La nouvelle est passée un peu inaperçue en cette fin d'année : la forêt de Montmorency sera enfin classée "forêt de protection" en 2022. Retour sur cette annonce qui peut surprendre car nous étions nombreux à penser que le massif forestier bénéficiait déjà d'une préservation particulière.
C'est le 17 décembre dernier que le préfet du Val-d’Oise, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé à Saint-Prix que « la forêt domaniale de Montmorency entrait dans le processus de classement en "forêt de protection", qui devrait aboutir en 2022. »
Tous les acteurs politiques locaux qui se sont mobilisés avec ténacité depuis plus de 15 ans pour cette avancée, se sont réjouis de cette avancée.
Mais quel obstacle a donc été franchi pour en arriver à cette décision qui paraît si naturelle ? C'est l’exploitation en souterrain des carrières de gypse qui posait problème. En effet, d'après la législation, il était impossible de "classer" les forêts où se déroulent des exploitations souterraines ou même des recherches archéologiques.
Après l'avis d'experts, la situation s'est une première fois débloquée en 2018 avec un décret paru au Journal Officiel indiquant que l'exploitation de la carrière de gypse (qui date du XIXe siècle) n'était pas incompatible avec un classement de notre forêt de 2 000 ha en site protégé.
Aujourd'hui, une nouvelle étape est annoncée pour un classement définitif en 2022. Mais il reste du travail pour les 13 communes concernées : elles doivent notamment recenser toutes les parcelles lui appartenant mais aussi celles appartenant à des propriétaires privés.
Ce classement "forêt de protection" permettra alors de garantir l'intégrité du massif forestier, lutter contre le déboisement et aussi renforcer le contrôle de l'exploitation du gypse qui n'est pas remis en cause.
Certains diront que cette démarche de protection arrive tardivement ou qu'elle ne changera rien à la maladie de l'encre qui touche actuellement les châtaigniers de la forêt.
Mais la protection "officielle" de ce poumon vert sera une reconnaissance bienvenue pour ce lieu qui accueille chaque année environ 5 millions de promeneurs.
La nouvelle est passée un peu inaperçue en cette fin d'année : la forêt de Montmorency sera enfin classée "forêt de protection" en 2022. Retour sur cette annonce qui peut surprendre car nous étions nombreux à penser que le massif forestier bénéficiait déjà d'une préservation particulière.
C'est le 17 décembre dernier que le préfet du Val-d’Oise, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé à Saint-Prix que « la forêt domaniale de Montmorency entrait dans le processus de classement en "forêt de protection", qui devrait aboutir en 2022. »
Tous les acteurs politiques locaux qui se sont mobilisés avec ténacité depuis plus de 15 ans pour cette avancée, se sont réjouis de cette avancée.
Mais quel obstacle a donc été franchi pour en arriver à cette décision qui paraît si naturelle ? C'est l’exploitation en souterrain des carrières de gypse qui posait problème. En effet, d'après la législation, il était impossible de "classer" les forêts où se déroulent des exploitations souterraines ou même des recherches archéologiques.
Après l'avis d'experts, la situation s'est une première fois débloquée en 2018 avec un décret paru au Journal Officiel indiquant que l'exploitation de la carrière de gypse (qui date du XIXe siècle) n'était pas incompatible avec un classement de notre forêt de 2 000 ha en site protégé.
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