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Les rencontres de François : les personnalités de la Vallée de Montmorency à l’honneur ! (série 6/8)

Publié le : 11-08-2016

Tout au long de l’année, le Journal de François vous propose de nombreuses rencontres avec des personnalités de la Vallée de Montmorency.
Cet été, période où l’actualité est moins dense, retrouvons une sélection de grandes interviews publiées au cours cette année.
Aujourd’hui : Sandra Bensaid, écrivain public.

 

Rencontre avec l'Ermontoise Sandra Bensaid qui nous fait découvrir le métier d'écrivain public. Très instructif

Interview publiée en mars 2016

 

Sandra Bensaid« Maman, vous vous êtes rencontrés comment avec papa ? »
« Ils faisaient quoi comme métiers papy et mamie ? »
Tant de questions, tant de sujets que l’on ne pense simplement pas à aborder dans la vie quotidienne… Offrez une biographie ! C’est un plaisir pour la personne qui raconte et revit les événements et, par la même occasion, un bon moyen pour que les enfants dévorent un livre, et une merveilleuse trace d’histoire familiale qui tisse le lien intergénérationnel…
C'est ainsi que Sandra Bensaid, ermontoise et créatrice des "Mots de Mouko", présente au public une de ses principales activités d'écrivain public. Cela a attiré mon attention et je suis donc parti à sa rencontre afin de découvrir ce métier atypique.

 

Sandra, quels sont les services que tu proposes ?
Il faut distinguer les deux types de travail que je propose : l'écriture "au long cours" en retranscrivant une biographie par exemple ou bien une aide plus ponctuelle pour la rédaction d'une lettre ou d'un courrier administratif.
Selon les travaux demandés, je travaille avec les seniors, les étudiants, les personnes en recherche d’emploi ou des personnes qui ont des difficultés pour s'exprimer en français.
Un écrivain public peut intervenir sur n'importe quel écrit et c'est vraiment très gratifiant pour moi d'aider toutes ces personnes.

Comment t'es venue cette "vocation" d'écrivain public ?
Après un parcours professionnel très enrichissant dans une grande société d'assurances, j'ai eu besoin de me retrouver dans un métier où je rends service de manière directe en privilégiant les relations humaines. Alors le métier d'écrivain public s'est imposé ! Il est vrai que depuis de nombreuses années, je le faisais bénévolement ! J'écrivais des chansons tout le temps pour des anniversaires, des pots de départs, aidais mes amis pour les CV et viens de terminer la biographie de mon père !

Quelle formation doit-on suivre pour ce métier ?
Il existe de nombreuses formations. Pour ma part, j'ai suivi une formation d'écrivain public en 4 modules (avec Françoise Peters) puis complété mes connaissances avec une formation de correctrice, ce qui me parait très important lorsque l'on écrit pour les autres. En effet, les règles de typographies sont nombreuses et difficiles à assimiler.

Doit-on parler d'écrivain public ou bien d'écrivain conseil® ?
Certains écrivains publics se sont réunis sous l'appellation "écrivains conseils®" en adhérant à une charte déontologique du GREC (le GRoupement des Ecrivains Conseils®). A ce titre, ils s'engagent à établir un contact personnalisé avec leurs clients, fournir un écrit de qualité, respecter la confidentialité, mais également à ne pas prodiguer de conseils sortant de leur champ de compétences (aucun conseil notarial, comptable ou juridique ne peut donc être dispensé). Cela a le mérite de clarifier mon travail.

PSandra Bensaideux-tu nous dire comment tu définis le prix de tes prestations ?
Je m'attendais à la question ! Prenons l'exemple de la biographie. Au départ, pour une biographie, je réalise une séance d'essai, un entretien d'une heure que je retranscris. Si cela est concluant, je conviens avec la personne du rythme souhaité : une séance par semaine ou tous les 15 jours… Pour simplifier, une heure d'entretien nécessite pour moi au moins deux heures de travail par la suite. Comme la plupart de mes homologues, j'ai choisi une tarification à l'heure (40 € /heure), plus claire pour tous.
Si certaines personnes veulent enregistrer leurs paroles et me donner ensuite le fichier audio afin que je retranscrive par écrit, c'est aussi possible et cela réduit le coût de la prestation.
Il est vrai que l'écriture d'une biographie ou le récit d'un événement représente un coût mais cela fait souvent l'objet d'un cadeau de la part d'enfants ou petits-enfants.
Mais je n'oublie pas non plus ces chers étudiants et personnes en recherche d’emploiqui ont besoin d'un coup de main pour un CV, une lettre de motivation ou pour la relecture d'un mémoire. Ils sont les bienvenus. Mon aide est dans ce cas plus rapide et plus ponctuelle. Ce travail se rapproche de celui effectué par les écrivains publics qui assurent les permanences dans les différentes mairies.
Je tiens à préciser que pour tout tarif, le règlement peut être fait en plusieurs fois !

TLES MOTS DE MOUKOu as créé ton entreprise en 2015. Quel regard portes-tu sur tes premiers mois d'écrivain public ?
J'aime mon rôle de "passeur", de facilitateur et je privilégie le contact humain. J'ai la chance d'avoir eu rapidement un premier client eaubonnais pour l'écriture d'une biographie très fournie et passionnante. Mais j'aime aussi aider les autres de manière administrative en leur écrivant des courriers aux impôts ou aux assurances quand les personnes ont des gros soucis financiers. A moi maintenant de me faire connaître et je compte beaucoup sur le bouche à oreille… et sur les lecteurs du Journal de François ! (rires)

Enfin, petite curiosité pour terminer : je souhaitais savoir pourquoi tu as appelé ton entreprise "Les Mots de Mouko" ?
Mouko… c'est tout simplement le surnom de mon jeune frère décédé. Avec cet intitulé, j'aimais l'idée de faire vivre son surnom.

Logo Les Mots de MoukoGrand merci à Sandra pour sa gentillesse et la clarté de ses réponses. Longue vie aux "Mots de Mouko".

>> Site internet des "Mots de Mouko"

Tout au long de l’année, le Journal de François vous propose de nombreuses rencontres avec des personnalités de la Vallée de Montmorency.
Cet été, période où l’actualité est moins dense, retrouvons une sélection de grandes interviews publiées au cours cette année.
Aujourd’hui : Sandra Bensaid, écrivain public.

 

Rencontre avec l'Ermontoise Sandra Bensaid qui nous fait découvrir le métier d'écrivain public. Très instructif

Interview publiée en mars 2016

 

Sandra Bensaid« Maman, vous vous êtes rencontrés comment avec papa ? »
« Ils faisaient quoi comme métiers papy et mamie ? »
Tant de questions, tant de sujets que l’on ne pense simplement pas à aborder dans la vie quotidienne… Offrez une biographie ! C’est un plaisir pour la personne qui raconte et revit les événements et, par la même occasion, un bon moyen pour que les enfants dévorent un livre, et une merveilleuse trace d’histoire familiale qui tisse le lien intergénérationnel…
C'est ainsi que Sandra Bensaid, ermontoise et créatrice des "Mots de Mouko", présente au public une de ses principales activités d'écrivain public. Cela a attiré mon attention et je suis donc parti à sa rencontre afin de découvrir ce métier atypique.

 

Sandra, quels sont les services que tu proposes ?
Il faut distinguer les deux types de travail que je propose : l'écriture "au long cours" en retranscrivant une biographie par exemple ou bien une aide plus ponctuelle pour la rédaction d'une lettre ou d'un courrier administratif.
Selon les travaux demandés, je travaille avec les seniors, les étudiants, les personnes en recherche d’emploi ou des personnes qui ont des difficultés pour s'exprimer en français.
Un écrivain public peut intervenir sur n'importe quel écrit et c'est vraiment très gratifiant pour moi d'aider toutes ces personnes.

Comment t'es venue cette "vocation" d'écrivain public ?
Après un parcours professionnel très enrichissant dans une grande société d'assurances, j'ai eu besoin de me retrouver dans un métier où je rends service de manière directe en privilégiant les relations humaines. Alors le métier d'écrivain public s'est imposé ! Il est vrai que depuis de nombreuses années, je le faisais bénévolement ! J'écrivais des chansons tout le temps pour des anniversaires, des pots de départs, aidais mes amis pour les CV et viens de terminer la biographie de mon père !

Quelle formation doit-on suivre pour ce métier ?
Il existe de nombreuses formations. Pour ma part, j'ai suivi une formation d'écrivain public en 4 modules (avec Françoise Peters) puis complété mes connaissances avec une formation de correctrice, ce qui me parait très important lorsque l'on écrit pour les autres. En effet, les règles de typographies sont nombreuses et difficiles à assimiler.

Doit-on parler d'écrivain public ou bien d'écrivain conseil® ?
Certains écrivains publics se sont réunis sous l'appellation "écrivains conseils®" en adhérant à une charte déontologique du GREC (le GRoupement des Ecrivains Conseils®). A ce titre, ils s'engagent à établir un contact personnalisé avec leurs clients, fournir un écrit de qualité, respecter la confidentialité, mais également à ne pas prodiguer de conseils sortant de leur champ de compétences (aucun conseil notarial, comptable ou juridique ne peut donc être dispensé). Cela a le mérite de clarifier mon travail.

PSandra Bensaideux-tu nous dire comment tu définis le prix de tes prestations ?
Je m'attendais à la question ! Prenons l'exemple de la biographie. Au départ, pour une biographie, je réalise une séance d'essai, un entretien d'une heure que je retranscris. Si cela est concluant, je conviens avec la personne du rythme souhaité : une séance par semaine ou tous les 15 jours… Pour simplifier, une heure d'entretien nécessite pour moi au moins deux heures de travail par la suite. Comme la plupart de mes homologues, j'ai choisi une tarification à l'heure (40 € /heure), plus claire pour tous.
Si certaines personnes veulent enregistrer leurs paroles et me donner ensuite le fichier audio afin que je retranscrive par écrit, c'est aussi possible et cela réduit le coût de la prestation.
Il est vrai que l'écriture d'une biographie ou le récit d'un événement représente un coût mais cela fait souvent l'objet d'un cadeau de la part d'enfants ou petits-enfants.
Mais je n'oublie pas non plus ces chers étudiants et personnes en recherche d’emploiqui ont besoin d'un coup de main pour un CV, une lettre de motivation ou pour la relecture d'un mémoire. Ils sont les bienvenus. Mon aide est dans ce cas plus rapide et plus ponctuelle. Ce travail se rapproche de celui effectué par les écrivains publics qui assurent les permanences dans les différentes mairies.
Je tiens à préciser que pour tout tarif, le règlement peut être fait en plusieurs fois !

TLES MOTS DE MOUKOu as créé ton entreprise en 2015. Quel regard portes-tu sur tes premiers mois d'écrivain public ?
J'aime mon rôle de "passeur", de facilitateur et je privilégie le contact humain. J'ai la chance d'avoir eu rapidement un premier client eaubonnais pour l'écriture d'une biographie très fournie et passionnante. Mais j'aime aussi aider les autres de manière administrative en leur écrivant des courriers aux impôts ou aux assurances quand les personnes ont des gros soucis financiers. A moi maintenant de me faire connaître et je compte beaucoup sur le bouche à oreille… et sur les lecteurs du Journal de François ! (rires)

Enfin, petite curiosité pour terminer : je souhaitais savoir pourquoi tu as appelé ton entreprise "Les Mots de Mouko" ?
Mouko… c'est tout simplement le surnom de mon jeune frère décédé. Avec cet intitulé, j'aimais l'idée de faire vivre son surnom.

Logo Les Mots de MoukoGrand merci à Sandra pour sa gentillesse et la clarté de ses réponses. Longue vie aux "Mots de Mouko".

>> Site internet des "Mots de Mouko"

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