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L'équipe du cinéma des "Toiles" reçoit le réalisateur Arnaud des Pallières et sa scénariste Christelle Berthevas pour leur film "Orpheline".

Publié le : 27-03-2017

ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESEn 2013, l'équipe des "Toiles" de Saint-Gratien avait été enchantée par "Michael Kohlhass" signé Arnaud des Pallières. Ce dernier nous revient, quatre ans plus tard, avec son nouveau film "Orpheline" qui réunit quatre actrices dont Adèle Haenel et Adèle Exarchopoulos pour interpréter le destin d'une femme.
Alors rendez-vous à Saint-Gratien pour une projection d'"Orpheline" suivie d'une rencontre prometteuse avec Arnaud des Pallières et sa scénariste Christelle Berthevas. A n'en pas douter, tous les cinéphiles seront présents pour cette soirée-évènement !

L'histoire
Portrait d’une femme à quatre âges de sa vie. Petite fille de la campagne, prise dans une tragique partie de cache-cache. Adolescente ballottée de fugue en fugue, d’homme en homme, puisque tout vaut mieux que le triste foyer familial. Jeune provinciale qui monte à Paris et frôle la catastrophe. Femme accomplie enfin, qui se croyait à l’abri de son passé. Quatre actrices différentes incarnent une seule et même héroïne.
Un film de Arnaud des Pallières avec Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Gemma Arterton, Jalil Lespert, Nicolas Duvauchelle, Solène Rigot, Sergi López et Vega Cuzytek.

Vendredi 31 mars 2017 à 20h30 - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente depuis le mercredi 29 mars à la caisse du cinéma.

>>Bande annonce du film

 

Bonus : propos d'Arnaud des Pallières

ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESQuelle est l’origine du film ?
En 2010, j’ai demandé à Christelle Berthevas, coscénariste de "Michael Kohlhaas", si elle acceptait de me confier son histoire personnelle qui me passionnait à double titre. D’abord c’était celle d’une femme. Mais d’une femme d’un milieu rural populaire qui n’est pas celui dont je suis issu. J’avais conscience de n’avoir jusqu’ici pas porté autant d’attention aux personnages féminins qu’aux personnages masculins. J’ai voulu rattraper ce retard en dressant un portrait de femme aussi riche et complexe que possible. Pour entrer dans la peau d’une femme, j’avais à cœur de partir d’une vie réelle, non d’un roman ou d’une nouvelle, en me plaçant sous l’autorité sensible de celle qui avait traversé ces événements. Je fais des films pour expérimenter d’autres vies que la mienne. Je savais à quel point ce début de vie de femme avait été cruel, sombre, excessif et je désirais raconter cette histoire qui me paraissait exemplaire ; vivre moi-même, puis faire vivre au spectateur, la lutte singulière d’une femme pour sa liberté.

Comment avez-vous procédé ?
J’ai demandé à Christelle de jeter sur le papier tout ce qui se rapportait à son enfance et sa jeunesse. Ses souvenirs sont apparus sous forme de fragments, que nous avons progressivement organisés autour de quatre âges de la vie d’une femme. Une petite fille et une adolescente vivant à la campagne, une jeune fille montant à Paris ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESpuis une jeune adulte s’engageant dans la vie de couple et le monde du travail. Quatre temps suffisamment denses et développés pour être relatés en profondeur mais à rebrousse temps. Comme une poupée russe, il faut ouvrir la femme pour y trouver la jeune femme, la jeune femme pour y trouver l’adolescente, l’adolescente pour y trouver l’enfant, petite fille de six ans dont la vie bascule lors d’une tragique partie de cache-cache.

Quelle a été la première étape ?
Dès le début de l’écriture, il m’est apparu que l’héroïne ne pouvait être jouée par la même actrice selon qu’elle avait six, treize, vingt ou vingt-sept ans. Partant du constat que notre vie est faite de plusieurs vies, notre être de plusieurs êtres, j’ai proposé à Christelle et à mes producteurs qu’il y ait quatre actrices. Une par âge. De même, nous avons eu très tôt l’intuition d’un prénom différent pour chaque âge d’un personnage qui ne cesse de fuir toute assignation familiale, sociale, et s’invente à chaque âge une identité à hauteur de ses désirs. J’étais convaincu que le spectateur comprendrait vite le principe du film : quatre actrices jouent quatre âges de la vie d’une femme.
(extrait dossier de presse)

ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESEn 2013, l'équipe des "Toiles" de Saint-Gratien avait été enchantée par "Michael Kohlhass" signé Arnaud des Pallières. Ce dernier nous revient, quatre ans plus tard, avec son nouveau film "Orpheline" qui réunit quatre actrices dont Adèle Haenel et Adèle Exarchopoulos pour interpréter le destin d'une femme.
Alors rendez-vous à Saint-Gratien pour une projection d'"Orpheline" suivie d'une rencontre prometteuse avec Arnaud des Pallières et sa scénariste Christelle Berthevas. A n'en pas douter, tous les cinéphiles seront présents pour cette soirée-évènement !

L'histoire
Portrait d’une femme à quatre âges de sa vie. Petite fille de la campagne, prise dans une tragique partie de cache-cache. Adolescente ballottée de fugue en fugue, d’homme en homme, puisque tout vaut mieux que le triste foyer familial. Jeune provinciale qui monte à Paris et frôle la catastrophe. Femme accomplie enfin, qui se croyait à l’abri de son passé. Quatre actrices différentes incarnent une seule et même héroïne.
Un film de Arnaud des Pallières avec Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Gemma Arterton, Jalil Lespert, Nicolas Duvauchelle, Solène Rigot, Sergi López et Vega Cuzytek.

Vendredi 31 mars 2017 à 20h30 - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente depuis le mercredi 29 mars à la caisse du cinéma.

>>Bande annonce du film

 

Bonus : propos d'Arnaud des Pallières

ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESQuelle est l’origine du film ?
En 2010, j’ai demandé à Christelle Berthevas, coscénariste de "Michael Kohlhaas", si elle acceptait de me confier son histoire personnelle qui me passionnait à double titre. D’abord c’était celle d’une femme. Mais d’une femme d’un milieu rural populaire qui n’est pas celui dont je suis issu. J’avais conscience de n’avoir jusqu’ici pas porté autant d’attention aux personnages féminins qu’aux personnages masculins. J’ai voulu rattraper ce retard en dressant un portrait de femme aussi riche et complexe que possible. Pour entrer dans la peau d’une femme, j’avais à cœur de partir d’une vie réelle, non d’un roman ou d’une nouvelle, en me plaçant sous l’autorité sensible de celle qui avait traversé ces événements. Je fais des films pour expérimenter d’autres vies que la mienne. Je savais à quel point ce début de vie de femme avait été cruel, sombre, excessif et je désirais raconter cette histoire qui me paraissait exemplaire ; vivre moi-même, puis faire vivre au spectateur, la lutte singulière d’une femme pour sa liberté.

Comment avez-vous procédé ?
J’ai demandé à Christelle de jeter sur le papier tout ce qui se rapportait à son enfance et sa jeunesse. Ses souvenirs sont apparus sous forme de fragments, que nous avons progressivement organisés autour de quatre âges de la vie d’une femme. Une petite fille et une adolescente vivant à la campagne, une jeune fille montant à Paris ORPHELINE de ARNAUD DES PALLIERESpuis une jeune adulte s’engageant dans la vie de couple et le monde du travail. Quatre temps suffisamment denses et développés pour être relatés en profondeur mais à rebrousse temps. Comme une poupée russe, il faut ouvrir la femme pour y trouver la jeune femme, la jeune femme pour y trouver l’adolescente, l’adolescente pour y trouver l’enfant, petite fille de six ans dont la vie bascule lors d’une tragique partie de cache-cache.

Quelle a été la première étape ?
Dès le début de l’écriture, il m’est apparu que l’héroïne ne pouvait être jouée par la même actrice selon qu’elle avait six, treize, vingt ou vingt-sept ans. Partant du constat que notre vie est faite de plusieurs vies, notre être de plusieurs êtres, j’ai proposé à Christelle et à mes producteurs qu’il y ait quatre actrices. Une par âge. De même, nous avons eu très tôt l’intuition d’un prénom différent pour chaque âge d’un personnage qui ne cesse de fuir toute assignation familiale, sociale, et s’invente à chaque âge une identité à hauteur de ses désirs. J’étais convaincu que le spectateur comprendrait vite le principe du film : quatre actrices jouent quatre âges de la vie d’une femme.
(extrait dossier de presse)

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