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Lecture  publique "Résistance" de Philippe Gaessler : hommage à Germaine Tillion et Charlotte Delbo

RESISTANCE de Philippe GaesslerSamedi 28 novembre 2015
Montmorency

Philippe Gaessler nous présente cette lecture pblqiue :

« Parmi les acteurs de la résistance, j'ai choisi de rendre hommage à deux femmes exceptionnelles, Germaine Tillion et Charlotte Delbo. A la faveur de leur talent, ces femmes ont su avec profondeur et pertinence témoigner de leur résistance au-delà de toute considération héroïque. Depuis le début de leur engagement jusqu'à leur déportation, nous entrons dans l'univers des réseaux, des filières d'évasions vers la zone libre, des arrestations, des incarcérations, des exécutions et des transferts vers les camps.
Cette épopée n'est pas une fiction. Les témoignages de ces deux femmes réveillent la mémoire d'une réalité historique et humaine que nous devons ne pas oublier. Comme le cite Germaine Tillion : « Nous sommes solidaires et co-responsables de tous les crimes commis par toute l'humanité dans la mesure même où nous nous en sommes désintéressés. L'ignorance et la lâcheté ne sont pas des excuses ».
J'invite les auditeurs à partager le destin singulier de Germaine et de Charlotte, à la lueur de leur courage et de leur détermination à agir au service de la liberté. A l'exemple de celles et ceux qui ont lutté contre un pouvoir criminogène, cette lecture nous donne à voir et à méditer quant à notre capacité de réagir face à l'oppression. »

Samedi 28 novembre 2015 à 20h30 - Salle Lucie Aubrac place Château Gaillard Montmorency – entrée libre sur réservation au Renseignements au 01 39 64 05 34.

 

Zoom sur Charlotte Delbo et Germaine Tillion

Charlotte Delbo née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris, est une écrivaine française, femme de lettre, engagée dans la Résistance intérieure française1 qui a vécu la déportation.
Une grande partie de son œuvre littéraire, à l'égale de celle de Primo Levi, témoigne de ce qu'elle a vu et vécu dans les camps d'Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück.
Communiste, issue d'une famille d'immigrés italiens, elle travaille avant la guerre comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet. Elle s'engage en 1941 dans la Résistance avec son mari Georges Dudach qui sera arrêté avec elle et fusillé en 1942. Elle est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 parmi 230 femmes. Elle sera l'une des 49 rescapées de ce convoi qui compte principalement des déportées politiques. Elle décide pendant sa déportation qu'elle écrira à son retour son témoignage de ce qu'elles ont vécu qui sera publié en 1965 sous le titre "Aucun de nous ne reviendra".
Revenue des camps, elle publie une œuvre marquée par sa déportation et garde une activité militante, s'engageant par exemple contre la guerre menée par la France pour garder l'Algérie française.

Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire) et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est une résistante et une ethnologue française.
Titulaire de nombreuses décorations pour ses actes héroïques durant la Seconde Guerre mondiale, elle est la deuxième femme à devenir Grand-croix de la Légion d'Honneur après Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Un hommage de la Nation lui a été rendu au Panthéon le 27 mai 2015, où elle est entrée en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette.
(extrait fiches wikipedia)

RESISTANCE de Philippe GaesslerSamedi 28 novembre 2015
Montmorency

Philippe Gaessler nous présente cette lecture pblqiue :

« Parmi les acteurs de la résistance, j'ai choisi de rendre hommage à deux femmes exceptionnelles, Germaine Tillion et Charlotte Delbo. A la faveur de leur talent, ces femmes ont su avec profondeur et pertinence témoigner de leur résistance au-delà de toute considération héroïque. Depuis le début de leur engagement jusqu'à leur déportation, nous entrons dans l'univers des réseaux, des filières d'évasions vers la zone libre, des arrestations, des incarcérations, des exécutions et des transferts vers les camps.
Cette épopée n'est pas une fiction. Les témoignages de ces deux femmes réveillent la mémoire d'une réalité historique et humaine que nous devons ne pas oublier. Comme le cite Germaine Tillion : « Nous sommes solidaires et co-responsables de tous les crimes commis par toute l'humanité dans la mesure même où nous nous en sommes désintéressés. L'ignorance et la lâcheté ne sont pas des excuses ».
J'invite les auditeurs à partager le destin singulier de Germaine et de Charlotte, à la lueur de leur courage et de leur détermination à agir au service de la liberté. A l'exemple de celles et ceux qui ont lutté contre un pouvoir criminogène, cette lecture nous donne à voir et à méditer quant à notre capacité de réagir face à l'oppression. »

Samedi 28 novembre 2015 à 20h30 - Salle Lucie Aubrac place Château Gaillard Montmorency – entrée libre sur réservation au Renseignements au 01 39 64 05 34.

 

Zoom sur Charlotte Delbo et Germaine Tillion

Charlotte Delbo née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris, est une écrivaine française, femme de lettre, engagée dans la Résistance intérieure française1 qui a vécu la déportation.
Une grande partie de son œuvre littéraire, à l'égale de celle de Primo Levi, témoigne de ce qu'elle a vu et vécu dans les camps d'Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück.
Communiste, issue d'une famille d'immigrés italiens, elle travaille avant la guerre comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet. Elle s'engage en 1941 dans la Résistance avec son mari Georges Dudach qui sera arrêté avec elle et fusillé en 1942. Elle est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 parmi 230 femmes. Elle sera l'une des 49 rescapées de ce convoi qui compte principalement des déportées politiques. Elle décide pendant sa déportation qu'elle écrira à son retour son témoignage de ce qu'elles ont vécu qui sera publié en 1965 sous le titre "Aucun de nous ne reviendra".
Revenue des camps, elle publie une œuvre marquée par sa déportation et garde une activité militante, s'engageant par exemple contre la guerre menée par la France pour garder l'Algérie française.

Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire) et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est une résistante et une ethnologue française.
Titulaire de nombreuses décorations pour ses actes héroïques durant la Seconde Guerre mondiale, elle est la deuxième femme à devenir Grand-croix de la Légion d'Honneur après Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Un hommage de la Nation lui a été rendu au Panthéon le 27 mai 2015, où elle est entrée en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette.
(extrait fiches wikipedia)

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