connus du grand public, pour qu’on puisse se projeter parfaitement dans les personnages : Olivier Perrier qui joue le père de Marco est un comédien qui a longtemps parcouru les petits villages de France mais aussi le Théâtre de l’Odéon. Il a aussi travaillé, entre autres, avec Peter Brook, Jacques Lasalle, et, au cinéma récemment, il était merveilleux aux côtés d’Hélène Vincent dans "Quelques heures de printemps" de Stéphane Brizé. Liliane Rovère, je l’aimais depuis longtemps, depuis que je l’avais vue en maîtresse SM dans "Adultère mode d’emploi" de Christine Pascal. La musique est une chose très importante dans ma vie et Liliane, en plus, a été la compagne de Chet Baker !
Pour le rôle d’Emily, la compagne de Marco, cela a pris du temps. Pour incarner cette vétérinaire de campagne, il ne fallait pas une jeune première vaporeuse du cinéma français, mais une jeune femme à la sensualité discrète. Maud a cette sensualité… sereine. Je l’ai découverte sur photos, sans avoir vu "Deux automnes trois hivers" de Sébastien Betbeder où elle jouait aux côtés de Vincent Macaigne. On a fait quelques essais et j’ai su que c’était elle. Il fallait donc qu’elle incarne une jeune femme issue de la bourgeoisie provinciale terre à terre qui s’installe à la campagne, et elle a su parfaitement composer ce personnage. Chez Dargaud, certaines personnes m’ont dit récemment : « Tu es sûr que tu ne connais pas la femme de Manu Larcenet ? Tu as trouvé son double ! »…

Et André Wilms ?
Je l’avais adoré dans son rôle muet de "Juha" de Kaurismaki, puis j’ai vu "Le Havre", et je n’envisageais personne d’autre dans le rôle si complexe de cet ancien tortionnaire en Algérie, un homme à l’apparence si ordinaire mais rongé de culpabilité. Sans lui, je ne sais pas si j’aurais fait le film.

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelVous avez fait des choix très forts de mise en scène
Au cinéma, ce que je préfère, c’est être happé. Alors, en haut de chaque page de mon cahier de préparation au tournage, j’avais écrit le mot «hypnose». Comme un mantra qui me rappelait chaque jour qu’avec les sons, la musique, images et lumières, je devais créer un état particulier, une atmosphère permettant de percevoir le réel d’une manière légèrement...irréelle. J’avais toujours en tête que le film est une plongée dans la tête d’un héros perturbé. Je voulais également travailler la mise en scène par soustraction : enlever le «trop», assécher, notamment les mouvements d’appareils, mais aussi les sons et les musiques. J’avais mis de la musique sur la scène où Nicolas dit à Maud « Tout est mieux avec toi que sans ». Je l’ai retirée au dernier mixage. La phrase est suffisamment romanesque comme ça.
La musique aussi se devait d’être sèche, obsédante, mais avec un certain lyrisme. La première personne qui m’a aidé à visualiser le film que je voulais faire est le musicien Louis Ardin «Moondog» dont je suis grand amateur. Il créait des micro-mélodies en utilisant la technique du contrepoint avec des instruments peu utilisés. Je ne voulais pas que la musique se rattache à une époque. L’intemporalité là aussi devant servir à mieux immerger le spectateur. Avec Cascadeur qui a fait l’intégralité des morceaux nous nous sommes plongés dans son œuvre et avons commencé à travailler très en amont. J’avais déjà beaucoup de matériel avant le tournage. Au cours du montage, je lui racontais précisément les scènes sur lesquelles nous travaillions avec Stéphanie Pelissier, la monteuse. Pendant très longtemps je lui ai demandé de continuer de composer sans voir d’image, juste en lui exprimant les intentions... Un peu à la façon de Moondog qui était aveugle. Ainsi au montage je pouvais jouer avec les morceaux à différents endroits, les placer sur des séquences sur lesquelles ils n’étaient pas prévus. Ce n’est qu’une fois le premier montage abouti qu’il a découvert la place des morceaux et ainsi pu faire les arrangements nécessaires pour que le tout s’harmonise.

Vous êtes très fidèle à la BD ?
Aux dialogues surtout. Pourquoi changer des dialogues lorsqu’ils sont parfaits ! J’ai surtout dû épurer, reconstruire pour resserrer les quatre tomes et me concentrer sur les points de force et le personnage principal. Tout le monde dit qu’il est difficile d’adapter une bande dessinée, mais pour moi "Le Combat Ordinaire" est avant tout une œuvre littéraire, romanesque. Le dessin ici était moins important, ce n’est pas ce qui m’a guidé pour faire ce film. Néanmoins j’ai été très troublé en lisant "Le rapport de Brodek", le dernier livre de Manu Larcenet, car j’y trouve beaucoup de choses visuelles qui sont dans le "Combat Ordinaire".

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelDiriez-vous que vous avez réalisé un film politique ?
Mon projet est avant tout de faire une œuvre romanesque. Mais l’histoire couvre plus de trois ans de la vie du personnage et donc la politique, ou tout du moins son climat, ne pouvait être évincé. Comme le père du héros, mon père a fait la guerre d’Algérie, et, comme lui, il ne m’en a jamais parlé. Les photos qui sont dans le film sont celles de mon père. C’est aussi, je crois, un film sur le pardon : ne jamais oublier, mais tenter de comprendre. Plus le personnage incarné par Duvauchelle est confronté à des horreurs et plus il prend du recul, il apprend à dépasser ses angoisses. Il se fortifie, il grandit.

C'est un film à la fois sombre et clair.
Pour l’ensemble des personnes qui ont collaboré à la fabrication du film j’ai cherché une formule qui résumerait mes intentions : « Cette histoire, c’est une longue descente vers le bonheur ».
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mardi et mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelZoom nouveauté : "Le combat ordinaire" de Laurent Tuel

L'histoire
Le « combat ordinaire » c’est le combat de Marco, jeune trentenaire, un brin bourru, mais animé de bonnes intentions et qui, à partir de petites choses, de belles rencontres, d’instants précieux, souvent tendres, parfois troublants, va se reconstruire et vaincre ses vieux démons.
Un film de Laurent Tuel avec Nicolas Duvauchelle, Maud Wyler, André Wilms, Liliane Rovere, Olivier Perrier, Jérémy Azencott…

 

Bonus : propos de Laurent Tuel, réalisateur du film

Comment est née l'idée de cette adaptation d'une bande dessinée de Manu Larcenet ?
Avec Christophe Rossignon et Philip Boëffard (NordOuest Films), nous cherchions, depuis un moment, une belle raison de travailler ensemble. Mon désir était de faire un film loin de Paris, où la nature, les paysages auraient une place importante dans l’histoire des personnages. Christophe m’a parlé du "Combat ordinaire" dont j’avais lu le premier tome au moment de sa sortie en librairie... J’ai donc lu la suite. Comme pour beaucoup de gens, j’y ai retrouvé des éléments très personnels qui résonnaient avec mes questions de l’époque. L’œuvre était dense. Je suis donc parti dans ma campagne quelques LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent Tuelmois pour voir si j’étais en mesure d’en faire une adaptation pour le cinéma. J’ai écrit. Christophe a aimé. Restait à obtenir les droits ! Nous n’étions sûrs de rien, car Manu Larcenet, souvent sollicité, n’avait jamais dit oui à personne.

Quelle a été sa réaction ?
Dans un premier temps, je ne voulais pas lui faire lire le scénario. Je voulais privilégier la rencontre et l’échange. Je voulais que lui aussi ait envie. Il a botté en touche pendant un long moment puis, il a accepté un rendez-vous. Avant d’écrire un film, je fais toujours beaucoup de photos de lieux, d’objets : une sorte de storyboard iconographique qui raconte le film de manière impressionniste. Pour écrire le scénario du "Combat ordinaire", j’avais pris environ mille photos. J’en ai choisi trente-deux - une grue, une voiture sur une corniche, une femme nue de dos, des vues de St Nazaire…, et je suis venu avec au rendez-vous. Manu Larcenet les a regardées en silence et, au bout d’un moment, il a dit : « Si j’avais eu ces photos, j’aurais fait une meilleure BD ». J’étais aux anges ! Il est reparti avec mes photos et moi avec son accord.

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelPeut-on dire que c'est le rôle de la maturité pour Nicolas Duvauchelle ?
J’avais pensé à lui dès que j’ai eu fini d’écrire le scénario. Et, dans un même temps, j’hésitais. J’ai fait plusieurs castings, mais je n’étais jamais satisfait. Je suis revenu à Nicolas ! En fait, j’avais peur qu’il soit trop jeune pour interpréter Marco. Je me trompais, et tant mieux ! Nous avons fait un travail passionnant ensemble. Il fallait gommer le Nicolas parisien pour trouver le personnage, un provincial issu d’un milieu populaire, mais instruit.

Et le reste du casting ?

Je voulais de grands comédiens mais pas trop connus du grand public, pour qu’on puisse se projeter parfaitement dans les personnages : Olivier Perrier qui joue le père de Marco est un comédien qui a longtemps parcouru les petits villages de France mais aussi le Théâtre de l’Odéon. Il a aussi travaillé, entre autres, avec Peter Brook, Jacques Lasalle, et, au cinéma récemment, il était merveilleux aux côtés d’Hélène Vincent dans "Quelques heures de printemps" de Stéphane Brizé. Liliane Rovère, je l’aimais depuis longtemps, depuis que je l’avais vue en maîtresse SM dans "Adultère mode d’emploi" de Christine Pascal. La musique est une chose très importante dans ma vie et Liliane, en plus, a été la compagne de Chet Baker !
Pour le rôle d’Emily, la compagne de Marco, cela a pris du temps. Pour incarner cette vétérinaire de campagne, il ne fallait pas une jeune première vaporeuse du cinéma français, mais une jeune femme à la sensualité discrète. Maud a cette sensualité… sereine. Je l’ai découverte sur photos, sans avoir vu "Deux automnes trois hivers" de Sébastien Betbeder où elle jouait aux côtés de Vincent Macaigne. On a fait quelques essais et j’ai su que c’était elle. Il fallait donc qu’elle incarne une jeune femme issue de la bourgeoisie provinciale terre à terre qui s’installe à la campagne, et elle a su parfaitement composer ce personnage. Chez Dargaud, certaines personnes m’ont dit récemment : « Tu es sûr que tu ne connais pas la femme de Manu Larcenet ? Tu as trouvé son double ! »…

Et André Wilms ?
Je l’avais adoré dans son rôle muet de "Juha" de Kaurismaki, puis j’ai vu "Le Havre", et je n’envisageais personne d’autre dans le rôle si complexe de cet ancien tortionnaire en Algérie, un homme à l’apparence si ordinaire mais rongé de culpabilité. Sans lui, je ne sais pas si j’aurais fait le film.

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelVous avez fait des choix très forts de mise en scène
Au cinéma, ce que je préfère, c’est être happé. Alors, en haut de chaque page de mon cahier de préparation au tournage, j’avais écrit le mot «hypnose». Comme un mantra qui me rappelait chaque jour qu’avec les sons, la musique, images et lumières, je devais créer un état particulier, une atmosphère permettant de percevoir le réel d’une manière légèrement...irréelle. J’avais toujours en tête que le film est une plongée dans la tête d’un héros perturbé. Je voulais également travailler la mise en scène par soustraction : enlever le «trop», assécher, notamment les mouvements d’appareils, mais aussi les sons et les musiques. J’avais mis de la musique sur la scène où Nicolas dit à Maud « Tout est mieux avec toi que sans ». Je l’ai retirée au dernier mixage. La phrase est suffisamment romanesque comme ça.
La musique aussi se devait d’être sèche, obsédante, mais avec un certain lyrisme. La première personne qui m’a aidé à visualiser le film que je voulais faire est le musicien Louis Ardin «Moondog» dont je suis grand amateur. Il créait des micro-mélodies en utilisant la technique du contrepoint avec des instruments peu utilisés. Je ne voulais pas que la musique se rattache à une époque. L’intemporalité là aussi devant servir à mieux immerger le spectateur. Avec Cascadeur qui a fait l’intégralité des morceaux nous nous sommes plongés dans son œuvre et avons commencé à travailler très en amont. J’avais déjà beaucoup de matériel avant le tournage. Au cours du montage, je lui racontais précisément les scènes sur lesquelles nous travaillions avec Stéphanie Pelissier, la monteuse. Pendant très longtemps je lui ai demandé de continuer de composer sans voir d’image, juste en lui exprimant les intentions... Un peu à la façon de Moondog qui était aveugle. Ainsi au montage je pouvais jouer avec les morceaux à différents endroits, les placer sur des séquences sur lesquelles ils n’étaient pas prévus. Ce n’est qu’une fois le premier montage abouti qu’il a découvert la place des morceaux et ainsi pu faire les arrangements nécessaires pour que le tout s’harmonise.

Vous êtes très fidèle à la BD ?
Aux dialogues surtout. Pourquoi changer des dialogues lorsqu’ils sont parfaits ! J’ai surtout dû épurer, reconstruire pour resserrer les quatre tomes et me concentrer sur les points de force et le personnage principal. Tout le monde dit qu’il est difficile d’adapter une bande dessinée, mais pour moi "Le Combat Ordinaire" est avant tout une œuvre littéraire, romanesque. Le dessin ici était moins important, ce n’est pas ce qui m’a guidé pour faire ce film. Néanmoins j’ai été très troublé en lisant "Le rapport de Brodek", le dernier livre de Manu Larcenet, car j’y trouve beaucoup de choses visuelles qui sont dans le "Combat Ordinaire".

LE COMBAT ORDINAIRE de Laurent TuelDiriez-vous que vous avez réalisé un film politique ?
Mon projet est avant tout de faire une œuvre romanesque. Mais l’histoire couvre plus de trois ans de la vie du personnage et donc la politique, ou tout du moins son climat, ne pouvait être évincé. Comme le père du héros, mon père a fait la guerre d’Algérie, et, comme lui, il ne m’en a jamais parlé. Les photos qui sont dans le film sont celles de mon père. C’est aussi, je crois, un film sur le pardon : ne jamais oublier, mais tenter de comprendre. Plus le personnage incarné par Duvauchelle est confronté à des horreurs et plus il prend du recul, il apprend à dépasser ses angoisses. Il se fortifie, il grandit.

C'est un film à la fois sombre et clair.
Pour l’ensemble des personnes qui ont collaboré à la fabrication du film j’ai cherché une formule qui résumerait mes intentions : « Cette histoire, c’est une longue descente vers le bonheur ».
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