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Mercredi cinéma : "Des vents contraires" de Jalil Lespert avec Isabelle Carré, Antoine Duléry, Audrey Tautou…

Publié le : 14-12-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Des vents contraires de Jalil LespertZoom nouveauté : "Des vents contraires" de Jalil Lespert

L'histoire
La vie de Paul bascule le jour où sa femme Sarah disparaît subitement. Après une année de recherches infructueuses, Paul est un homme brisé, rongé par le doute et la culpabilité. Sa dernière chance est peut-être de tout reprendre à zéro : déménager avec ses deux enfants à Saint-Malo, la ville où il a grandi. Mais des rencontres inattendues vont donner à ce nouveau départ une tournure qu’il n’imaginait pas.
Un film de Jalil Lespert avec Isabelle Carré, Antoine Duléry, Ramzy Bedia, Bouli Lanners, Audrey Tautou, Marie-Ange Casta, Daniel Duval.

 

Bonus : propos de Jalil Lespert, réalisateur du film

Sa complicité avec Olivier Adam
Comme Olivier Adam avait bien aimé mon premier long-métrage et que nous sommes de la même génération, il m’a proposé de lire son roman. C’était en 2008. "Des vents contraires" m’a tout de suite plu. Il m’a alors expliqué qu’un projet d’adaptation pour le cinéma était en cours mais que personne n’avait acquis les droits. Plusieurs noms de réalisateurs lui avaient été proposés. Il en avait suggéré d’autres. Il m’a avoué qu’il pensait à moi. J’ai dit banco direct !
Du roman, je tenais absolument à conserver deux aspects. Tout d’abord, c’est une histoire de cœur qui palpite. Il est question de la relation d’un père avec ses deux enfants. L’essentiel du film est là. Ensuite, je voulais aborder la reconstruction d’un homme malgré le deuil impossible de sa femme disparue et sa renaissance grâce aux autres. L’idée c’est que, même si on ne s’en rend pas compte, on a toujours besoin d’autrui.

Benoit Magimel et Audrey TautouMa première rencontre avec Olivier Adam remonte à 2002. J’avais adoré son troisième roman : « Poids léger ». J’ai cherché à le rencontrer pour lui faire part de mon enthousiasme et voir si une adaptation pour le cinéma était envisageable. Je ne savais pas encore si c’était pour jouer dedans ou pour réaliser le film. Mais les droits étaient déjà pris (le film de Jean-Pierre Améris est sorti en juin 2004). Nous sommes restés en contact. En 2003 il m’a invité à lire des lettres de fusillés lors du festival « Les Correspondances » qu’il organisait à Manosque. En 2004 il m’a envoyé un recueil de nouvelles qu’il venait de publier ("Passer l’hiver"). Une d’entre elles m’a touché. Elle parlait d’un jeune type qui sort de prison. Je l’ai adaptée pour en faire mon deuxième court-métrage ("De retour").
Olivier et moi-même partageons des auteurs référents en littérature, tels que Raymond Carver ou John Fante qui nous ont touchés à l’adolescence. Ils parlent de l’ordinaire sans condescendance, avec une certaine forme de beauté à l’intérieur de cet ordinaire. Olivier lui aussi dépeint des individus lambdas dans ses livres, tous confrontés à des situations hors du commun. Ce mélange frontal entre ordinaire et extraordinaire donne toute la dimension romanesque et fictionnelle à ses romans. Le lecteur s’y retrouve. C’est touchant, transversal. De là aussi naît l’envie du monde du cinéma de porter son œuvre à l’écran. Il a été beaucoup adapté.

J’ai d’abord élagué certaines des histoires du roman Les vents contraires" car les personnages en vivent beaucoup. Mais il était essentiel que Paul Anderen, le pilier central, soit très entouré. Anderen, ça veut dire « les autres » en allemand. Ses rencontres l’aident à gravir des paliers et à s’en sortir un peu plus. Chacun a une histoire qui interagit avec la sienne. Ils participent tous à sa reconstruction. J’ai ensuite travaillé sur sa progression psychologique jusqu’à atteindre son point Z : l’échappatoire. Du roman, j’ai essayé de garder cette espèce de spirale qui broie le personnage principal. En musique, on appelle ça une loop. C’est comme une mélodie qui passe en boucle, une pensée qu’on ressasse sans cesse. Paul ne peut pas faire le deuil de sa femme. Il ne sait rien sur sa disparition. Il touche le fond mais doit absolument tenir pour ses enfants.

Isabelle CarréLe choix des acteurs
Contrairement à mon premier film, écrit pour Benoît Magimel et Sami Bouajila, cette fois je n’ai pas pensé à des acteurs en particulier. Je me suis concentré sur l’histoire en me disant que le comédien le plus à même de jouer Paul s’imposerait ensuite. Mais les choses n’arrivent pas forcément par hasard !

Doucement, sûrement et sans doute parce qu’on avait déjà travaillé ensemble, il était indéniable que Benoît se glisserait dans la peau du personnage principal. Benoît Magimel est une étoile noire dans le film. Il est confronté à des personnages très solaires. Je ne voulais pas l’enfermer entre des acteurs monochromes. Je suis ravi qu’il ait Antoine Duley, Ramzy Bedia, Bouli Lanners, Isabelle Carré et Audrey Tautou comme partenaires. Face à un tel cast on ne peut pas dire : « Encore un film d’auteur ou toujours les mêmes acteurs de comédie ! ». On est constamment dans le contraste, jamais ton sur ton.

J’avais envie d’une actrice gracieuse pour jouer Sarah. Audrey Tautou a cette qualité. Son personnage sort trop vite de la vie de Paul, son mari à l’écran. Or, ce couple s’aimait. Dans le roman, Sarah est évoquée sous forme de souvenirs. Mais dans le film, dès le début, elle a une scène avec dialogues. On n’utilise pas de voix off. C’est la dernière fois où elle voit son mari et ses enfants. C’est formidable qu’Audrey l’incarne : on a envie qu’ils se retrouvent ! Étant donné l’actrice qu’elle est devenue on s’identifie à elle. On a tout de suite de l’empathie pour elle et pour son couple. Et puis je n’avais jamais vu Audrey en mère de famille dans un film. Sa maturité lui permet désormais de se glisser dans un tel rôle.

Ramzy BédiaDans le roman le déménageur est grand, efflanqué. Ce rôle était fait pour Ramzy. J’avais envie que le personnage soit un « rebeu », qu’il n’y ait pas que des Bretons blonds aux yeux bleus dans le film, que la mixité de la société française soit représentée. Et puis je voulais un acteur fragile, touchant. Pendant que j’écrivais le scénario j’ai croisé Ramzy par hasard. J’ai eu un déclic. Je me suis dit : « C’est lui ! Il me le faut absolument ». Il m’a avoué n’avoir jamais tourné de films sérieux car il avait les jetons. Puis il m’a dit : « Je le fais pour toi ! ». Il s’est vraiment lâché et investi à 100% dans le rôle. Il m’a fait un très beau cadeau.

Une actrice aussi virtuose qu’Isabelle Carré dans la peau d’un flic, c’est du jamais vu ! Elle en incarne un à visage humain, loin de ceux qu’on croise trop souvent dans les films avec des tronches de méchants ou de durs. Pour ce rôle, je cherchais le pendant féminin d’Audrey Tautou. Je voulais qu’on puisse imaginer que, pourquoi pas, Paul envisage de refaire sa vie avec elle.

Pour le rôle d’Alex, le frère de Paul, je rêvais d’un acteur truculent, drôle et profond aussi. Cette dimension qui faisait la force de Michel Serrault, on la retrouve chez Antoine Duléry Plus il vieillit plus il se bonifie ! Je voulais aussi un acteur très différent physiquement de Benoît Magimel. Créer un duo m’importait plus que de chercher une fratrie avec des ressemblances de traits. L’énergie des deux frères ne devait pas être la même car leurs caractères sont quasiment opposés.

J’ai vu beaucoup de comédiennes de 19 ans pour le rôle de Justine. Mon choix s’est très vite porté sur Marie-Ange Casta. Mes critères étaient qu’elle puisse être rebelle à l’écran, un peu punky, mais jamais vulgaire, qu’elle ait de la grâce et de la fraîcheur. Justine est séduisante. Ce n’est pas une fille légère, mais une gamine pas tout à fait finie qui se cherche. Je voulais que l’attirance physique qu’éprouve Paul à son égard soit un peu gênante, qu’aucune relation amoureuse ne puisse se construire.

Bouli Lanners est l’acteur qui jouerait au mieux le personnage de Bréhel ! Je l’avais en tête en écrivant. J’avais besoin d’une bonhommie, d’une vraie gentillesse, d’une simplicité pour le rôle de Bréhel. C’est un type complètement démuni qui a tout perdu. Il ne fallait pas qu’il soit pathétique mais très digne, qu’il ait de l’humour, qu’il ait suffisamment de recul pour rire de son histoire et ne pas la prendre au tragique. Ce personnage devait tout le temps avoir de l’espoir et une force de vie qui le pousse à croire qu’il va s’en sortir. Il y croit d’ailleurs tellement qu’il s’en sort.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Donoma" de Djinn Carrénard
"The lady" de Luc Besson
"L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret
"L'ordre et la morale" de Mathieu Kassovitz
"Toutes nos envies" de Philippe Lioret
"La source des femmes" de Radu Mihaileanu
"L'exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Polisse" de Maïwenn
 "The artist" de Michel Hazanavicius

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !
 

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Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
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Des vents contraires de Jalil LespertZoom nouveauté : "Des vents contraires" de Jalil Lespert

L'histoire
La vie de Paul bascule le jour où sa femme Sarah disparaît subitement. Après une année de recherches infructueuses, Paul est un homme brisé, rongé par le doute et la culpabilité. Sa dernière chance est peut-être de tout reprendre à zéro : déménager avec ses deux enfants à Saint-Malo, la ville où il a grandi. Mais des rencontres inattendues vont donner à ce nouveau départ une tournure qu’il n’imaginait pas.
Un film de Jalil Lespert avec Isabelle Carré, Antoine Duléry, Ramzy Bedia, Bouli Lanners, Audrey Tautou, Marie-Ange Casta, Daniel Duval.

 

Bonus : propos de Jalil Lespert, réalisateur du film

Sa complicité avec Olivier Adam
Comme Olivier Adam avait bien aimé mon premier long-métrage et que nous sommes de la même génération, il m’a proposé de lire son roman. C’était en 2008. "Des vents contraires" m’a tout de suite plu. Il m’a alors expliqué qu’un projet d’adaptation pour le cinéma était en cours mais que personne n’avait acquis les droits. Plusieurs noms de réalisateurs lui avaient été proposés. Il en avait suggéré d’autres. Il m’a avoué qu’il pensait à moi. J’ai dit banco direct !
Du roman, je tenais absolument à conserver deux aspects. Tout d’abord, c’est une histoire de cœur qui palpite. Il est question de la relation d’un père avec ses deux enfants. L’essentiel du film est là. Ensuite, je voulais aborder la reconstruction d’un homme malgré le deuil impossible de sa femme disparue et sa renaissance grâce aux autres. L’idée c’est que, même si on ne s’en rend pas compte, on a toujours besoin d’autrui.

Benoit Magimel et Audrey TautouMa première rencontre avec Olivier Adam remonte à 2002. J’avais adoré son troisième roman : « Poids léger ». J’ai cherché à le rencontrer pour lui faire part de mon enthousiasme et voir si une adaptation pour le cinéma était envisageable. Je ne savais pas encore si c’était pour jouer dedans ou pour réaliser le film. Mais les droits étaient déjà pris (le film de Jean-Pierre Améris est sorti en juin 2004). Nous sommes restés en contact. En 2003 il m’a invité à lire des lettres de fusillés lors du festival « Les Correspondances » qu’il organisait à Manosque. En 2004 il m’a envoyé un recueil de nouvelles qu’il venait de publier ("Passer l’hiver"). Une d’entre elles m’a touché. Elle parlait d’un jeune type qui sort de prison. Je l’ai adaptée pour en faire mon deuxième court-métrage ("De retour").
Olivier et moi-même partageons des auteurs référents en littérature, tels que Raymond Carver ou John Fante qui nous ont touchés à l’adolescence. Ils parlent de l’ordinaire sans condescendance, avec une certaine forme de beauté à l’intérieur de cet ordinaire. Olivier lui aussi dépeint des individus lambdas dans ses livres, tous confrontés à des situations hors du commun. Ce mélange frontal entre ordinaire et extraordinaire donne toute la dimension romanesque et fictionnelle à ses romans. Le lecteur s’y retrouve. C’est touchant, transversal. De là aussi naît l’envie du monde du cinéma de porter son œuvre à l’écran. Il a été beaucoup adapté.

J’ai d’abord élagué certaines des histoires du roman Les vents contraires" car les personnages en vivent beaucoup. Mais il était essentiel que Paul Anderen, le pilier central, soit très entouré. Anderen, ça veut dire « les autres » en allemand. Ses rencontres l’aident à gravir des paliers et à s’en sortir un peu plus. Chacun a une histoire qui interagit avec la sienne. Ils participent tous à sa reconstruction. J’ai ensuite travaillé sur sa progression psychologique jusqu’à atteindre son point Z : l’échappatoire. Du roman, j’ai essayé de garder cette espèce de spirale qui broie le personnage principal. En musique, on appelle ça une loop. C’est comme une mélodie qui passe en boucle, une pensée qu’on ressasse sans cesse. Paul ne peut pas faire le deuil de sa femme. Il ne sait rien sur sa disparition. Il touche le fond mais doit absolument tenir pour ses enfants.

Isabelle CarréLe choix des acteurs
Contrairement à mon premier film, écrit pour Benoît Magimel et Sami Bouajila, cette fois je n’ai pas pensé à des acteurs en particulier. Je me suis concentré sur l’histoire en me disant que le comédien le plus à même de jouer Paul s’imposerait ensuite. Mais les choses n’arrivent pas forcément par hasard !

Doucement, sûrement et sans doute parce qu’on avait déjà travaillé ensemble, il était indéniable que Benoît se glisserait dans la peau du personnage principal. Benoît Magimel est une étoile noire dans le film. Il est confronté à des personnages très solaires. Je ne voulais pas l’enfermer entre des acteurs monochromes. Je suis ravi qu’il ait Antoine Duley, Ramzy Bedia, Bouli Lanners, Isabelle Carré et Audrey Tautou comme partenaires. Face à un tel cast on ne peut pas dire : « Encore un film d’auteur ou toujours les mêmes acteurs de comédie ! ». On est constamment dans le contraste, jamais ton sur ton.

J’avais envie d’une actrice gracieuse pour jouer Sarah. Audrey Tautou a cette qualité. Son personnage sort trop vite de la vie de Paul, son mari à l’écran. Or, ce couple s’aimait. Dans le roman, Sarah est évoquée sous forme de souvenirs. Mais dans le film, dès le début, elle a une scène avec dialogues. On n’utilise pas de voix off. C’est la dernière fois où elle voit son mari et ses enfants. C’est formidable qu’Audrey l’incarne : on a envie qu’ils se retrouvent ! Étant donné l’actrice qu’elle est devenue on s’identifie à elle. On a tout de suite de l’empathie pour elle et pour son couple. Et puis je n’avais jamais vu Audrey en mère de famille dans un film. Sa maturité lui permet désormais de se glisser dans un tel rôle.

Ramzy BédiaDans le roman le déménageur est grand, efflanqué. Ce rôle était fait pour Ramzy. J’avais envie que le personnage soit un « rebeu », qu’il n’y ait pas que des Bretons blonds aux yeux bleus dans le film, que la mixité de la société française soit représentée. Et puis je voulais un acteur fragile, touchant. Pendant que j’écrivais le scénario j’ai croisé Ramzy par hasard. J’ai eu un déclic. Je me suis dit : « C’est lui ! Il me le faut absolument ». Il m’a avoué n’avoir jamais tourné de films sérieux car il avait les jetons. Puis il m’a dit : « Je le fais pour toi ! ». Il s’est vraiment lâché et investi à 100% dans le rôle. Il m’a fait un très beau cadeau.

Une actrice aussi virtuose qu’Isabelle Carré dans la peau d’un flic, c’est du jamais vu ! Elle en incarne un à visage humain, loin de ceux qu’on croise trop souvent dans les films avec des tronches de méchants ou de durs. Pour ce rôle, je cherchais le pendant féminin d’Audrey Tautou. Je voulais qu’on puisse imaginer que, pourquoi pas, Paul envisage de refaire sa vie avec elle.

Pour le rôle d’Alex, le frère de Paul, je rêvais d’un acteur truculent, drôle et profond aussi. Cette dimension qui faisait la force de Michel Serrault, on la retrouve chez Antoine Duléry Plus il vieillit plus il se bonifie ! Je voulais aussi un acteur très différent physiquement de Benoît Magimel. Créer un duo m’importait plus que de chercher une fratrie avec des ressemblances de traits. L’énergie des deux frères ne devait pas être la même car leurs caractères sont quasiment opposés.

J’ai vu beaucoup de comédiennes de 19 ans pour le rôle de Justine. Mon choix s’est très vite porté sur Marie-Ange Casta. Mes critères étaient qu’elle puisse être rebelle à l’écran, un peu punky, mais jamais vulgaire, qu’elle ait de la grâce et de la fraîcheur. Justine est séduisante. Ce n’est pas une fille légère, mais une gamine pas tout à fait finie qui se cherche. Je voulais que l’attirance physique qu’éprouve Paul à son égard soit un peu gênante, qu’aucune relation amoureuse ne puisse se construire.

Bouli Lanners est l’acteur qui jouerait au mieux le personnage de Bréhel ! Je l’avais en tête en écrivant. J’avais besoin d’une bonhommie, d’une vraie gentillesse, d’une simplicité pour le rôle de Bréhel. C’est un type complètement démuni qui a tout perdu. Il ne fallait pas qu’il soit pathétique mais très digne, qu’il ait de l’humour, qu’il ait suffisamment de recul pour rire de son histoire et ne pas la prendre au tragique. Ce personnage devait tout le temps avoir de l’espoir et une force de vie qui le pousse à croire qu’il va s’en sortir. Il y croit d’ailleurs tellement qu’il s’en sort.
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Autres films toujours à l'affiche :

"Donoma" de Djinn Carrénard
"The lady" de Luc Besson
"L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret
"L'ordre et la morale" de Mathieu Kassovitz
"Toutes nos envies" de Philippe Lioret
"La source des femmes" de Radu Mihaileanu
"L'exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Polisse" de Maïwenn
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