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Les chroniques de Moritz : "L’agitation de la nature"

Publié le : 06-05-2019

Gérard Pouettre

Cette semaine, notre cher Moritz se pose beaucoup de questions sur cette nature qui "s'agite"... Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original sur le monde qui l'entoure.

 

L’agitation de la nature

MoritzMoritz vient d’apprendre deux mots grâce à l’actualité de la nature : Arctique et Antarctique. Il pensait qu’ils avaient un lien avec les insectes qui lui collent au pelage pendant l’été. Mais en regardant LCP (La Chaine des Pôles), il a appris qu’il y avait de l’agitation sur les deux sous continents aux extrémités de la terre.

Il parait que le pôle nord est déboussolé. Le nom de ce personnage ne disait rien à Moritz mais il semble avoir une grande importance pour les déplacements humains. Les boussoles, les avions, les bateaux dépendent de lui. C’est son magnétisme qui les influence et il s’est rapidement déplacé de 55 kilomètres, donc les systèmes de navigation sont perturbés. Heureusement, ce perturbateur est suffisamment éloigné pour que Moritz ne le rencontre pas et que son sens de l’orientation ne soit pas affecté.

Par contre, l’invasion des villes de la Nouvelle-Zemble par les ours polaires de Sibérie n’a rien à voir avec l’orientation. La fonte des glaces les prive de leur nourriture favorite si bien qu’ils entrent agressivement dans les boutiques et même les maisons pour se nourrir. Moritz comprend la panique des habitants et se réjouit de ne pas risquer de finir en pitance pour les ours.

De l’autre côté du globe, en Antarctique, la glace fond aussi en émettant un chant inquiétant. Moritz est étonné que la glace chante. Peut-être souffre-t-elle sous l’effet de ces changements climatiques ? Les arbres aussi pleurent de douleur d’après l’auteur de La vie secrète des arbres que Moritz vient de lire après avoir regardé La vie secrète des chats, donc pourquoi pas la glace ?

Il reste tout de même une large banquise. Et sous cette banquise, il y a un énorme boucan. Les bruits et les sons se propagent beaucoup plus vite que sur terre. On entend les vocalises des baleines bleues et certaines espèces en profitent pour chasser leur proie grâce au bruit qu’elles émettent. Moritz en était resté au « monde du silence » et voilà que tout est bouleversé à cause d’une recherche du CNRS (Centre National du Raffut Sous-marin).

A des milliers de kilomètres, dans les zones chaudes, comme s’il fallait compenser cette perte de surface terrestre, des hommes veulent créer des îles artificielles, autonomes, à la pointe de l’écologie. Moritz se demande si toutes ces caractéristiques vont bien ensemble et où il pourrait bien gratter s’il n’y a pas de terre sur ces îles.

Et y aurait-il une forêt ? Car les forêts sont porteuses de bonnes nouvelles : elles engloutissent plus de CO2 qu’il y a 35 ans alors qu’il y a moins d’arbres sur terre à cause de la déforestation. On sait que le CO2 favorise leur croissance. Mais Moritz soulève un problème : nous devons émettre de moins en moins de CO2 donc la croissance des arbres sera ralentie. Il faudrait trouver un gentil CO2 non polluant spécialement pour les arbres.

Les nuits de Moritz sont troublées par toutes ces découvertes. Dans ses rêves de nouvelles énigmes surgissent : le zèbre est-il blanc avec des rayures noires ou l’inverse ? Les arbres dorment-ils ? D’où vient le bruit de la mer qu’on entend dans les coquillages… ?

Gérard Pouettre

Cette semaine, notre cher Moritz se pose beaucoup de questions sur cette nature qui "s'agite"... Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original sur le monde qui l'entoure.

 

L’agitation de la nature

MoritzMoritz vient d’apprendre deux mots grâce à l’actualité de la nature : Arctique et Antarctique. Il pensait qu’ils avaient un lien avec les insectes qui lui collent au pelage pendant l’été. Mais en regardant LCP (La Chaine des Pôles), il a appris qu’il y avait de l’agitation sur les deux sous continents aux extrémités de la terre.

Il parait que le pôle nord est déboussolé. Le nom de ce personnage ne disait rien à Moritz mais il semble avoir une grande importance pour les déplacements humains. Les boussoles, les avions, les bateaux dépendent de lui. C’est son magnétisme qui les influence et il s’est rapidement déplacé de 55 kilomètres, donc les systèmes de navigation sont perturbés. Heureusement, ce perturbateur est suffisamment éloigné pour que Moritz ne le rencontre pas et que son sens de l’orientation ne soit pas affecté.

Par contre, l’invasion des villes de la Nouvelle-Zemble par les ours polaires de Sibérie n’a rien à voir avec l’orientation. La fonte des glaces les prive de leur nourriture favorite si bien qu’ils entrent agressivement dans les boutiques et même les maisons pour se nourrir. Moritz comprend la panique des habitants et se réjouit de ne pas risquer de finir en pitance pour les ours.

De l’autre côté du globe, en Antarctique, la glace fond aussi en émettant un chant inquiétant. Moritz est étonné que la glace chante. Peut-être souffre-t-elle sous l’effet de ces changements climatiques ? Les arbres aussi pleurent de douleur d’après l’auteur de La vie secrète des arbres que Moritz vient de lire après avoir regardé La vie secrète des chats, donc pourquoi pas la glace ?

Il reste tout de même une large banquise. Et sous cette banquise, il y a un énorme boucan. Les bruits et les sons se propagent beaucoup plus vite que sur terre. On entend les vocalises des baleines bleues et certaines espèces en profitent pour chasser leur proie grâce au bruit qu’elles émettent. Moritz en était resté au « monde du silence » et voilà que tout est bouleversé à cause d’une recherche du CNRS (Centre National du Raffut Sous-marin).

A des milliers de kilomètres, dans les zones chaudes, comme s’il fallait compenser cette perte de surface terrestre, des hommes veulent créer des îles artificielles, autonomes, à la pointe de l’écologie. Moritz se demande si toutes ces caractéristiques vont bien ensemble et où il pourrait bien gratter s’il n’y a pas de terre sur ces îles.

Et y aurait-il une forêt ? Car les forêts sont porteuses de bonnes nouvelles : elles engloutissent plus de CO2 qu’il y a 35 ans alors qu’il y a moins d’arbres sur terre à cause de la déforestation. On sait que le CO2 favorise leur croissance. Mais Moritz soulève un problème : nous devons émettre de moins en moins de CO2 donc la croissance des arbres sera ralentie. Il faudrait trouver un gentil CO2 non polluant spécialement pour les arbres.

Les nuits de Moritz sont troublées par toutes ces découvertes. Dans ses rêves de nouvelles énigmes surgissent : le zèbre est-il blanc avec des rayures noires ou l’inverse ? Les arbres dorment-ils ? D’où vient le bruit de la mer qu’on entend dans les coquillages… ?

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1 commentaire(s)

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Mme Le Roi. Agnès - Il y a 4 ans
Un très joli moment de lecture propice à de nouvelles prises de conscience sur la fragilité et la beauté de la biodiversité.
Merci
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