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La forêt de Montmorency enfin protégée en 2022 ?

Publié le : 13-01-2020

Forêt de Montmorency

La nouvelle est passée un peu inaperçue en cette fin d'année : la forêt de Montmorency sera enfin classée "forêt de protection" en 2022. Retour sur cette annonce qui peut surprendre car nous étions nombreux à penser que le massif forestier bénéficiait déjà d'une préservation particulière.

Forêt de MontmorencyC'est le 17 décembre dernier que le préfet du Val-d’Oise, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé à Saint-Prix que « la forêt domaniale de Montmorency entrait dans le processus de classement en "forêt de protection", qui devrait aboutir en 2022. »
Tous les acteurs politiques locaux qui se sont mobilisés avec ténacité depuis plus de 15 ans pour cette avancée, se sont réjouis de cette avancée.
Mais quel obstacle a donc été franchi pour en arriver à cette décision qui paraît si naturelle ? C'est l’exploitation en souterrain des carrières de gypse qui posait problème. En effet, d'après la législation, il était impossible de "classer" les forêts où se déroulent des exploitations souterraines ou même des recherches archéologiques.
Après l'avis d'experts, la situation s'est une première fois débloquée en 2018 avec un décret paru au Journal Officiel indiquant que l'exploitation de la carrière de gypse (qui date du XIXe siècle) n'était pas incompatible avec un classement de notre forêt de 2 000 ha en site protégé.

Aujourd'hui, une nouvelle étape est annoncée pour un classement définitif en 2022. Mais il reste du travail pour les 13 communes concernées : elles doivent notamment recenser toutes les parcelles lui appartenant mais aussi celles appartenant à des propriétaires privés.
Ce classement "forêt de protection" permettra alors de garantir l'intégrité du massif forestier, lutter contre le déboisement et aussi renforcer le contrôle de l'exploitation du gypse qui n'est pas remis en cause.

Certains diront que cette démarche de protection arrive tardivement ou qu'elle ne changera rien à la maladie de l'encre qui touche actuellement les châtaigniers de la forêt.
Mais la protection "officielle" de ce poumon vert sera une reconnaissance bienvenue pour ce lieu qui accueille chaque année environ 5 millions de promeneurs.

Forêt de Montmorency

Forêt de Montmorency

La nouvelle est passée un peu inaperçue en cette fin d'année : la forêt de Montmorency sera enfin classée "forêt de protection" en 2022. Retour sur cette annonce qui peut surprendre car nous étions nombreux à penser que le massif forestier bénéficiait déjà d'une préservation particulière.

Forêt de MontmorencyC'est le 17 décembre dernier que le préfet du Val-d’Oise, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé à Saint-Prix que « la forêt domaniale de Montmorency entrait dans le processus de classement en "forêt de protection", qui devrait aboutir en 2022. »
Tous les acteurs politiques locaux qui se sont mobilisés avec ténacité depuis plus de 15 ans pour cette avancée, se sont réjouis de cette avancée.
Mais quel obstacle a donc été franchi pour en arriver à cette décision qui paraît si naturelle ? C'est l’exploitation en souterrain des carrières de gypse qui posait problème. En effet, d'après la législation, il était impossible de "classer" les forêts où se déroulent des exploitations souterraines ou même des recherches archéologiques.
Après l'avis d'experts, la situation s'est une première fois débloquée en 2018 avec un décret paru au Journal Officiel indiquant que l'exploitation de la carrière de gypse (qui date du XIXe siècle) n'était pas incompatible avec un classement de notre forêt de 2 000 ha en site protégé.

Aujourd'hui, une nouvelle étape est annoncée pour un classement définitif en 2022. Mais il reste du travail pour les 13 communes concernées : elles doivent notamment recenser toutes les parcelles lui appartenant mais aussi celles appartenant à des propriétaires privés.
Ce classement "forêt de protection" permettra alors de garantir l'intégrité du massif forestier, lutter contre le déboisement et aussi renforcer le contrôle de l'exploitation du gypse qui n'est pas remis en cause.

Certains diront que cette démarche de protection arrive tardivement ou qu'elle ne changera rien à la maladie de l'encre qui touche actuellement les châtaigniers de la forêt.
Mais la protection "officielle" de ce poumon vert sera une reconnaissance bienvenue pour ce lieu qui accueille chaque année environ 5 millions de promeneurs.

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6 commentaire(s)

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BOURIBARD Stéphane - Il y a 1 mois
L'ONF doit revenir à un vrai soin honnête de la fôret...ou sinon ne plus y toucher !
.
.
La faune et la flore ont bien plus de valeur que les euros encaissé même par million lors de la vente de bois de ces chataigniers.
...
Et puis, lorsqu'un être vivant est malade, il y mieux à faire que le tuer...
Viguié Franck - Il y a 2 ans
Je me suis promené dans la forêt de Montmorency et celle autour du château de la chasse et j'ai constaté des coupes massives. Le prétexte est la maladie du châtaignier mais j'ai vu beaucoup de gros chênes et probablement d'autres essences qui avaient subi le même sort que les châtaigniers. Les arbres replantés sur ces hectares ne feront pas de l'ombre avant de nombreuses années, s'ils arrivent à pousser car l'arrachage brutal des arbres à la pelle mécanique a peut-être détruit tout l'écosystème souterrain qui participe à la vie de l'arbre. Il me semble que toutes ces opérations ont été effectuées dans l'opacité la plus totale, avec la bénédiction de l'ONF, et j'aimerais savoir quel est l'utilisation des milliers de mètre cubes de tronc qui ont été coupés.
Renaud - Il y a 3 ans
Même constat que ces deux messieurs: en 2022, il ne restera plus rien à protéger...La maladie de l’encre est bien pratique pour justifier la privatisation de cette forêt actuellement surexploitée...Et « reboisée » uniquement avec quelques essences vraiment pas essentielles...
michel berthelemy - Il y a 4 ans
Le plus grand prédateur de la forêt ne semble pas être la maladie de l'encre, mais l'homme lui-même à travers l'exploitation éhontée qui en est faite. Par endroits, on est davantage en face d'un cimetière que d'une forêt. Et le reboisement, dont se prévaut tant l'ONF, donne lieu à des alignements d'arbres dignes d'une caserne. Au train où ça va, je crains aussi que dans deux ans il n'y ait plus grand chose à "protéger".
ramona - Il y a 4 ans
Une très bonne décision. Je suis ravie.
il faut arrêter de déboiser pour construire des maisons.
Ne laissant pas à nos enfants une région dévastée. Pensons au futur.
Comme vous le savez beaucoup de villes de notre région sont sur des terrains marécageux alors attention aux inondations.
F. Guichard - Il y a 4 ans
Vu la vitesse avec laquelle laquelle l'ONF rase actuellement les parcelles de la forêt du côté de Domont et de Bouffémont, je ne suis pas sûr qu'il reste grand chose à préserver en 2022...
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