La dynamique association "L'ouvre boite à poèmes" de Montmorency vous invite chaque mois à un nouveau coin des poètes (le prochain aura lieu le 7 mai) et rassemble ensuite les poèmes lus et découverts lors de ces rendez-vous. Elle organise aussi un "concours de poésie enfants" jusqu'au 31 mai 2016. (voir ci-dessous).
Le Journal de François a décidé de relayer quelques-uns de ces poèmes lors de la "minute poésie" qui s'insére régulièrement dans les newsletters.
Les aiguilles du temps d'Evelyne Dutheil-Lallement
Le temps a pris le temps de me laisser grandir.
Qu’ils furent longs ces jours de l’enfance abîmée !
Vos doux apitoiements que me gêner ne firent …
De pouvoir sur l’enfant n’a pas la pauvreté.
Le temps a pris le temps de me laisser mûrir.
Les petits un à un remplirent la maison,
Cadette je fus là pour tous vous chérir
J’enviais les privilèges, mais avais-je raison ?
Le temps a pris le temps de me laisser choisir.
Qu’ils furent longs ces ans de travail acharné.
Mon cœur abandonné enfin je pus emplir
De ma passion pour « riches » : Danser… Pour exister.
Le temps me laisse encore le temps de vous aimer,
Je ne sais, je ne peux aujourd’hui m’assagir,
Qu’il est doux qu’il est dur de vouloir tout donner.
Le temps me prend le temps de doucement vieillir.
Evelyne Dutheil-Lallement
La dynamique association "L'ouvre boite à poèmes" de Montmorency vous invite chaque mois à un nouveau coin des poètes (le prochain aura lieu le 7 mai) et rassemble ensuite les poèmes lus et découverts lors de ces rendez-vous. Elle organise aussi un "concours de poésie enfants" jusqu'au 31 mai 2016. (voir ci-dessous).
Le Journal de François a décidé de relayer quelques-uns de ces poèmes lors de la "minute poésie" qui s'insére régulièrement dans les newsletters.
Les aiguilles du temps d'Evelyne Dutheil-Lallement
Le temps a pris le temps de me laisser grandir.
Qu’ils furent longs ces jours de l’enfance abîmée !
Vos doux apitoiements que me gêner ne firent …
De pouvoir sur l’enfant n’a pas la pauvreté.
Le temps a pris le temps de me laisser mûrir.
Les petits un à un remplirent la maison,
Cadette je fus là pour tous vous chérir
J’enviais les privilèges, mais avais-je raison ?
Le temps a pris le temps de me laisser choisir.
Qu’ils furent longs ces ans de travail acharné.
Mon cœur abandonné enfin je pus emplir
De ma passion pour « riches » : Danser… Pour exister.
Le temps me laisse encore le temps de vous aimer,
Je ne sais, je ne peux aujourd’hui m’assagir,
Qu’il est doux qu’il est dur de vouloir tout donner.
Le temps me prend le temps de doucement vieillir.
Evelyne Dutheil-Lallement
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Poésie"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Aucun commentaire