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Mercredi cinéma : "La nouvelle vie de Paul Sneijder" de Thomas Vincent avec Thierry Lhermitte, Géraldine Pailhas.

Publié le : 08-06-2016

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et pas de séance programmée à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien est en travux de rénovation.

 

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERZoom nouveauté : "La nouvelle vie de Paul Sneijder" de Thomas Vincent

L'histoire
Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…
Comment continuer à vivre dans ces conditions ? En commençant par changer de métier : promeneur de chiens par exemple ! Ses proches accepteront-ils ce changement qui le transformera en homme libre ?
Un film de Thomas Vincent avec Thierry Lhermitte, Géraldine Pailhas, Guillaume Cyr, Hugo Dube, Pierre Curzi…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Thierry Lhermitte, acteur principal du film

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDER"La nouvelle vie de Paul Sneijder" est adapté d’un roman de Jean Paul Dubois. Connaissiez-vous cet auteur ?
J’avais déjà lu quatre de ses romans dont "Le cas Sneijder" et vu "Kennedy et moi" l’adaptation éponyme de son livre. J’aime beaucoup Dubois, je suis très client.

Vous aimez donc le décalage présent dans cette histoire…
Oui, ce qui est très particulier et très intéressant c’est l’irruption de situations ridicules, le dérisoire du quotidien qui apparaît sur fond de drame.

Comment s’est déroulée la première rencontre avec Thomas Vincent ?
Je l’ai trouvé sympathique et passionnant. J’avais vu ses films, je n’avais aucune réserve sur le scénario. J’ai été rapidement d’accord avec tout ce qu’il me disait. Il a juste omis de préciser qu’il allait me faire marcher très, très longtemps dans Montréal.

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERQu’est-ce qui vous a séduit à l’idée d’incarner Paul Sneijder ?
L’idée que l’histoire démarre avec un personnage qui est physiquement et psychologiquement détruit, qu’il vienne de perdre sa fille dans des conditions dramatiques au moment où ils auraient pu se retrouver, était attirante. Et puis, bien sûr, il y a le chemin vers la liberté qui se fait lentement mais qui est très émouvant.

Comment êtes-vous entré dans sa peau ?

Je suis personnellement quelqu’un de plutôt introverti donc il ne m’était pas difficile d’imaginer devenir cet homme qui ne dit pas ce qu’il pense, qui garde pour lui, qui est dans sa tête tandis qu’on lui parle. Ça ne m’est pas étranger, je n’y voyais pas de difficultés dans le sens où je me sens proche de lui, de sa personnalité. J’ai beaucoup plus de mal à jouer des personnages extravertis.

Comment définiriez-vous Paul ?
La lâcheté est intrinsèque au personnage. C’est un type qui s’est fait balader par la vie, balader par sa femme et qui ne réagit que parce que les circonstances, l’accident bien-sûr, le poussent à réagir comme un déclic. Ou peut-être est-ce le contact avec les chiens ? Je rigole mais il y a quand même le ridicule de cette situation qui s’oppose à ce que Paul a raté d’essentiel dans sa vie.

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERC'est la première fois qu'on vous voit comme ça au cinéma, totalement dans l'introspection, aucune mimique de comédie, vous brut. Est-ce que vous y avez pris du plaisir ?
Thomas a été très attentif à cela et je dois bien avouer que ça allait contre ma nature, que ce n’a pas été simple pour moi à tenir. Dès qu’il y avait une once d’ironie dans mon regard ou dans mon interprétation, il me l’enlevait, il n’en voulait pas. Même si d’instinct j’aurais fait autre chose, même si j’avais le sentiment d’être freiné, je me suis mis au service de Thomas dont je respecte le travail. Et il a eu raison de ne pas me lâcher. En voyant le film j’ai mieux compris. Je suis épaté par la manière dont on suit ce qui passe dans la tête de Paul.

Est-ce que cette expérience vous a obligé à une forme de lâcher-prise ?
A une forme de confiance aveugle d’abord dans le talent du metteur en scène. Et puis il faut accepter ce qu’il vous demande implicitement c’est-à-dire : pas de réactions extérieures. Mais il faut jouer tout de même, sinon vous doutez. Parce que quand on vous dit : « ne fais rien », c’est très flippant pour un acteur. Entre rien et très ennuyeux, la limite est souvent ténue. Par exemple, Thomas m’a fait marcher seul des kilomètres dans la neige. Je me disais : « s’il garde toutes ces traversées d’écran vide alors là ça va vraiment être chiant. » A l’arrivée, seul un dixième de ce que j’ai fait demeure et cela sert parfaitement le propos.

Voyez-vous dans ce film une description d'une forme d'inhumanité du monde dans lequel on it ?
Je ne sais pas si on peut dire inhumanité. Mais d’une certaine façon on voit des gens à fond dans leurs problématiques dérisoires : promener des chiens, les présenter à des concours, courir après le pognon. Le seul qui, avec beaucoup d’originalité, ne l’est pas, c’est l’avocat de la partie adverse. Il aime la philosophie, les vieilles bagnoles, tout ce qui n’est pas standardisé. Je dirais qu’il perçoit le ridicule du monde plus que son inhumanité. Mais peut-être est-ce la même chose ?

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERLa problématique de Paul ne serait-elle pas de se laisser couler pour mieux remonter ?
Paul ramasse des crottes de chiens, il a besoin, sûrement, oui, de toucher le fond une seconde fois pour repartir, se libérer. Mais ici les métaphores ne sont pas assenées. Il y a la distance de Dubois, celle de Thomas. Tout est distillé sans lourdeur.

Que ressentez-vous pour Paul ?

Il n’est pas très difficile d’être ému en imaginant qu’on puisse louper à ce point le relationnel avec sa fille et la perdre aussi brutalement. Ca brise le cœur. Si j’y pense ça peut me rendre les yeux humides très rapidement. J’ai donc plus que de l’empathie pour Paul. Je me sens en phase totale avec lui, y compris, je dois le dire, dans sa lâcheté.

Thomas Vincent vous a beaucoup filmé de très près. Est-ce que c'est dérangeant, troublant à faire et à voir ?

C’est spécial. Parfois j’avais la caméra qui touchait presque mon visage. Pas évident de se concentrer. Thomas me demandait sans cesse de rester dans mes pensées, de faire abstraction de tout. Un jour qu’il tournait un gros plan, je devais être bien fatigué, je me suis carrément endormi pendant la prise avec l’objectif au ras de la figure ce qui ne m’était bien sûr jamais arrivé. J’avais peur évidemment que tout cela ait le même effet sur le spectateur eh bien pas du tout. C’est même l’une des grandes qualités du film qui nous place en immersion totale avec le personnage.

Que pensez-vous vous des deux acteurs québécois dont les personnages forment la nouvelle famille de Paul ?
Ils sont extraordinaires, je les adore. Jouer avec Pierre Curzi, qui incarne l’avocat, est un régal. Idem pour Guillaume Cyr, qui joue le patron de la société de promeneurs de chiens. Je suis allé le voir deux fois au théâtre à Montréal dans une pièce canadienne, avec l’accent québécois, et dans une adaptation des "Trois Mousquetaires", sans accent du tout. Quel acteur exceptionnel !

Aviez-vous déjà eu l'occasion de rencontrer Géraldine Pailhas qui incarne votre femme ?
C’était notre premier film ensemble et je dois dire qu’elle m’a beaucoup impressionné. Elle est à fond dans ce rôle de femme qui a l’air d’une teigne mais qui s’est élevée à la force du poignet, qui protège les intérêts de ses enfants. Géraldine défend son personnage à fond, bec et ongles. Elle n’a pas tous les torts d’ailleurs cette Anna. Si elle peut apparaître inhumaine que dire de son comportement à lui, de sa lâcheté ? Il a ce qu’il mérite aussi.

Comment jugez-vous le rythme du film, la façon que Thomas Vincent a d'écrire en images ?
L’écriture cinématographique est à la hauteur de l’écriture scénaristique. La narration est tellement efficace que j’ai à peine remarqué que l’ordre de certaines séquences avait été modifié au montage par rapport au scénario. Je trouve que c’est bien vu et très réussi.

CLA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERette aventure aura-t-elle été enrichissante ?
Je pense que c’est l’une des expériences les plus éreintantes que j’ai eu à vivre. A cause des conditions climatiques bien sûr, mais aussi parce que Thomas est un metteur en scène qui demande beaucoup. Il me fait penser à Francis Veber. Il a été d’une exigence incroyable avec moi mais avec les autres aussi. Il est précis et pointilleux, le moindre petit détail de jeu ou de décor a son importance. Nous aurions pu dépenser la même énergie pour un film raté. C’est le contraire. Et si, aujourd’hui, Thomas Vincent me proposait un nouveau film, je dirais oui immédiatement.

En voyant "La nouvelle vie de Paul Sneijder", avez-vous finalement appris des choses sur vous ?
Quand on participe à des films comme celui-ci, et cela avait déjà été le cas avec "Une affaire privée" de Guillaume Nicloux, sur lesquels on vous demande sans cesse d’en faire le moins possible dans le jeu, on découvre sa capacité à transposer à l’écran une vie intérieure. Et franchement cela donne énormément confiance en soi.
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et pas de séance programmée à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Le cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien est en travux de rénovation.

 

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERZoom nouveauté : "La nouvelle vie de Paul Sneijder" de Thomas Vincent

L'histoire
Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…
Comment continuer à vivre dans ces conditions ? En commençant par changer de métier : promeneur de chiens par exemple ! Ses proches accepteront-ils ce changement qui le transformera en homme libre ?
Un film de Thomas Vincent avec Thierry Lhermitte, Géraldine Pailhas, Guillaume Cyr, Hugo Dube, Pierre Curzi…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Thierry Lhermitte, acteur principal du film

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDER"La nouvelle vie de Paul Sneijder" est adapté d’un roman de Jean Paul Dubois. Connaissiez-vous cet auteur ?
J’avais déjà lu quatre de ses romans dont "Le cas Sneijder" et vu "Kennedy et moi" l’adaptation éponyme de son livre. J’aime beaucoup Dubois, je suis très client.

Vous aimez donc le décalage présent dans cette histoire…
Oui, ce qui est très particulier et très intéressant c’est l’irruption de situations ridicules, le dérisoire du quotidien qui apparaît sur fond de drame.

Comment s’est déroulée la première rencontre avec Thomas Vincent ?
Je l’ai trouvé sympathique et passionnant. J’avais vu ses films, je n’avais aucune réserve sur le scénario. J’ai été rapidement d’accord avec tout ce qu’il me disait. Il a juste omis de préciser qu’il allait me faire marcher très, très longtemps dans Montréal.

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERQu’est-ce qui vous a séduit à l’idée d’incarner Paul Sneijder ?
L’idée que l’histoire démarre avec un personnage qui est physiquement et psychologiquement détruit, qu’il vienne de perdre sa fille dans des conditions dramatiques au moment où ils auraient pu se retrouver, était attirante. Et puis, bien sûr, il y a le chemin vers la liberté qui se fait lentement mais qui est très émouvant.

Comment êtes-vous entré dans sa peau ?

Je suis personnellement quelqu’un de plutôt introverti donc il ne m’était pas difficile d’imaginer devenir cet homme qui ne dit pas ce qu’il pense, qui garde pour lui, qui est dans sa tête tandis qu’on lui parle. Ça ne m’est pas étranger, je n’y voyais pas de difficultés dans le sens où je me sens proche de lui, de sa personnalité. J’ai beaucoup plus de mal à jouer des personnages extravertis.

Comment définiriez-vous Paul ?
La lâcheté est intrinsèque au personnage. C’est un type qui s’est fait balader par la vie, balader par sa femme et qui ne réagit que parce que les circonstances, l’accident bien-sûr, le poussent à réagir comme un déclic. Ou peut-être est-ce le contact avec les chiens ? Je rigole mais il y a quand même le ridicule de cette situation qui s’oppose à ce que Paul a raté d’essentiel dans sa vie.

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERC'est la première fois qu'on vous voit comme ça au cinéma, totalement dans l'introspection, aucune mimique de comédie, vous brut. Est-ce que vous y avez pris du plaisir ?
Thomas a été très attentif à cela et je dois bien avouer que ça allait contre ma nature, que ce n’a pas été simple pour moi à tenir. Dès qu’il y avait une once d’ironie dans mon regard ou dans mon interprétation, il me l’enlevait, il n’en voulait pas. Même si d’instinct j’aurais fait autre chose, même si j’avais le sentiment d’être freiné, je me suis mis au service de Thomas dont je respecte le travail. Et il a eu raison de ne pas me lâcher. En voyant le film j’ai mieux compris. Je suis épaté par la manière dont on suit ce qui passe dans la tête de Paul.

Est-ce que cette expérience vous a obligé à une forme de lâcher-prise ?
A une forme de confiance aveugle d’abord dans le talent du metteur en scène. Et puis il faut accepter ce qu’il vous demande implicitement c’est-à-dire : pas de réactions extérieures. Mais il faut jouer tout de même, sinon vous doutez. Parce que quand on vous dit : « ne fais rien », c’est très flippant pour un acteur. Entre rien et très ennuyeux, la limite est souvent ténue. Par exemple, Thomas m’a fait marcher seul des kilomètres dans la neige. Je me disais : « s’il garde toutes ces traversées d’écran vide alors là ça va vraiment être chiant. » A l’arrivée, seul un dixième de ce que j’ai fait demeure et cela sert parfaitement le propos.

Voyez-vous dans ce film une description d'une forme d'inhumanité du monde dans lequel on it ?
Je ne sais pas si on peut dire inhumanité. Mais d’une certaine façon on voit des gens à fond dans leurs problématiques dérisoires : promener des chiens, les présenter à des concours, courir après le pognon. Le seul qui, avec beaucoup d’originalité, ne l’est pas, c’est l’avocat de la partie adverse. Il aime la philosophie, les vieilles bagnoles, tout ce qui n’est pas standardisé. Je dirais qu’il perçoit le ridicule du monde plus que son inhumanité. Mais peut-être est-ce la même chose ?

LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERLa problématique de Paul ne serait-elle pas de se laisser couler pour mieux remonter ?
Paul ramasse des crottes de chiens, il a besoin, sûrement, oui, de toucher le fond une seconde fois pour repartir, se libérer. Mais ici les métaphores ne sont pas assenées. Il y a la distance de Dubois, celle de Thomas. Tout est distillé sans lourdeur.

Que ressentez-vous pour Paul ?

Il n’est pas très difficile d’être ému en imaginant qu’on puisse louper à ce point le relationnel avec sa fille et la perdre aussi brutalement. Ca brise le cœur. Si j’y pense ça peut me rendre les yeux humides très rapidement. J’ai donc plus que de l’empathie pour Paul. Je me sens en phase totale avec lui, y compris, je dois le dire, dans sa lâcheté.

Thomas Vincent vous a beaucoup filmé de très près. Est-ce que c'est dérangeant, troublant à faire et à voir ?

C’est spécial. Parfois j’avais la caméra qui touchait presque mon visage. Pas évident de se concentrer. Thomas me demandait sans cesse de rester dans mes pensées, de faire abstraction de tout. Un jour qu’il tournait un gros plan, je devais être bien fatigué, je me suis carrément endormi pendant la prise avec l’objectif au ras de la figure ce qui ne m’était bien sûr jamais arrivé. J’avais peur évidemment que tout cela ait le même effet sur le spectateur eh bien pas du tout. C’est même l’une des grandes qualités du film qui nous place en immersion totale avec le personnage.

Que pensez-vous vous des deux acteurs québécois dont les personnages forment la nouvelle famille de Paul ?
Ils sont extraordinaires, je les adore. Jouer avec Pierre Curzi, qui incarne l’avocat, est un régal. Idem pour Guillaume Cyr, qui joue le patron de la société de promeneurs de chiens. Je suis allé le voir deux fois au théâtre à Montréal dans une pièce canadienne, avec l’accent québécois, et dans une adaptation des "Trois Mousquetaires", sans accent du tout. Quel acteur exceptionnel !

Aviez-vous déjà eu l'occasion de rencontrer Géraldine Pailhas qui incarne votre femme ?
C’était notre premier film ensemble et je dois dire qu’elle m’a beaucoup impressionné. Elle est à fond dans ce rôle de femme qui a l’air d’une teigne mais qui s’est élevée à la force du poignet, qui protège les intérêts de ses enfants. Géraldine défend son personnage à fond, bec et ongles. Elle n’a pas tous les torts d’ailleurs cette Anna. Si elle peut apparaître inhumaine que dire de son comportement à lui, de sa lâcheté ? Il a ce qu’il mérite aussi.

Comment jugez-vous le rythme du film, la façon que Thomas Vincent a d'écrire en images ?
L’écriture cinématographique est à la hauteur de l’écriture scénaristique. La narration est tellement efficace que j’ai à peine remarqué que l’ordre de certaines séquences avait été modifié au montage par rapport au scénario. Je trouve que c’est bien vu et très réussi.

CLA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDERette aventure aura-t-elle été enrichissante ?
Je pense que c’est l’une des expériences les plus éreintantes que j’ai eu à vivre. A cause des conditions climatiques bien sûr, mais aussi parce que Thomas est un metteur en scène qui demande beaucoup. Il me fait penser à Francis Veber. Il a été d’une exigence incroyable avec moi mais avec les autres aussi. Il est précis et pointilleux, le moindre petit détail de jeu ou de décor a son importance. Nous aurions pu dépenser la même énergie pour un film raté. C’est le contraire. Et si, aujourd’hui, Thomas Vincent me proposait un nouveau film, je dirais oui immédiatement.

En voyant "La nouvelle vie de Paul Sneijder", avez-vous finalement appris des choses sur vous ?
Quand on participe à des films comme celui-ci, et cela avait déjà été le cas avec "Une affaire privée" de Guillaume Nicloux, sur lesquels on vous demande sans cesse d’en faire le moins possible dans le jeu, on découvre sa capacité à transposer à l’écran une vie intérieure. Et franchement cela donne énormément confiance en soi.
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