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Mercredi cinéma : "Belles familles" de Jean-Paul Rappeneau avec Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche…

Publié le : 14-10-2015

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône 

 

BELES FAMILLES de Jean-Paul RappeneauZoom nouveauté : "Belles familles" de Jean-Paul Rappeneau

L'histoire
Jérôme Varenne, qui vit à Shanghai, est de passage à Paris. Il apprend que la maison de famille d’Ambray où il a grandi est au cœur d’unconflit local. Il décide de se rendre sur place pour le résoudre. Cette échappée provinciale changera sa vie…
Un film de Mathieu Amalric avec Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche, Nicole Garcia, Karin Viard, Guillaume de Tonquédec, André Dussollier…

>> Bande annonce.

 

Bonus : propos de Jean-Paul Rappeneau, réalisateur du film

Cela faisait dix ans que vous n’aviez pas tourné…
Normalement, je mets cinq ans à faire un film, une sorte de plan quinquennal involontaire... Je n’ai jamais un film d’avance, à chaque fois je repars à zéro. Là, j’ai laissé passer deux fois cinq ans BELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaudepuis "Bon Voyage", parce qu’entre temps il y a un film qui ne s’est pas fait, un film que j’avais longuement écrit et préparé, et qui, faute de financements, a été annulé deux mois avant le tournage. C’est la première fois que cela m’arrivait. Je traversais donc un moment de déprime. Je comprends que le cinéma a changé, que les films que j’avais aimé faire coûteraient trop cher aujourd’hui, et je me mets à la recherche d’un sujet plus simple.
Je repense à une histoire que j’avais souvent racontée sans aller plus loin que la première partie. L’histoire d’un homme qui partait vers le Midi, avec une jeune femme qui était peut-être sa fiancée, enfin, quelqu’un de nouveau dans sa vie. Ils roulent vers la Côte d’Azur et, sur la route, à mi-chemin, il voit qu’en fait ils ne sont pas loin d’un endroit où il a passé son enfance. Il dit à cette femme : « Mais au fond allons-y, je vais t’emmener voir la maison où j’ai vécu ». Il y allait, il trouvait la maison. Tout avait changé, et dans cette maison, vivait une jeune fille…

Donc, vous aviez déjà un homme, deux femmes, une maison. Qu’est-ce qui manquait ?
En fait, dans les films que j’ai réalisés jusqu’alors, il y avait toujours, au départ, une accroche très forte. Dans "La vie de château", un agent secret se cache dans la cave pour préparer le Débarquement. Dans «"Les mariés de l’An Deux", un homme va se marier en Amérique, on découvre qu’il est déjà marié en France. Ca démarrait sur les chapeaux de roue. Là, après l’expérience triste du film annulé, je me suis dit : « Mais pourquoi convoquer les BELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaugrandes eaux tout de suite ? Pourquoi ne pas démarrer en douceur ? ». J’ai rencontré Jacques Fieschi, je lui ai parlé de plusieurs idées, et quand je lui ai raconté cette histoire de la maison, il s’est arrêté : « Ah ça, c’est pas mal ». « Ben oui, mais qu’est-ce qui se passe après ? ». «Tu verras, mais déjà c’est pas mal ».

Et cette maison est devenue la vôtre.

Assez vite je me suis dit : « Bon, le moment est venu : arrêtons de tourner autour du pot. Il est temps que je revienne un jour dans la province où je suis né et où j’ai passé dix-huit années, avant de monter à Paris pourfaire des études ». Quand j’y retourne aujourd’hui, la maison où j’ai vécu n’existe plus. Il y avait un parc, mais les arbres ont été rasés. A la place, il y a un bloc de béton, un monolithe qu’on dirait tombé du ciel, comme dans un film de Kubrick. Un immeuble ! Pourtant, à côté, rien n’a changé, le vieux quartier est le même. Ca me plaît beaucoup, parce que la maison existe encore, mais uniquement dans ma tête. Elle est comme intouchable. Dans ma mémoire, j’ai tout. Je sais combien de marches il faut monter pour être au premier, la longueur du couloir à droite… C’est ce qui nous a guidés dans nos repérages d’ailleurs. Quand on cherchait la maison, je pouvais dire, sur un décor : « C’est ça ! ».

IBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaul y avait l’idée de rentrer chez vous.
Exactement. C’est une idée qui hante beaucoup de cinéastes. Bertrand Tavernier, dès son premier film, retourne à Lyon, sa ville natale. Arnaud Desplechin est revenu une nouvelle fois à Roubaix, avec "Trois souvenirs de ma jeunesse". Et Tim Burton dans "Edward aux mains d’argent" revisitait Burbank, la banlieue de Los Angeles où il est né. Il disait : « On peut aller où on veut, on ne quitte jamais l’endroit où on a grandi ». C’est ce que je répétais à mes co-scénaristes, Julien, mon fils, puis Philippe Le Guay, qui nous a rejoints. Au fond il y a toujours eu des maisons dans mes films. Dans "La vie de château", la maison était devenue un manoir. Et pourquoi j’ai fait "Le Sauvage" ? Parce qu’il y avait une maison en bois avec un ponton, sur une île, où un homme s’était retiré pour vivre seul. Dans "Tout feu tout flamme", j’ai imaginé un ancien casino au bord du lac Léman, ce qui n’existe pas. Cette fois, l’idée était de tourner une sorte d’autobiographie imaginaire puisqu’au fond, dans ce qui est raconté, tout a un lien avec moi mais rien n’a de lien avec ma véritable vie. En fait, si on se met à chercher vraiment, on trouve des correspondances bien sûr, mais aussi des choses arrivées dans d’autres familles, ou liées à d’autres encore…

C’est l’esprit plus que la lettre ?
Oui, c’est un roman familial imaginaire. Mais je voulais que la ville aussi soit imaginaire. C’est pour cela qu’on a tourné dans plusieurs lieux, c’est un mélange. Quand je retourne dans la ville où je suis né, je la reconnais mal, jBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaue traverse ces zones commerciales infinies, et je vois sur les collines les tours qui entourent la ville, comme celle où vit Gilles Lellouche dans le film. Il y avait l’idée de montrer la France d’aujourd’hui mêlée à celle d’hier. Une province des années cinquante, dans le grand bain de la mondialisation. Ce garçon qui revient a vécu longtemps ailleurs, en Chine. Il vit avec une brillante jeune Chinoise qui, venue de sa campagne, est sortie major de sa promotion à l’Institut de Technologie de Pékin. Ensuite, elle est allée à Shanghai, elle a rencontré Jérôme. Ensemble, ils ont créé une start-up, et ils viennent en Europe pour signer un accord avec un grand groupe anglais. Tout ça est suggéré dans le film, pas vraiment expliqué, mais tout est vrai. Le monde flotte autour de la petite ville. Les moyens de communication modernes jouent leur rôle. C’est Bertrand Tavernier qui, en voyant le film, a dit : « C’est la première utilisation du portable comme Feydeau l’aurait fait ! ».
En avançant dans l’écriture, je voyais bien que cela n’allait pas partir, comme je l’ai dit tout à l’heure, sur les chapeaux de roue, qu’en fait on allait rentrer progressivement dans des ambiances et que, par couches successives, ces ambiances finiraient par faire sujet. C’est ça qui m’a intéressé, c’était le défi. Ne pas se lancer tout de suite dans une comédie à gags, mais dans un monde où l’on serait pris peu à peu dans les fils qui se tissent entre les personnages. On les découvre, les uns après les autres, avec leurs vies, leurs désirs et leurs failles. Et à la fin, musicalement, on va vers quelque chose qui est le climax du film, dans ce festival de musique autour du concerto no 1 de Schumann. On est, dans ce final, à la limite de l’opéra que j’aime tant.

VBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneauous avez laissé plus de place à l’émotion ?
Le film au tournage est devenu plus drôle et en même temps plus émouvant que ce que j’imaginais au départ. Ce que j’aime beaucoup dans l’histoire c’est que ces "Belles familles3 sont au pluriel. Il y a une famille bien sûr, mais surtout une deuxième famille… Et je peux vous dire que dans ma ville natale, on ne parlait que de ces histoires-là. Ceux qui ont vu le film et qui connaissent la ville m’ont dit : « Ah mais là ca ressemble à l’histoire de … ? ». « Mais oui, c’est ça ! ». Il faut dire que j’ai eu une gaîté à écrire, parce que j’étais chez moi. Tout, je connaissais tout ! Les personnages ressemblent tous à des gens que j’ai connus. Les petites et les grandes aventures, je sais qu’elles sont arrivées à untel, à moi, à d’autres. Il ne s’agissait pas d’inventer à tout prix…
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône 

 

BELES FAMILLES de Jean-Paul RappeneauZoom nouveauté : "Belles familles" de Jean-Paul Rappeneau

L'histoire
Jérôme Varenne, qui vit à Shanghai, est de passage à Paris. Il apprend que la maison de famille d’Ambray où il a grandi est au cœur d’unconflit local. Il décide de se rendre sur place pour le résoudre. Cette échappée provinciale changera sa vie…
Un film de Mathieu Amalric avec Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche, Nicole Garcia, Karin Viard, Guillaume de Tonquédec, André Dussollier…

>> Bande annonce.

 

Bonus : propos de Jean-Paul Rappeneau, réalisateur du film

Cela faisait dix ans que vous n’aviez pas tourné…
Normalement, je mets cinq ans à faire un film, une sorte de plan quinquennal involontaire... Je n’ai jamais un film d’avance, à chaque fois je repars à zéro. Là, j’ai laissé passer deux fois cinq ans BELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaudepuis "Bon Voyage", parce qu’entre temps il y a un film qui ne s’est pas fait, un film que j’avais longuement écrit et préparé, et qui, faute de financements, a été annulé deux mois avant le tournage. C’est la première fois que cela m’arrivait. Je traversais donc un moment de déprime. Je comprends que le cinéma a changé, que les films que j’avais aimé faire coûteraient trop cher aujourd’hui, et je me mets à la recherche d’un sujet plus simple.
Je repense à une histoire que j’avais souvent racontée sans aller plus loin que la première partie. L’histoire d’un homme qui partait vers le Midi, avec une jeune femme qui était peut-être sa fiancée, enfin, quelqu’un de nouveau dans sa vie. Ils roulent vers la Côte d’Azur et, sur la route, à mi-chemin, il voit qu’en fait ils ne sont pas loin d’un endroit où il a passé son enfance. Il dit à cette femme : « Mais au fond allons-y, je vais t’emmener voir la maison où j’ai vécu ». Il y allait, il trouvait la maison. Tout avait changé, et dans cette maison, vivait une jeune fille…

Donc, vous aviez déjà un homme, deux femmes, une maison. Qu’est-ce qui manquait ?
En fait, dans les films que j’ai réalisés jusqu’alors, il y avait toujours, au départ, une accroche très forte. Dans "La vie de château", un agent secret se cache dans la cave pour préparer le Débarquement. Dans «"Les mariés de l’An Deux", un homme va se marier en Amérique, on découvre qu’il est déjà marié en France. Ca démarrait sur les chapeaux de roue. Là, après l’expérience triste du film annulé, je me suis dit : « Mais pourquoi convoquer les BELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaugrandes eaux tout de suite ? Pourquoi ne pas démarrer en douceur ? ». J’ai rencontré Jacques Fieschi, je lui ai parlé de plusieurs idées, et quand je lui ai raconté cette histoire de la maison, il s’est arrêté : « Ah ça, c’est pas mal ». « Ben oui, mais qu’est-ce qui se passe après ? ». «Tu verras, mais déjà c’est pas mal ».

Et cette maison est devenue la vôtre.

Assez vite je me suis dit : « Bon, le moment est venu : arrêtons de tourner autour du pot. Il est temps que je revienne un jour dans la province où je suis né et où j’ai passé dix-huit années, avant de monter à Paris pourfaire des études ». Quand j’y retourne aujourd’hui, la maison où j’ai vécu n’existe plus. Il y avait un parc, mais les arbres ont été rasés. A la place, il y a un bloc de béton, un monolithe qu’on dirait tombé du ciel, comme dans un film de Kubrick. Un immeuble ! Pourtant, à côté, rien n’a changé, le vieux quartier est le même. Ca me plaît beaucoup, parce que la maison existe encore, mais uniquement dans ma tête. Elle est comme intouchable. Dans ma mémoire, j’ai tout. Je sais combien de marches il faut monter pour être au premier, la longueur du couloir à droite… C’est ce qui nous a guidés dans nos repérages d’ailleurs. Quand on cherchait la maison, je pouvais dire, sur un décor : « C’est ça ! ».

IBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaul y avait l’idée de rentrer chez vous.
Exactement. C’est une idée qui hante beaucoup de cinéastes. Bertrand Tavernier, dès son premier film, retourne à Lyon, sa ville natale. Arnaud Desplechin est revenu une nouvelle fois à Roubaix, avec "Trois souvenirs de ma jeunesse". Et Tim Burton dans "Edward aux mains d’argent" revisitait Burbank, la banlieue de Los Angeles où il est né. Il disait : « On peut aller où on veut, on ne quitte jamais l’endroit où on a grandi ». C’est ce que je répétais à mes co-scénaristes, Julien, mon fils, puis Philippe Le Guay, qui nous a rejoints. Au fond il y a toujours eu des maisons dans mes films. Dans "La vie de château", la maison était devenue un manoir. Et pourquoi j’ai fait "Le Sauvage" ? Parce qu’il y avait une maison en bois avec un ponton, sur une île, où un homme s’était retiré pour vivre seul. Dans "Tout feu tout flamme", j’ai imaginé un ancien casino au bord du lac Léman, ce qui n’existe pas. Cette fois, l’idée était de tourner une sorte d’autobiographie imaginaire puisqu’au fond, dans ce qui est raconté, tout a un lien avec moi mais rien n’a de lien avec ma véritable vie. En fait, si on se met à chercher vraiment, on trouve des correspondances bien sûr, mais aussi des choses arrivées dans d’autres familles, ou liées à d’autres encore…

C’est l’esprit plus que la lettre ?
Oui, c’est un roman familial imaginaire. Mais je voulais que la ville aussi soit imaginaire. C’est pour cela qu’on a tourné dans plusieurs lieux, c’est un mélange. Quand je retourne dans la ville où je suis né, je la reconnais mal, jBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneaue traverse ces zones commerciales infinies, et je vois sur les collines les tours qui entourent la ville, comme celle où vit Gilles Lellouche dans le film. Il y avait l’idée de montrer la France d’aujourd’hui mêlée à celle d’hier. Une province des années cinquante, dans le grand bain de la mondialisation. Ce garçon qui revient a vécu longtemps ailleurs, en Chine. Il vit avec une brillante jeune Chinoise qui, venue de sa campagne, est sortie major de sa promotion à l’Institut de Technologie de Pékin. Ensuite, elle est allée à Shanghai, elle a rencontré Jérôme. Ensemble, ils ont créé une start-up, et ils viennent en Europe pour signer un accord avec un grand groupe anglais. Tout ça est suggéré dans le film, pas vraiment expliqué, mais tout est vrai. Le monde flotte autour de la petite ville. Les moyens de communication modernes jouent leur rôle. C’est Bertrand Tavernier qui, en voyant le film, a dit : « C’est la première utilisation du portable comme Feydeau l’aurait fait ! ».
En avançant dans l’écriture, je voyais bien que cela n’allait pas partir, comme je l’ai dit tout à l’heure, sur les chapeaux de roue, qu’en fait on allait rentrer progressivement dans des ambiances et que, par couches successives, ces ambiances finiraient par faire sujet. C’est ça qui m’a intéressé, c’était le défi. Ne pas se lancer tout de suite dans une comédie à gags, mais dans un monde où l’on serait pris peu à peu dans les fils qui se tissent entre les personnages. On les découvre, les uns après les autres, avec leurs vies, leurs désirs et leurs failles. Et à la fin, musicalement, on va vers quelque chose qui est le climax du film, dans ce festival de musique autour du concerto no 1 de Schumann. On est, dans ce final, à la limite de l’opéra que j’aime tant.

VBELES FAMILLES de Jean-Paul Rappeneauous avez laissé plus de place à l’émotion ?
Le film au tournage est devenu plus drôle et en même temps plus émouvant que ce que j’imaginais au départ. Ce que j’aime beaucoup dans l’histoire c’est que ces "Belles familles3 sont au pluriel. Il y a une famille bien sûr, mais surtout une deuxième famille… Et je peux vous dire que dans ma ville natale, on ne parlait que de ces histoires-là. Ceux qui ont vu le film et qui connaissent la ville m’ont dit : « Ah mais là ca ressemble à l’histoire de … ? ». « Mais oui, c’est ça ! ». Il faut dire que j’ai eu une gaîté à écrire, parce que j’étais chez moi. Tout, je connaissais tout ! Les personnages ressemblent tous à des gens que j’ai connus. Les petites et les grandes aventures, je sais qu’elles sont arrivées à untel, à moi, à d’autres. Il ne s’agissait pas d’inventer à tout prix…
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