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La réalisatrice Sophie Letourneur et l'actrice Lolita Chammah présentent leur film "Gaby Baby Doll" aux Toiles de Saint-Gratien !

Publié le : 14-12-2014

GABY BABY DOLL de Sophie LetourneurMercredi 17 décembre : sortie nationale du film "Gaby Baby Doll". A cette occasion, la réalisatrice Sophie Letourneur et l'actrice Lolita Chammah seront présentes aux Toiles de Saint-Gratien pour présenter leur film. Une belle rencontre en perspective animée par Séverine Rocaboy.

Mercredi 17 décembre 2014 à 20h – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma.

 

L'histoire
Gaby, on ne devrait pas la laisser seule la nuit. Or, c'est justement ce que fait Vincent, son petit ami, pour mettre son amour à l'épreuve. Elle a pourtant du mal à contrarier sa nature et, a vite fait d'épuiser la patience des gars du village. Mais cette histoire abrite un autre personnage: Nicolas, gardien du château, et c'est vers cet expert en solitude, que Gaby choisit de se tourner - quitte à le détourner de son cher chemin.
Un film de Sophie Letourneur avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay, Félix Moati, Pascal Joyeux…

 

Bonus : Propos de Sophie Letourneur, réalisatrice du film

Pour qui a un peu suivi votre trajectoire cinématographique, l’ouverture de "Gaby Baby Doll" nous ramène en terrain connu : un groupe sur une route de campagne, qui pourrait être échappé de la seconde partie de « La vie au ranch ». Or, ledit groupe est vite expédié, laissant Gaby à une solitude qui l’effraie. Etait-ce là un moyen pour vous de vous affranchir d’une marque de fabrique échafaudée au cours de vos précédents films ?
Je n’ai pas cherché à inscrire ce film dans un rapport aux autres films. "Gaby Baby Doll" a été écrit très naturellement, de façon nécessaire. Je ne tente pas d’aller contre ce qu’on peut attendre de moi. Il y a quelque chose de très lié entre ce que je suis, ce que je deviens, et ce que je mets dans mes films. Ma trajectoire personnelle et la façon dont j’évolue dans la mise en scène se nourrissent mutuellement.
Tout cela est très imbriqué et, si évidemment je peux être consciente de certains traits par lesquels on identifie mon travail, je n’ai pas non plus envie de les appuyer, de les surligner.

Gaby est poussée par son médecin à aller à l’encontre de ses habitudes, à tenter quelque chose de nouveau, à surpasser ses angoisses.
L’héroïne de mon conte, ce qu’elle traverse, fait partie de mon rapport au monde, de mon rapport au silence, au calme. Ce lien avec la campagne est effectivement actuellement très présent dans ma vie, c’est une forme de nécessité, tout comme le calme. Cette fois pourtant, j’ai mis plus de distance, plus de fiction. J’ai eu besoin de prendre plus de temps, de faire les choses dans une énergie plus précise.

gaby baby doll de SOPHIE lETOURNEURL’intime dicte la narration. Dicte-t-il aussi la mise en scène ?
Je pense qu’à chaque fois, c’est la forme, le travail de la matière qui me donne envie de faire un film. Un travail particulier sur le son, le récit, ou l’image, puis en dessous s’infiltre ce qu’il est temps que je travaille profondément… "Manue Bolonaise" était une expérience de dispositif d’atelier avec des élèves de sixième et aussi la projection d’une trahison que j’ai vécue ; "La vie au ranch" une recherche sur la cacophonie, le son du groupe comme une seule voix mais répondait au besoin de faire un film sur une rupture difficile avec un groupe d’amis. Chaque film est une sorte de catharsis qui m’emmène dans le fond et dans la forme. Ça rejoint l’idée du conte, de l’étape.

Dans "La vie au ranch », mais aussi dès "La tête dans le vide", la parole ne cessait de trébucher pour mieux se relever, ça fourmillait de collisions sonores. Ici, on a un personnage quasi mutique et des dialogues qui semblent écrits de façon plus classique. Comment s’est dessinée cette évolution ?
Non, les dialogues ne sont pas écrits de façon plus classique, seulement, les personnages n’ont pas le même âge, ni la même énergie, ni les mêmes directives. J’ai continué de travailler selon ma méthode habituelle qui consiste à filmer ou à enregistrer des séances d’improvisation, à les monter, les retranscrire pour obtenir la matière avec laquelle j’écris le scénario final. C’est aussi une bonne façon de créer le rythme. La différence notable ici, c’est que ce ne sont pas forcément les acteurs du film qui ont répété.

gaby baby doll de SOPHIE lETOURNEURPour le personnage de Nicolas, je me suis beaucoup inspirée de mon frère Philippe Letourneur. Je me suis nourrie de ce qu’il écrit, jusqu’à en reprendre des extraits non remaniés et il s’est prêté au jeu des séances d’improvisation en situation, en balade, dans la cabane...
C’est Laëtitia, l’amie de mon frère, et moi-même, qui avons improvisé les dialogues de Gaby. Improviser moi-même les dialogues de mon personnage principal m’a permis de contrôler les séances de l’intérieur et d’être plus proche de Gaby pour qu’elle devienne centrale.
Pour les acteurs « non professionnels », les amis et le café, j’ai travaillé avec leurs mots. Avec ce qu’ils m’ont donné, j’ai eu envie de fabriquer quelque chose de plus nu, dégraissé et affirmé au niveau des dialogues. Le travail sur le son est aussi fondamental dans ce film. L’expérience des films sans son direct ("Le marin masqué", "Les coquillettes") m’a beaucoup appris et j’ai voulu poursuivre mon travail de détail mais en douceur. Un son aussi composé, aussi soigné que les plans, en gardant l’idée de récurrence, de progression.
(extrait dossier de presse)

GABY BABY DOLL de Sophie LetourneurMercredi 17 décembre : sortie nationale du film "Gaby Baby Doll". A cette occasion, la réalisatrice Sophie Letourneur et l'actrice Lolita Chammah seront présentes aux Toiles de Saint-Gratien pour présenter leur film. Une belle rencontre en perspective animée par Séverine Rocaboy.

Mercredi 17 décembre 2014 à 20h – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma.

 

L'histoire
Gaby, on ne devrait pas la laisser seule la nuit. Or, c'est justement ce que fait Vincent, son petit ami, pour mettre son amour à l'épreuve. Elle a pourtant du mal à contrarier sa nature et, a vite fait d'épuiser la patience des gars du village. Mais cette histoire abrite un autre personnage: Nicolas, gardien du château, et c'est vers cet expert en solitude, que Gaby choisit de se tourner - quitte à le détourner de son cher chemin.
Un film de Sophie Letourneur avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay, Félix Moati, Pascal Joyeux…

 

Bonus : Propos de Sophie Letourneur, réalisatrice du film

Pour qui a un peu suivi votre trajectoire cinématographique, l’ouverture de "Gaby Baby Doll" nous ramène en terrain connu : un groupe sur une route de campagne, qui pourrait être échappé de la seconde partie de « La vie au ranch ». Or, ledit groupe est vite expédié, laissant Gaby à une solitude qui l’effraie. Etait-ce là un moyen pour vous de vous affranchir d’une marque de fabrique échafaudée au cours de vos précédents films ?
Je n’ai pas cherché à inscrire ce film dans un rapport aux autres films. "Gaby Baby Doll" a été écrit très naturellement, de façon nécessaire. Je ne tente pas d’aller contre ce qu’on peut attendre de moi. Il y a quelque chose de très lié entre ce que je suis, ce que je deviens, et ce que je mets dans mes films. Ma trajectoire personnelle et la façon dont j’évolue dans la mise en scène se nourrissent mutuellement.
Tout cela est très imbriqué et, si évidemment je peux être consciente de certains traits par lesquels on identifie mon travail, je n’ai pas non plus envie de les appuyer, de les surligner.

Gaby est poussée par son médecin à aller à l’encontre de ses habitudes, à tenter quelque chose de nouveau, à surpasser ses angoisses.
L’héroïne de mon conte, ce qu’elle traverse, fait partie de mon rapport au monde, de mon rapport au silence, au calme. Ce lien avec la campagne est effectivement actuellement très présent dans ma vie, c’est une forme de nécessité, tout comme le calme. Cette fois pourtant, j’ai mis plus de distance, plus de fiction. J’ai eu besoin de prendre plus de temps, de faire les choses dans une énergie plus précise.

gaby baby doll de SOPHIE lETOURNEURL’intime dicte la narration. Dicte-t-il aussi la mise en scène ?
Je pense qu’à chaque fois, c’est la forme, le travail de la matière qui me donne envie de faire un film. Un travail particulier sur le son, le récit, ou l’image, puis en dessous s’infiltre ce qu’il est temps que je travaille profondément… "Manue Bolonaise" était une expérience de dispositif d’atelier avec des élèves de sixième et aussi la projection d’une trahison que j’ai vécue ; "La vie au ranch" une recherche sur la cacophonie, le son du groupe comme une seule voix mais répondait au besoin de faire un film sur une rupture difficile avec un groupe d’amis. Chaque film est une sorte de catharsis qui m’emmène dans le fond et dans la forme. Ça rejoint l’idée du conte, de l’étape.

Dans "La vie au ranch », mais aussi dès "La tête dans le vide", la parole ne cessait de trébucher pour mieux se relever, ça fourmillait de collisions sonores. Ici, on a un personnage quasi mutique et des dialogues qui semblent écrits de façon plus classique. Comment s’est dessinée cette évolution ?
Non, les dialogues ne sont pas écrits de façon plus classique, seulement, les personnages n’ont pas le même âge, ni la même énergie, ni les mêmes directives. J’ai continué de travailler selon ma méthode habituelle qui consiste à filmer ou à enregistrer des séances d’improvisation, à les monter, les retranscrire pour obtenir la matière avec laquelle j’écris le scénario final. C’est aussi une bonne façon de créer le rythme. La différence notable ici, c’est que ce ne sont pas forcément les acteurs du film qui ont répété.

gaby baby doll de SOPHIE lETOURNEURPour le personnage de Nicolas, je me suis beaucoup inspirée de mon frère Philippe Letourneur. Je me suis nourrie de ce qu’il écrit, jusqu’à en reprendre des extraits non remaniés et il s’est prêté au jeu des séances d’improvisation en situation, en balade, dans la cabane...
C’est Laëtitia, l’amie de mon frère, et moi-même, qui avons improvisé les dialogues de Gaby. Improviser moi-même les dialogues de mon personnage principal m’a permis de contrôler les séances de l’intérieur et d’être plus proche de Gaby pour qu’elle devienne centrale.
Pour les acteurs « non professionnels », les amis et le café, j’ai travaillé avec leurs mots. Avec ce qu’ils m’ont donné, j’ai eu envie de fabriquer quelque chose de plus nu, dégraissé et affirmé au niveau des dialogues. Le travail sur le son est aussi fondamental dans ce film. L’expérience des films sans son direct ("Le marin masqué", "Les coquillettes") m’a beaucoup appris et j’ai voulu poursuivre mon travail de détail mais en douceur. Un son aussi composé, aussi soigné que les plans, en gardant l’idée de récurrence, de progression.
(extrait dossier de presse)

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