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La Compagnie des Passe-Volant présente ses fameuses farces médiévales à Groslay !

Publié le : 07-12-2014

FARCES MEDIEVALES à GROSLAY François Legallais de la troupe des "Passe Volant" nous présente avec humour leur spectacle proposé à Groslay au profit du Téléthon.
« Ce soir-là, vous verrez s’ébattre ou s’affronter les couples d’autrefois, de l’accorte ménagère rudoyant son soûlaud de mari à la douce jouvencelle cajolant son barbon. Curés paillards, amants trouillards, nobliaux vantards et sergents gueulards, c’est tout un monde qui ressurgira devant nous avec une verve comique d’une surprenante modernité !
Le temps d’une soirée, c’est toute la société médiévale qui se retrouvera chamboulée : le bas dominera le haut, la femme domptera l’homme, l’homme d’Eglise deviendra paillard, le seigneur se fera rosser par son valet, etc. Pas étonnant que ce genre théâtral très ancien ait enchanté Rabelais et influencé Molière ! »

Au programme : la farce du Pet, les Compères battus, la Belle et les deux prétendants, la farce de l’Aiguille, Mahuet, la Mariette avisée, la farce du Galant, le Savetier et le moine, la farce du Pâté, le Dit des perdrix, le Chaudronnier.

Vendredi 12 décembre 2014 à 20h30 - Salle des fêtes, place de la Libération Groslay. - Renseignements au 01 34 09 88 75

 

Bonus : zoom sur les Farces au cours des siècles… (extrait du site de la Cie des Passe Volant)

Les farces constituent un pan essentiel de l’Histoire du théâtre. Elles ont enchanté Rabelais et inspiré Molière. Elles offrent aujourd’hui un formidable témoignage sur la société médiévale et ses travers. Dans les farces que présentent les "Passe Volant",  se joue l’affrontement sans cesse renouvelé des nigauds et des roublards, des filous et des nigauds, des naïfs et des cyniques, où les rôles s’échangent et se renversent brutalement, car « à trompeur, trompeur et demi ».
Apparue sous l’Antiquité, la farce est un genre théâtral à part entière qui s’épanouit en France entre le XVe et le XVIIe siècle. Intimement liée au Carnaval au cours duquel les interdits sont temporairement levés, la farce puise ses racines et sa force comique dans le péché de chair et celui de gourmandise. Des têtes couronnées au paysan, du bourgeois au marchand, nul n’est épargné et nul ne reste insensible à ces facéties joyeuses tournant en dérision les travers d’une société sur laquelle pèse la religion avec sa cohorte d’interdits et d’obligations.
Ces farces étaient interprétées lors des foires et des fêtes populaires, en plein air sur des tréteaux, comme en témoignent ces deux représentations :
"Cortège d'une noce campagnarde", Brueghel l’Ancien, vers 1489  et "Recueil d’airs profanes et sacrés", anonyme, vers 1542
« La structure de base de la farce, c’est de parvenir à tromper l’autre, rappelle Michel Corvin dans son dictionnaire encyclopédique du Théâtre. La farce est un univers de trompeurs et de trompés : maris perpétuellement dupes des manèges de la femme et de son amant ; boutiquiers victimes des ruses des mauvais payeurs ; valets qui se vengent d’une humiliation ; matamores se faisant mutuellement peur ; badins demeurés qui croient le premier hâbleur venu ».

FARCES MEDIEVALES à GROSLAY François Legallais de la troupe des "Passe Volant" nous présente avec humour leur spectacle proposé à Groslay au profit du Téléthon.
« Ce soir-là, vous verrez s’ébattre ou s’affronter les couples d’autrefois, de l’accorte ménagère rudoyant son soûlaud de mari à la douce jouvencelle cajolant son barbon. Curés paillards, amants trouillards, nobliaux vantards et sergents gueulards, c’est tout un monde qui ressurgira devant nous avec une verve comique d’une surprenante modernité !
Le temps d’une soirée, c’est toute la société médiévale qui se retrouvera chamboulée : le bas dominera le haut, la femme domptera l’homme, l’homme d’Eglise deviendra paillard, le seigneur se fera rosser par son valet, etc. Pas étonnant que ce genre théâtral très ancien ait enchanté Rabelais et influencé Molière ! »

Au programme : la farce du Pet, les Compères battus, la Belle et les deux prétendants, la farce de l’Aiguille, Mahuet, la Mariette avisée, la farce du Galant, le Savetier et le moine, la farce du Pâté, le Dit des perdrix, le Chaudronnier.

Vendredi 12 décembre 2014 à 20h30 - Salle des fêtes, place de la Libération Groslay. - Renseignements au 01 34 09 88 75

 

Bonus : zoom sur les Farces au cours des siècles… (extrait du site de la Cie des Passe Volant)

Les farces constituent un pan essentiel de l’Histoire du théâtre. Elles ont enchanté Rabelais et inspiré Molière. Elles offrent aujourd’hui un formidable témoignage sur la société médiévale et ses travers. Dans les farces que présentent les "Passe Volant",  se joue l’affrontement sans cesse renouvelé des nigauds et des roublards, des filous et des nigauds, des naïfs et des cyniques, où les rôles s’échangent et se renversent brutalement, car « à trompeur, trompeur et demi ».
Apparue sous l’Antiquité, la farce est un genre théâtral à part entière qui s’épanouit en France entre le XVe et le XVIIe siècle. Intimement liée au Carnaval au cours duquel les interdits sont temporairement levés, la farce puise ses racines et sa force comique dans le péché de chair et celui de gourmandise. Des têtes couronnées au paysan, du bourgeois au marchand, nul n’est épargné et nul ne reste insensible à ces facéties joyeuses tournant en dérision les travers d’une société sur laquelle pèse la religion avec sa cohorte d’interdits et d’obligations.
Ces farces étaient interprétées lors des foires et des fêtes populaires, en plein air sur des tréteaux, comme en témoignent ces deux représentations :
"Cortège d'une noce campagnarde", Brueghel l’Ancien, vers 1489  et "Recueil d’airs profanes et sacrés", anonyme, vers 1542
« La structure de base de la farce, c’est de parvenir à tromper l’autre, rappelle Michel Corvin dans son dictionnaire encyclopédique du Théâtre. La farce est un univers de trompeurs et de trompés : maris perpétuellement dupes des manèges de la femme et de son amant ; boutiquiers victimes des ruses des mauvais payeurs ; valets qui se vengent d’une humiliation ; matamores se faisant mutuellement peur ; badins demeurés qui croient le premier hâbleur venu ».

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