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Mercredi cinéma :"L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret avec François Cluzet, Frédérique Bel, Ariane Ascaride…

Publié le : 23-11-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretZoom nouveauté : "L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret

L'histoire
Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus...
Un film d'Emmanuel Mouret avec François Cluzet, Pascale Arbillot, Ariane Ascaride, Frédérique Bel, Judith Godrèche, Laurent Stocker…

 

Bonus : propos d'Emmanuel Mouret, réalisateur du film.

Comment est né "L'art d'aimer" ?
Je note beaucoup de choses qui me passent par la tête dans des carnets. Ce sont parfois de simples situations, parfois des débuts de récits. Pour écrire le scénario de "L'art d'aimer', j’ai eu recours à ces notes, certaines récentes et d’autres qui remontent parfois à plus de dix ans - comme pour l’histoire d’Amélie, la jeune femme qui veut à tout prix se rendre utile pour les autres et est confrontée aux réactions imprévues de ces derniers -, mais toutes tournent autour de ce jeu du désir avec les sentiments, un thème qui m’intéresse depuis toujours.

Frédérique Bel et François CluzetPourquoi réunir toutes ces histoires et ne pas en choisir une seule ?
J’avais le désir d’un film très dense, qui avance à toute vitesse, avec des récits qui s’enchaînent et se croisent. Certaines de ces histoires auraient pu être développées de façon autonome, sur 1 h 30, mais je voulais une fiction construite autour de moments essentiels, un peu comme un recueil de nouvelles.

On retrouve dans "L'art d'aimer" un paradoxe qui vous est cher : le jeune couple qui éprouve ses sentiments en se risquant à l’adultère, le couple plus âgé dont la femme souhaite céder à ses désirs et en avertit son mari...
Dans "L'art d'aimer", chaque situation interroge la problématique du désir et propose l’examen d’un cas de conscience. Mes personnages prétendent être libres et souhaitent assouvir leurs désirs en toute transparence. Cela m’amuse et me fascine. Cela me permet surtout d’interroger nos usages présents et aussi, l’air de rien, de poser des questions morales, même si elles ne sont jamais moralisatrices.

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretQue de détours pour dire éventuellement « Je t’aime » !
On peut préférer les détours à la ligne droite. Souvent, dans les films, deux personnages sont attirés l’un par l’autre et, hop, immédiatement ils couchent ensemble ! Autour de moi, je constate que les choses se passent de façon beaucoup plus complexe. Pour satisfaire son désir, il faut aussi satisfaire sa conscience. Cela concerne tout le monde : même ceux qui multiplient les aventures ! Mes personnages sont confrontés à des situations d’empêchement moral, de négociation avec eux-mêmes et avec les autres. Ces cheminements pour être en accord avec un désir par nature instable m’intéressent. D’autre part, ils sont garants de fiction et de suspense. En tant que spectateur, j’aime être impatient de connaître la suite. Je pratique de même en tant que cinéaste.

Les intertitres ponctuent le film, comme autant de propositions (« Il ne faut pas refuser ce que l’on nous offre », « Le désir est inconstant », « Sans danger, le plaisir est moins vif »...).
Je trouvais amusant de jouer avec ces conseils. Il m’a semblé qu’ils pouvaient enrichir, chez le spectateur, les interprétations que l’on peut donner aux différentes histoires que traversent les personnages. Le titre "L'art d'aimer" est bien sûr emprunté à Ovide, qui est une référence incontournable dans les manuels de conseils amoureux. Cependant les personnages, ici, ne sont pas les artisans d’une méthode ou d’une technique, ils sont plutôt les jouets de leurs propres désirs.

« Il n’y a pas d’amour sans musique », indique le premier intertitre.
La première histoire, celle du compositeur en quête de la musique de l’amour, sert de prologue. La musique n’est plus ce qui accompagne le récit, elle en est le sujet et le cœur. Elle met tout de suite le spectateur dans le bain et le ton du film. Un ton ludique, coloré, sentimental et parfois plus grave.

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretL’humour et la légèreté sont omniprésents dans "L'art d'aimer".
Je prends mon sujet très au sérieux, mais j’espère ne jamais me prendre au sérieux. Mêler la fantaisie à une certaine gravité m’est indispensable. L’humour signale une distance, une pudeur... Schubert disait que quand il composait une musique triste, il y ajoutait invariablement (malgré lui) une tonalité allègre et vice-versa. Modestement, j’essaie de faire de même. C’est une question de caractère. Je ne suis pas quelqu’un d’entier, mais plutôt de vacillant.

Pourquoi un narrateur et une voix-off ?
Elle permet d’accélérer le récit, de faire des raccourcis et de réunir toutes les histoires racontées par le film. A priori, au cinéma, on ne doit pas dire ce que pensent les personnages : on doit le suggérer. Mais j’éprouve du plaisir à faire ce qui ne se fait pas. Je pense que plus on en dit, plus les choses deviennent riches, complexes, et, paradoxalement, énigmatiques. Je préfère le mystère niché dans l’extrême clarté, plutôt que dans le flou ! J’ai mis du temps à trouver le narrateur.
Une voix peut être plus difficile à trouver qu’un acteur. Celle de Philippe Torreton, nette et affirmée, correspondait à ce que je cherchais.

Quels étaient vos principes de mise en scène ?
Avec Laurent Desmet, mon chef opérateur depuis "Changement d'adresse", on essaye à chaque film d’aller plus loin dans nos partis pris. Sur "L'art d'aimer", on cherchait le rythme, le contraste, la variété et la fluidité. On a privilégié le plan-séquence. Pas pour le plaisir de la performance, mais pour trouver une manière adéquate et vivante de filmer des personnages qui sont la plupart du temps en situations de dialogues. On voulait éviter le champ-contrechamp systématique. Il fallait que les acteurs soient sans cesse en mouvement et que le dynamisme de la mise en scène reflète l’idée de circulation et de changements constants de perspectives. On a aussi beaucoup travaillé sur le son, sur ce qui n’est pas montré, bref sur le off. C’est intéressant et beau, un « Je t’aime » prononcé par un personnage que l’on ne voit pas.

Ariane AscarideVous filmez Paris, des intérieurs, mais aussi, à plusieurs reprises, une forêt qui abrite les émois de vos personnages.
Moi qui vis à Marseille, j’ai éprouvé un véritable coup de foudre pour cette forêt du Val-d’Oise. Elle permettait d’élargir l’espace parisien et d’offrir un contraste supplémentaire au cœur du film. Paris, des immeubles anciens et contemporains, des ruines, des forêts : dans "L'art d'aimer, on traverse les paysages, les époques, les tendances...

Vous aimez beaucoup les acteurs et vous vous en donnez ici à cœur joie. Commençons par les "anciennes" dans votre univers : Judith Godrèche et Frédérique Bel.
J’avais envie de les retrouver, même si, dans le choix des comédiens, il y a toujours une question de hasard, de timing et de disponibilité. J’ai aimé travailler de nouveau avec elles, ainsi qu’avec Ariane Ascaride qui jouait dans "Changement  d'adresse" et Elodie Navarre, avec laquelle, par le passé, j’avais déjà eu un projet qui ne s’est pas réalisé.

Et les nouveaux venus : Stanislas Merhar, François Cluzet, Laurent Stocker, Pascale Arbillot, Gaspard Ulliel, Julie Depardieu. Là encore, quelle variété !
Je suis si heureux de les avoir rencontrés. Je suis encore aujourd’hui surpris d’avoir eu tant de chance. Je rêvais depuis des années de tourner avec François Cluzet. Son enthousiasme m’a plus que comblé. J’ai pensé immédiatement à Julie Depardieu pour Isabelle. Son capital sympathie est si évident qu’elle correspondait idéalement à ce personnage de la copine que retrouve Amélie et qui accepte son stratagème. Le contraste avec Judith Godrèche me semblait fonctionner parfaitement. Pour les autres acteurs, les choses se sont passées le plus simplement possible. Tous ceux auxquels je pensais au départ, on les retrouve dans le film !
Le seul personnage pour lequel on a eu recours au casting traditionnel, c’est celui de William. On envisageait d’engager un jeune inconnu. Surprise, Gaspard Ulliel s’est présenté aux essais ! Et c’est lui qui correspondait le mieux au rôle.

On vous décrit souvent comme l’héritier d’une tradition littéraire française…
Je ne sais pas trop ce que veut dire précisément tradition littéraire française. Peut-être cela signifie-t-il un certain goût pour l’ironie et une certaine façon de parler du sentiment, du désir, de la morale comme si l’on était dans un laboratoire où les expériences ne peuvent être faites qu’à condition d’être romanesques ! C’est ce que l’on peut trouver dans une littérature française au XVIIIème siècle par exemple. En ce qui me concerne, je dirais que je fais des films qui privilégient le récit et le romanesque, cela n’a rien à voir avec l’étiquette de "littéraire"- c’est un contresens : par nature, le cinéma n’est pas littéraire !
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"L'ordre et la morale" de Mathieu Kassovitz
"Toutes nos envies" de Philippe Lioret
"La source des femmes" de Radu Mihaileanu
"L'exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Polisse" de Maïwenn
 "The artist" de Michel Hazanavicius

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

 

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Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretZoom nouveauté : "L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret

L'histoire
Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus...
Un film d'Emmanuel Mouret avec François Cluzet, Pascale Arbillot, Ariane Ascaride, Frédérique Bel, Judith Godrèche, Laurent Stocker…

 

Bonus : propos d'Emmanuel Mouret, réalisateur du film.

Comment est né "L'art d'aimer" ?
Je note beaucoup de choses qui me passent par la tête dans des carnets. Ce sont parfois de simples situations, parfois des débuts de récits. Pour écrire le scénario de "L'art d'aimer', j’ai eu recours à ces notes, certaines récentes et d’autres qui remontent parfois à plus de dix ans - comme pour l’histoire d’Amélie, la jeune femme qui veut à tout prix se rendre utile pour les autres et est confrontée aux réactions imprévues de ces derniers -, mais toutes tournent autour de ce jeu du désir avec les sentiments, un thème qui m’intéresse depuis toujours.

Frédérique Bel et François CluzetPourquoi réunir toutes ces histoires et ne pas en choisir une seule ?
J’avais le désir d’un film très dense, qui avance à toute vitesse, avec des récits qui s’enchaînent et se croisent. Certaines de ces histoires auraient pu être développées de façon autonome, sur 1 h 30, mais je voulais une fiction construite autour de moments essentiels, un peu comme un recueil de nouvelles.

On retrouve dans "L'art d'aimer" un paradoxe qui vous est cher : le jeune couple qui éprouve ses sentiments en se risquant à l’adultère, le couple plus âgé dont la femme souhaite céder à ses désirs et en avertit son mari...
Dans "L'art d'aimer", chaque situation interroge la problématique du désir et propose l’examen d’un cas de conscience. Mes personnages prétendent être libres et souhaitent assouvir leurs désirs en toute transparence. Cela m’amuse et me fascine. Cela me permet surtout d’interroger nos usages présents et aussi, l’air de rien, de poser des questions morales, même si elles ne sont jamais moralisatrices.

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretQue de détours pour dire éventuellement « Je t’aime » !
On peut préférer les détours à la ligne droite. Souvent, dans les films, deux personnages sont attirés l’un par l’autre et, hop, immédiatement ils couchent ensemble ! Autour de moi, je constate que les choses se passent de façon beaucoup plus complexe. Pour satisfaire son désir, il faut aussi satisfaire sa conscience. Cela concerne tout le monde : même ceux qui multiplient les aventures ! Mes personnages sont confrontés à des situations d’empêchement moral, de négociation avec eux-mêmes et avec les autres. Ces cheminements pour être en accord avec un désir par nature instable m’intéressent. D’autre part, ils sont garants de fiction et de suspense. En tant que spectateur, j’aime être impatient de connaître la suite. Je pratique de même en tant que cinéaste.

Les intertitres ponctuent le film, comme autant de propositions (« Il ne faut pas refuser ce que l’on nous offre », « Le désir est inconstant », « Sans danger, le plaisir est moins vif »...).
Je trouvais amusant de jouer avec ces conseils. Il m’a semblé qu’ils pouvaient enrichir, chez le spectateur, les interprétations que l’on peut donner aux différentes histoires que traversent les personnages. Le titre "L'art d'aimer" est bien sûr emprunté à Ovide, qui est une référence incontournable dans les manuels de conseils amoureux. Cependant les personnages, ici, ne sont pas les artisans d’une méthode ou d’une technique, ils sont plutôt les jouets de leurs propres désirs.

« Il n’y a pas d’amour sans musique », indique le premier intertitre.
La première histoire, celle du compositeur en quête de la musique de l’amour, sert de prologue. La musique n’est plus ce qui accompagne le récit, elle en est le sujet et le cœur. Elle met tout de suite le spectateur dans le bain et le ton du film. Un ton ludique, coloré, sentimental et parfois plus grave.

L'art d'aimer d'Emmanuel MouretL’humour et la légèreté sont omniprésents dans "L'art d'aimer".
Je prends mon sujet très au sérieux, mais j’espère ne jamais me prendre au sérieux. Mêler la fantaisie à une certaine gravité m’est indispensable. L’humour signale une distance, une pudeur... Schubert disait que quand il composait une musique triste, il y ajoutait invariablement (malgré lui) une tonalité allègre et vice-versa. Modestement, j’essaie de faire de même. C’est une question de caractère. Je ne suis pas quelqu’un d’entier, mais plutôt de vacillant.

Pourquoi un narrateur et une voix-off ?
Elle permet d’accélérer le récit, de faire des raccourcis et de réunir toutes les histoires racontées par le film. A priori, au cinéma, on ne doit pas dire ce que pensent les personnages : on doit le suggérer. Mais j’éprouve du plaisir à faire ce qui ne se fait pas. Je pense que plus on en dit, plus les choses deviennent riches, complexes, et, paradoxalement, énigmatiques. Je préfère le mystère niché dans l’extrême clarté, plutôt que dans le flou ! J’ai mis du temps à trouver le narrateur.
Une voix peut être plus difficile à trouver qu’un acteur. Celle de Philippe Torreton, nette et affirmée, correspondait à ce que je cherchais.

Quels étaient vos principes de mise en scène ?
Avec Laurent Desmet, mon chef opérateur depuis "Changement d'adresse", on essaye à chaque film d’aller plus loin dans nos partis pris. Sur "L'art d'aimer", on cherchait le rythme, le contraste, la variété et la fluidité. On a privilégié le plan-séquence. Pas pour le plaisir de la performance, mais pour trouver une manière adéquate et vivante de filmer des personnages qui sont la plupart du temps en situations de dialogues. On voulait éviter le champ-contrechamp systématique. Il fallait que les acteurs soient sans cesse en mouvement et que le dynamisme de la mise en scène reflète l’idée de circulation et de changements constants de perspectives. On a aussi beaucoup travaillé sur le son, sur ce qui n’est pas montré, bref sur le off. C’est intéressant et beau, un « Je t’aime » prononcé par un personnage que l’on ne voit pas.

Ariane AscarideVous filmez Paris, des intérieurs, mais aussi, à plusieurs reprises, une forêt qui abrite les émois de vos personnages.
Moi qui vis à Marseille, j’ai éprouvé un véritable coup de foudre pour cette forêt du Val-d’Oise. Elle permettait d’élargir l’espace parisien et d’offrir un contraste supplémentaire au cœur du film. Paris, des immeubles anciens et contemporains, des ruines, des forêts : dans "L'art d'aimer, on traverse les paysages, les époques, les tendances...

Vous aimez beaucoup les acteurs et vous vous en donnez ici à cœur joie. Commençons par les "anciennes" dans votre univers : Judith Godrèche et Frédérique Bel.
J’avais envie de les retrouver, même si, dans le choix des comédiens, il y a toujours une question de hasard, de timing et de disponibilité. J’ai aimé travailler de nouveau avec elles, ainsi qu’avec Ariane Ascaride qui jouait dans "Changement  d'adresse" et Elodie Navarre, avec laquelle, par le passé, j’avais déjà eu un projet qui ne s’est pas réalisé.

Et les nouveaux venus : Stanislas Merhar, François Cluzet, Laurent Stocker, Pascale Arbillot, Gaspard Ulliel, Julie Depardieu. Là encore, quelle variété !
Je suis si heureux de les avoir rencontrés. Je suis encore aujourd’hui surpris d’avoir eu tant de chance. Je rêvais depuis des années de tourner avec François Cluzet. Son enthousiasme m’a plus que comblé. J’ai pensé immédiatement à Julie Depardieu pour Isabelle. Son capital sympathie est si évident qu’elle correspondait idéalement à ce personnage de la copine que retrouve Amélie et qui accepte son stratagème. Le contraste avec Judith Godrèche me semblait fonctionner parfaitement. Pour les autres acteurs, les choses se sont passées le plus simplement possible. Tous ceux auxquels je pensais au départ, on les retrouve dans le film !
Le seul personnage pour lequel on a eu recours au casting traditionnel, c’est celui de William. On envisageait d’engager un jeune inconnu. Surprise, Gaspard Ulliel s’est présenté aux essais ! Et c’est lui qui correspondait le mieux au rôle.

On vous décrit souvent comme l’héritier d’une tradition littéraire française…
Je ne sais pas trop ce que veut dire précisément tradition littéraire française. Peut-être cela signifie-t-il un certain goût pour l’ironie et une certaine façon de parler du sentiment, du désir, de la morale comme si l’on était dans un laboratoire où les expériences ne peuvent être faites qu’à condition d’être romanesques ! C’est ce que l’on peut trouver dans une littérature française au XVIIIème siècle par exemple. En ce qui me concerne, je dirais que je fais des films qui privilégient le récit et le romanesque, cela n’a rien à voir avec l’étiquette de "littéraire"- c’est un contresens : par nature, le cinéma n’est pas littéraire !
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"L'ordre et la morale" de Mathieu Kassovitz
"Toutes nos envies" de Philippe Lioret
"La source des femmes" de Radu Mihaileanu
"L'exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Polisse" de Maïwenn
 "The artist" de Michel Hazanavicius

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
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