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Mercredi cinéma : "3 jours à Quiberon" d'Emily Atef avec Marie Bäumer

Publié le : 13-06-2018

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

3 Jours à Quiberon de Emily AtefSortie de la semaine (13 juin 2018) : "3 jours à Quiberon" d'Emily Atef

L'histoire
1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l’ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand "Stern", pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui se livre sur ses souffrances de mère et d’actrice, mais trouve aussi dans sa relation affectueuse avec Lebeck une forme d’espoir et d’apaisement.
Un film d'Emily Atef avec Marie Bäumer, Birgit Minichmayr, Charly Hübner, Robert Gwisdek, Denis Lavant

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de la réalisatrice Emily Atef

Comme spectatrice, j’ai d’abord connu la Romy française. D’ailleurs, j’ai vu les "Sissi" pour la première fois il y a quelques mois seulement. Parmi ses films, ceux de Sautet sont ceux qui m’ont le plus touchée, je les ai vus dans mon adolescence. "Une histoire simple" (1978), c’est magnifique. Même dans les "Sissi", ces films poussiéreux, conventionnels, elle atteint une profondeur incroyable dans la tristesse et elle exprime aussi une joie de vivre intense… Elle est toujours, toujours dans le vrai.

3 Jours à Quiberon de Emily AtefRomy Schneider a quitté l’école à quatorze ans, enchaîné les films, elle n’a jamais eu une expérience normale de la jeunesse, de l’insouciance. Elle n’avait pas de foyer, de havre de paix. Elle a toujours aspiré à ça : trouver une maison. Au moment où se passe le film, elle venait de divorcer de Daniel Biasini ; David, son fils, ne voulait pas vivre avec elle et elle devait beaucoup d’argent au fisc. Elle était en détresse. C’était quelqu’un qui avait des hauts et des bas vertigineux mais ce n’était pas une victime. J’ai été attirée par ça, cette fragilité-là, c’est un thème que l’on retrouve dans la plupart de mes films.

3 Jours à Quiberon de Emily AtefJ’ai rencontré plusieurs fois Robert Lebeck, avant sa mort en 2014. Il a été d’une aide précieuse. Sa femme et lui m’ont donné toutes les pellicules des photos prises à Quiberon. J’avais 600 photos que personne n’avait jamais vues, y compris des photos privées, des photos des autres personnages et des lieux bien sûr… Un matériau extraordinaire !
Michael Jürgs, le journaliste, s’est montré très disponible. Sa mémoire des événements était excellente, il était le plus jeune du groupe et d’ailleurs, il travaille toujours. J’ai gardé certains passages de l’interview mais j’en ai aussi écrit d’autres. J’avais besoin de cette liberté-là par rapport aux événements réels pour atteindre la vérité du personnage.
J’ai également rencontré l’amie de Romy Schneider qui était présente à Quiberon. Elle ne voulait pas que son personnage apparaisse dans le film, elle refusait d’être nommée. Or, je tenais énormément à avoir en contrepoint cette féminité, cette présence issue d’un autre monde que celui du show-business. Je ne voulais pas que le film se résume à « Romy et les hommes », ou « Romy et la presse ». Alors j’ai demandé à cette femme si elle acceptait que j’invente complètement un personnage. Elle a dit oui et c’est devenu Hilde, une copine d’enfance avec qui Romy a une intimité profonde qui remonte à l’Autriche. J’ai écrit le rôle exprès pour Birgit Minichmayr, une actrice formidable. Hilde, c’est un peu 3 Jours à Quiberon de Emily Atefmoi. Je me reconnais dans son rapport à l’amitié, cette intimité très féminine où on peut prendre un bain ou dormir ensemble. Comme elle, j’aurais envie de dire à Romy d’arrêter de boire, d’arrêter de tout donner à un journaliste hostile, je souffre de voir son autodestruction… Elle a les pieds sur terre, elle est dans la normalité : tout ce que Romy n’a pas et dont elle aurait eu besoin.
Je voulais raconter les quatre points de vue, montrer la perspective de chacun. Et aussi toucher les gens plus jeunes, qui peut-être ne connaissent pas encore Romy. Les problèmes de cette femme qui cherche à tout concilier, sa vie privée, son rôle de mère, son travail, tout ça est très moderne. C’est aussi un film sur l’éthique. Le journaliste est prêt à tout pour obtenir son interview mais au bout du compte, ces trois jours changent complètement sa vision des choses. Et il ne fera plus jamais son métier de la même façon.
(extrait dossier de presse)

 

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

3 Jours à Quiberon de Emily AtefSortie de la semaine (13 juin 2018) : "3 jours à Quiberon" d'Emily Atef

L'histoire
1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l’ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand "Stern", pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui se livre sur ses souffrances de mère et d’actrice, mais trouve aussi dans sa relation affectueuse avec Lebeck une forme d’espoir et d’apaisement.
Un film d'Emily Atef avec Marie Bäumer, Birgit Minichmayr, Charly Hübner, Robert Gwisdek, Denis Lavant

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de la réalisatrice Emily Atef

Comme spectatrice, j’ai d’abord connu la Romy française. D’ailleurs, j’ai vu les "Sissi" pour la première fois il y a quelques mois seulement. Parmi ses films, ceux de Sautet sont ceux qui m’ont le plus touchée, je les ai vus dans mon adolescence. "Une histoire simple" (1978), c’est magnifique. Même dans les "Sissi", ces films poussiéreux, conventionnels, elle atteint une profondeur incroyable dans la tristesse et elle exprime aussi une joie de vivre intense… Elle est toujours, toujours dans le vrai.

3 Jours à Quiberon de Emily AtefRomy Schneider a quitté l’école à quatorze ans, enchaîné les films, elle n’a jamais eu une expérience normale de la jeunesse, de l’insouciance. Elle n’avait pas de foyer, de havre de paix. Elle a toujours aspiré à ça : trouver une maison. Au moment où se passe le film, elle venait de divorcer de Daniel Biasini ; David, son fils, ne voulait pas vivre avec elle et elle devait beaucoup d’argent au fisc. Elle était en détresse. C’était quelqu’un qui avait des hauts et des bas vertigineux mais ce n’était pas une victime. J’ai été attirée par ça, cette fragilité-là, c’est un thème que l’on retrouve dans la plupart de mes films.

3 Jours à Quiberon de Emily AtefJ’ai rencontré plusieurs fois Robert Lebeck, avant sa mort en 2014. Il a été d’une aide précieuse. Sa femme et lui m’ont donné toutes les pellicules des photos prises à Quiberon. J’avais 600 photos que personne n’avait jamais vues, y compris des photos privées, des photos des autres personnages et des lieux bien sûr… Un matériau extraordinaire !
Michael Jürgs, le journaliste, s’est montré très disponible. Sa mémoire des événements était excellente, il était le plus jeune du groupe et d’ailleurs, il travaille toujours. J’ai gardé certains passages de l’interview mais j’en ai aussi écrit d’autres. J’avais besoin de cette liberté-là par rapport aux événements réels pour atteindre la vérité du personnage.
J’ai également rencontré l’amie de Romy Schneider qui était présente à Quiberon. Elle ne voulait pas que son personnage apparaisse dans le film, elle refusait d’être nommée. Or, je tenais énormément à avoir en contrepoint cette féminité, cette présence issue d’un autre monde que celui du show-business. Je ne voulais pas que le film se résume à « Romy et les hommes », ou « Romy et la presse ». Alors j’ai demandé à cette femme si elle acceptait que j’invente complètement un personnage. Elle a dit oui et c’est devenu Hilde, une copine d’enfance avec qui Romy a une intimité profonde qui remonte à l’Autriche. J’ai écrit le rôle exprès pour Birgit Minichmayr, une actrice formidable. Hilde, c’est un peu 3 Jours à Quiberon de Emily Atefmoi. Je me reconnais dans son rapport à l’amitié, cette intimité très féminine où on peut prendre un bain ou dormir ensemble. Comme elle, j’aurais envie de dire à Romy d’arrêter de boire, d’arrêter de tout donner à un journaliste hostile, je souffre de voir son autodestruction… Elle a les pieds sur terre, elle est dans la normalité : tout ce que Romy n’a pas et dont elle aurait eu besoin.
Je voulais raconter les quatre points de vue, montrer la perspective de chacun. Et aussi toucher les gens plus jeunes, qui peut-être ne connaissent pas encore Romy. Les problèmes de cette femme qui cherche à tout concilier, sa vie privée, son rôle de mère, son travail, tout ça est très moderne. C’est aussi un film sur l’éthique. Le journaliste est prêt à tout pour obtenir son interview mais au bout du compte, ces trois jours changent complètement sa vision des choses. Et il ne fera plus jamais son métier de la même façon.
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