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Mercredi cinéma : "En équilibre" de Denis Dercourt avec Albert Dupontel et Cécile de France.

Publié le : 15-04-2015

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mardi et mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

EN EQUILIBRE de Denis DercourtZoom nouveauté : "En équilibre" de Denis Dercourt

L'histoire
Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui faire perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d'assurances de s'occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leurs équilibres...
Un film de Denis Dercourt avec Albert Dupontel, Cécile de France, Marie Baümer, Patrick Mille.

 

Bonus : propos de Denis Dercourt, réalisateur du film

D'où est née l'idée d'adapter le livre de Bernard Sachsé ?
Lorsque les producteurs de Mandarin Cinéma me l’ont fait lire, je me suis tout de suite senti très proche du sujet. Peut-être parce que, lorsqu’il est devenu paraplégique à trente ans Bernard Sachsé EN EQUILIBRE de Denis Dercourtétait un cascadeur qui vivait du cachet, comme je l’avais fait moi-même longtemps en musique. La peur de l’accident, qui empêcherait d’exercer l’activité à laquelle vous vous consacrez depuis votre plus jeune âge, est une constante chez les musiciens. Plus profondément, ce thème d’un homme qui se reconstruit avait une forte résonance en moi. Dès le départ j’ai su que, pour l’élaboration du récit, je lui associerais le thème de la rencontre.

C'est la première fois que vous vous attaquez à une figure imposée.
J’ai beaucoup aimé cette expérience. C’est intéressant de se confronter à un autre univers, d’autres désirs. Je ne veux pas que l’univers de mes films se fige, et je cherche autant que je peux à élargir la palette.

EN EQUILIBRE de Denis DercourtComment avez-vous travaillé avec Bernard Sachsé ?
Je l’ai rencontré plusieurs fois en début d’écriture. Bernard a beaucoup de charisme, c’est aussi quelqu’un de très positif, qui ne s’apitoie jamais sur lui-même. Pourtant j’ai dû cesser assez rapidement de le rencontrer, pour pouvoir mieux imaginer mon récit. Bernard a accepté cette prise de distance.

Tout en étant fidèle au personnage de Bernard Sachsé, le film prend en effet beaucoup de libertés par rapport au livre et devient finalement très personnel.

"Sur mes quatre jambes" est le récit du parcours de cavalier de Bernard Sachsé, c’est le document qui m’a permis de construire le personnage de Marc. Mais le personnage de l’assureuse est entièrement fictionnel – même s’il est inspiré du combat que Bernard a dû livrer contre les compagnies d’assurances.

EN EQUILIBRE de Denis DercourtAlbert Dupontel est assez exceptionnel dans ce rôle.
Lors de notre première rencontre, Albert m’a raconté qu’il avait failli rester handicapé à la suite d’une maladie, lorsqu’il avait 25 ans. C’est une des raisons pour lesquelles, dès la lecture du scénario, il a si bien compris le personnage de Marc. À cette époque, Albert ne souhaitait plus être acteur. « Mais là je comprends la colère du personnage, je n’aurai pas besoin de composer ! », m’a-t-il dit quand il a accepté le rôle.
Dès le départ il avait été convenu que ce serait lui qui assurerait toutes les cascades du film, en particulier celles à cheval. Pour les scènes de la plage et de l’accident, ainsi que pour les séances de dressage dans le manège, il s’est entraîné plusieurs mois. Ce qu’il réussit à faire relève de l’exploit. Les figures de voltige sur la plage, par exemple, étaient tellement dangereuses que pour les besoins de l’assurance du film, nous avons dû les tourner le dernier jour.

Les personnages dans le film ont toujours beaucoup de tenue
Un cavalier, une musicienne doivent avoir de la tenue. Après six mois de travail auprès de Bernard Sachsé, Albert Dupontel avait adopté son port de tête, sa manière de croiser les bras. Après cinq mois de répétition, Cécile de France, qui n’avait pourtant jamais pratiqué le piano de sa vie, a acquis une posture de musicienne. Dans le film, elle se déplace et joue comme une pianiste !

Comment a-t-elle fait ?
Lorsqu’ils interprètent des musiciens dans mes films, je demande aux acteurs qu’ils s’entraînent suffisamment longtemps à l’avance pour pouvoir jouer eux-mêmes les morceaux – je ne veux pas faire de trucages sur les mains. L’étude d’exécution transcendante de Liszt que joue Cécile de France dans le EN EQUILIBRE de Denis Dercourtfilm, est une des plus difficiles du répertoire. Pour la scène de l’audition nous n’avons pas coupé pendant les prises, Cécile jouait à chaque fois l’étude jusqu’au bout. On m’avait prévenu avant le tournage que Cécile de France était une très grande travailleuse, et je dois dire que j’ai été bluffé. C’est d’ailleurs peut être une des raisons pour lesquelles la musique a pris une telle importance durant le tournage. À partir du moment où j’ai vu ce que Cécile était devenue capable de faire au piano, j’ai eu envie de nouvelles scènes avec elle. Elle était d’accord, et nous avons développé son personnage ensemble.

On a l'impression de découvrir Cécile de France dans un nouveau registre.
Je savais que Cécile a une large palette de jeu, et qu’elle aime aussi aborder de nouveaux territoires, interpréter des types de personnages qu’elle n’a encore jamais faits. Ça a été un bonheur d’enrichir avec elle les nuances du rôle de Florence Kernel. Pour un réalisateur, voir le personnage se déployer bien au-delà de ce que vous aviez osé entrevoir à l’écriture, c’est véritablement un moment magique. Cécile a fait durer cette magie jusqu’à la dernière prise.
(extrait dossier de presse

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mardi et mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

EN EQUILIBRE de Denis DercourtZoom nouveauté : "En équilibre" de Denis Dercourt

L'histoire
Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui faire perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d'assurances de s'occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leurs équilibres...
Un film de Denis Dercourt avec Albert Dupontel, Cécile de France, Marie Baümer, Patrick Mille.

 

Bonus : propos de Denis Dercourt, réalisateur du film

D'où est née l'idée d'adapter le livre de Bernard Sachsé ?
Lorsque les producteurs de Mandarin Cinéma me l’ont fait lire, je me suis tout de suite senti très proche du sujet. Peut-être parce que, lorsqu’il est devenu paraplégique à trente ans Bernard Sachsé EN EQUILIBRE de Denis Dercourtétait un cascadeur qui vivait du cachet, comme je l’avais fait moi-même longtemps en musique. La peur de l’accident, qui empêcherait d’exercer l’activité à laquelle vous vous consacrez depuis votre plus jeune âge, est une constante chez les musiciens. Plus profondément, ce thème d’un homme qui se reconstruit avait une forte résonance en moi. Dès le départ j’ai su que, pour l’élaboration du récit, je lui associerais le thème de la rencontre.

C'est la première fois que vous vous attaquez à une figure imposée.
J’ai beaucoup aimé cette expérience. C’est intéressant de se confronter à un autre univers, d’autres désirs. Je ne veux pas que l’univers de mes films se fige, et je cherche autant que je peux à élargir la palette.

EN EQUILIBRE de Denis DercourtComment avez-vous travaillé avec Bernard Sachsé ?
Je l’ai rencontré plusieurs fois en début d’écriture. Bernard a beaucoup de charisme, c’est aussi quelqu’un de très positif, qui ne s’apitoie jamais sur lui-même. Pourtant j’ai dû cesser assez rapidement de le rencontrer, pour pouvoir mieux imaginer mon récit. Bernard a accepté cette prise de distance.

Tout en étant fidèle au personnage de Bernard Sachsé, le film prend en effet beaucoup de libertés par rapport au livre et devient finalement très personnel.

"Sur mes quatre jambes" est le récit du parcours de cavalier de Bernard Sachsé, c’est le document qui m’a permis de construire le personnage de Marc. Mais le personnage de l’assureuse est entièrement fictionnel – même s’il est inspiré du combat que Bernard a dû livrer contre les compagnies d’assurances.

EN EQUILIBRE de Denis DercourtAlbert Dupontel est assez exceptionnel dans ce rôle.
Lors de notre première rencontre, Albert m’a raconté qu’il avait failli rester handicapé à la suite d’une maladie, lorsqu’il avait 25 ans. C’est une des raisons pour lesquelles, dès la lecture du scénario, il a si bien compris le personnage de Marc. À cette époque, Albert ne souhaitait plus être acteur. « Mais là je comprends la colère du personnage, je n’aurai pas besoin de composer ! », m’a-t-il dit quand il a accepté le rôle.
Dès le départ il avait été convenu que ce serait lui qui assurerait toutes les cascades du film, en particulier celles à cheval. Pour les scènes de la plage et de l’accident, ainsi que pour les séances de dressage dans le manège, il s’est entraîné plusieurs mois. Ce qu’il réussit à faire relève de l’exploit. Les figures de voltige sur la plage, par exemple, étaient tellement dangereuses que pour les besoins de l’assurance du film, nous avons dû les tourner le dernier jour.

Les personnages dans le film ont toujours beaucoup de tenue
Un cavalier, une musicienne doivent avoir de la tenue. Après six mois de travail auprès de Bernard Sachsé, Albert Dupontel avait adopté son port de tête, sa manière de croiser les bras. Après cinq mois de répétition, Cécile de France, qui n’avait pourtant jamais pratiqué le piano de sa vie, a acquis une posture de musicienne. Dans le film, elle se déplace et joue comme une pianiste !

Comment a-t-elle fait ?
Lorsqu’ils interprètent des musiciens dans mes films, je demande aux acteurs qu’ils s’entraînent suffisamment longtemps à l’avance pour pouvoir jouer eux-mêmes les morceaux – je ne veux pas faire de trucages sur les mains. L’étude d’exécution transcendante de Liszt que joue Cécile de France dans le EN EQUILIBRE de Denis Dercourtfilm, est une des plus difficiles du répertoire. Pour la scène de l’audition nous n’avons pas coupé pendant les prises, Cécile jouait à chaque fois l’étude jusqu’au bout. On m’avait prévenu avant le tournage que Cécile de France était une très grande travailleuse, et je dois dire que j’ai été bluffé. C’est d’ailleurs peut être une des raisons pour lesquelles la musique a pris une telle importance durant le tournage. À partir du moment où j’ai vu ce que Cécile était devenue capable de faire au piano, j’ai eu envie de nouvelles scènes avec elle. Elle était d’accord, et nous avons développé son personnage ensemble.

On a l'impression de découvrir Cécile de France dans un nouveau registre.
Je savais que Cécile a une large palette de jeu, et qu’elle aime aussi aborder de nouveaux territoires, interpréter des types de personnages qu’elle n’a encore jamais faits. Ça a été un bonheur d’enrichir avec elle les nuances du rôle de Florence Kernel. Pour un réalisateur, voir le personnage se déployer bien au-delà de ce que vous aviez osé entrevoir à l’écriture, c’est véritablement un moment magique. Cécile a fait durer cette magie jusqu’à la dernière prise.
(extrait dossier de presse

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