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Jardinage : les techniques du compostage... la suite !

Publié le : 05-06-2014

David GabelinAprès nous avoir exposé les notions de base, les astuces pour contrôler son compost, David Gabelin, notre maître composteur, nous livre les techniques du compostage. N'héistez pas à poser vos questions en déposant un commentaire (en bas de l'article), David vous répondra avec passion ! 

 

Les techniques du compostage... la suite !

Le composteur : créer son bac avec des matériaux recyclables
On trouvera sur internet dix milles façons et plans pour construire un composteur en bois. Pensez à récupérer des vieilles planches, des planches de palettes, c'est tout à fait indiqué. On peut même mettre en place directement des palettes pour former un carré. Ça fonctionne très bien, et ne coûte que le temps qu'on consacre à la construction ou à l'aménagement des palettes. Un bon moyen d'être « éco » logique.

composteur1Les caractéristiques d'un bon bac de compostage ?
Qu'il soit de facture recyclée, construite par vos soins, ou que vous ayez récupéré un composteur en plastique (ou en bois) grâce à une dotation de votre syndicat de collecte, le bac de compostage doit respecter quelques caractéristiques qui sont importantes pour un compost facile à mener et efficace :

- l'ouverture frontale : très important, elle doit être totale, du haut en bas, et facile à obtenir. En aucun cas, il ne s'agit de ramasser ou de travailler le compost depuis le haut, avec des outils tels que la fourche, peu indiquée pour travailler dans cette position. Une ouverture frontale totale permettra aussi bien de constater les différents horizons du compost que de le travailler entièrement pour le retourner sans se casser le dos.
- les aérations sur toute la hauteur : sur certains modèles, des petits trous sont visibles. Pour les composteurs bois, les lattes peuvent être séparées des espaces d'un cm maximum, voire moins (l'épaisseur d'un doigt). Les modèles qui proposent des lattes inclinées ne sont pas bons car l'inclinaison des planches favorise le recueillement de l'eau de pluie, ce qui finira par détremper le compost.
- le couvercle : un compost doit posséder un couvercle, afin d'éviter le ruissellement des eaux, l'assèchement du tas par le vent... Un compost qui travaille doit pouvoir conserver des paramètres sans subir les aléas de la météorologie.
- Une partie basse qui laisse passer l'air : sans vouloir absolument trop d'air, pour ne pas refroidir un compost qui chauffe, la partie doit malgré tout laisser par sa structure passez un flux d'air. En effet, un compost qui chauffe fonctionne comme une cheminée. Il aspire de l'air frais par le bas, et l'air monte au travers des matières par convection naturelle. Encore faut-il que les matières qui le composent permettent à l'air de traverser.

composteur1Rappelez-vous : ce n'est pas le contenant (ni sa matière) qui font un bon compost ou pas. Cependant, si le composteur ne respecte pas certaines règles, alors il participera à l'échec.

Connaître l'humidité de son compost ?
La technique la plus simple et la plus rapide est de plonger ses mains (avec des gants éventuellement !) au milieu du compost, et d'en retirer une poignée. Serrez-là fort comme vous feriez d'une éponge. Observez si de l'eau en coule :
- Si vous voyez une goutte perler à chaque jointure, mais pas plus, et que la motte reste formée quand vous relâchez votre main, tout va bien, vous êtes entre 50 et 60% d'humidité.
- Si ca dégouline, c'est trop humide, il faudra compenser en re-mélangeant votre compost avec des matières BDS pour éponger l'excédent.
-Si ça ne coule pas et que la motte se défait, alors c'est trop sec. Il va falloir ré-humidifier le tas de matières. Pour ce faire, ne prenez surtout pas l'habitude d'ouvrir votre composteur un jour de pluie ! Vous noieriez votre compost et arrêteriez son fonctionnement. Prenez le temps de sortir toutes les matières (d'où la nécessité d'avoir une porte frontale qui s'ouvre en grand), et recomposez des couches de 10 cm en arrosant chaque couche avec un arrosoir muni d'une pomme « pluie fine ». Remontez tout le tas, puis refermez le couvercle. Laissez passer quelques jours pour contrôler de nouveau.

Comment initialiser mon compost ?
Afin de laisser passer l'air de bas en haut dans le compost, et pour éviter tout tassement de matières molles en fond de bac, il est impératif de disposer de 5 à 10 cm de matières brunes grossières dans le fond et de bien humidifier cette couche. Ensuite, vous pourrez apporter vos dépôts successifs. Si vous oubliez cette étape, vous aurez un phénomène très désagréable de pourriture dans le fond, avec des jus acides et malodorants (très malodorants). La couche de fond va aussi servir à éponger l'excédent d'humidité.

 

Quand retourner mon compost ?
Deux cas de figure peuvent se présenter lorsqu'on fait un compost : remplissage petit à petit, par des apports de déchets de cuisine, ou bien remplissage massif par des apports venant du jardin complémentés par ceux de la cuisine.

Remplissage en plusieurs fois :

Si l'on remplit petit à petit, le compost va se constituer lentement, et le volume ne sera guère suffisant pour observer une montée en chauffe au dessus de 45°C. A cette température, il n'y a pas à proprement parler d'effet d'hygiénisation par la chaleur.
Si des vers sont présents, alors ce sont eux qui feront ce travail, comme en forêt. Le compostage sera plus long. Il faudra donc prendre soin de mélanger et aérer régulièrement à chaque dépôt afin que les micro-organismes soient toujours dans de bonnes conditions aérées (aérobies). Ici, les déchets de cuisine sont souvent très mous et humides, inutile de rajouter de l'humidité en mouillant le compost. Chaque apport devra être mélangé à son équivalent en matières brunes (BDS), on finira toujours par une légère couche de matières brunes, pour éviter le problème des odeurs et des moucherons. Il suffit de recouvrir les apports.

Quand le tas aura atteint les ¾ du composteur, il est temps de cesser les apports, sinon, on ne pourra jamais tout mélanger et on devra soit attendre très longtemps, soit se contenter de prélever en bas de composteur quelques centimètres cubes de matière noble. Il vaut mieux à cette étape reprendre totalement le tas, retourner et mélanger les horizons dans un deuxième bac, et laisser le processus quelques mois. Dans ce cas, vous aurez un compost plus homogène, et des quantités à récolter plus grandes.

Remplissage en une seule fois :

Dans le cas d'un remplissage massif, voici comment procéder :
1/ procéder à l'initialisation par une couche de fond en matières brunes de 5 à 10 cm bien humide.
2/ mélanger les matières vertes avec leur équivalent (en volume) en matière brunes, et disposer ce mélange en couche de 10 cm d'épaisseur.
3 / humidifier correctement (sans excès) cette couche
4/ ajouter une nouvelle couche de mélange...
5/ terminer par une couche de matières brunes, pour éviter odeurs, moucherons, et assèchement prématuré du tas, ainsi que pour conserver la chaleur produite au sein du compost.
6/ disposez un couvercle au dessus de votre compost, pour éviter les ruissellements.

graphe temperature du compostLe lendemain, la température doit se situer entre 35 et 45°C. Le deuxième jour, observez une température proche de 50°C. Au troisième jour, le thermomètre peut indiquer plus de 60°C, en fonction de la qualité optimale des paramètres aération/mélange/humidité. Cette température doit rester plusieurs jours, et dès la redescente vers les 50°C, n'hésitez pas à brasser correctement votre compost, pour redonner de l'air et décompacter. La température doit remonter, mais un peu moins fort. Procéder ainsi et observez les remontées de température. Au bout de deux ou trois fois, la température redescendra vers une valeur intermédiaire (entre 30 et 40°C). Laissez reposer votre compost, il est en phase de maturation et continue son parcours. Au bout de quelques 4 à 5 mois (ou un peu plus en fonction de la taille du tas), vous aurez déjà obtenu un compost mi-mûr, tout à fait utilisable et exploitable.


Mon compost est-il mûr ?

apparence du compost

Utilisation du compost

Au potager, mélanger à la couche de surface de 2 à 8 kg/m2 (3 à 12l). Épandre sur 2 cm d'épaisseur entre les plants. Ajouter 20% de compost au trou de plantation. Mettre une couche au pied des arbres en automne, couvrir le sol de compost mi-mûr pour le protéger durant l'hiver.

Apport nul : ail, chou de Bruxelles, fève, échalote, endive, mâche, navet, oignon, radis
Apport moyen ( - de 300 kg / 100 m2 ) : asperge, betterave, bette, carotte, laitue, panais, haricot, pois, salsifis
Apport important ( + de 300 kg / 100 m2 ) : artichaut, aubergine, choux, concombre, courge, épinard , fraisier, maïs, melon

Au jardin d'agrément :
Mélanger à la couche de surface de 8 à 10 kg/m2, épandre sur 3 à 5 cm d'épaisseur entre les plantes, répartir sur la pelouse 0.5 cm et arroser.

Dans les jardinières : mélanger de 25 à 40 % de compost à la terre. Épandre sur 1 cm d'épaisseur entre les plantes. Faire des pots pressés.

 

Que se passe-t-il en forêt ?
En sous bois, c'est le même processus que dans une lombricompostière : un compostage à froid, avec une très forte présence d'actinomycètes (champignons microscopiques filamenteux blancs) et de bactéries, renforcée par le travail incessant de nombreux autres décomposeurs macroscopiques : vers rouges, collemboles, fourmis, araignées, gloméris, mille pattes...

 

Les lasagnes, qu'est-ce que c'est ?

lasagnes - compostage

 

Il existe évidemment un certain nombre de techniques différentes qui permettent toutes un retour équilibré des matières au sol. Le, ou plutôt, les composts, ne sont pas les seuls à permettre ce retour. Les lasagnes sont une méthode différente, moins verticale, et qui permettent en plus de créer une couche chaude (effet de compostage mais pas de grosse montée en chauffe) qui donne la possibilité de planter et de semer directement au printemps, et de gagner ainsi quelques précieuses semaines sur le développement des jeunes plants.

A lire sur le sujet : la culture en lasagnes


Prochain article à paraître : la réutilisation des ressources produites par un jardin ou un espace vert ou comment éviter de se déplacer à la déchetterie et de profiter des avantages offerts par la Nature. Une autre manière de participer au retour au sol des matières.

David GabelinAprès nous avoir exposé les notions de base, les astuces pour contrôler son compost, David Gabelin, notre maître composteur, nous livre les techniques du compostage. N'héistez pas à poser vos questions en déposant un commentaire (en bas de l'article), David vous répondra avec passion ! 

 

Les techniques du compostage... la suite !

Le composteur : créer son bac avec des matériaux recyclables
On trouvera sur internet dix milles façons et plans pour construire un composteur en bois. Pensez à récupérer des vieilles planches, des planches de palettes, c'est tout à fait indiqué. On peut même mettre en place directement des palettes pour former un carré. Ça fonctionne très bien, et ne coûte que le temps qu'on consacre à la construction ou à l'aménagement des palettes. Un bon moyen d'être « éco » logique.

composteur1Les caractéristiques d'un bon bac de compostage ?
Qu'il soit de facture recyclée, construite par vos soins, ou que vous ayez récupéré un composteur en plastique (ou en bois) grâce à une dotation de votre syndicat de collecte, le bac de compostage doit respecter quelques caractéristiques qui sont importantes pour un compost facile à mener et efficace :

- l'ouverture frontale : très important, elle doit être totale, du haut en bas, et facile à obtenir. En aucun cas, il ne s'agit de ramasser ou de travailler le compost depuis le haut, avec des outils tels que la fourche, peu indiquée pour travailler dans cette position. Une ouverture frontale totale permettra aussi bien de constater les différents horizons du compost que de le travailler entièrement pour le retourner sans se casser le dos.
- les aérations sur toute la hauteur : sur certains modèles, des petits trous sont visibles. Pour les composteurs bois, les lattes peuvent être séparées des espaces d'un cm maximum, voire moins (l'épaisseur d'un doigt). Les modèles qui proposent des lattes inclinées ne sont pas bons car l'inclinaison des planches favorise le recueillement de l'eau de pluie, ce qui finira par détremper le compost.
- le couvercle : un compost doit posséder un couvercle, afin d'éviter le ruissellement des eaux, l'assèchement du tas par le vent... Un compost qui travaille doit pouvoir conserver des paramètres sans subir les aléas de la météorologie.
- Une partie basse qui laisse passer l'air : sans vouloir absolument trop d'air, pour ne pas refroidir un compost qui chauffe, la partie doit malgré tout laisser par sa structure passez un flux d'air. En effet, un compost qui chauffe fonctionne comme une cheminée. Il aspire de l'air frais par le bas, et l'air monte au travers des matières par convection naturelle. Encore faut-il que les matières qui le composent permettent à l'air de traverser.

composteur1Rappelez-vous : ce n'est pas le contenant (ni sa matière) qui font un bon compost ou pas. Cependant, si le composteur ne respecte pas certaines règles, alors il participera à l'échec.

Connaître l'humidité de son compost ?
La technique la plus simple et la plus rapide est de plonger ses mains (avec des gants éventuellement !) au milieu du compost, et d'en retirer une poignée. Serrez-là fort comme vous feriez d'une éponge. Observez si de l'eau en coule :
- Si vous voyez une goutte perler à chaque jointure, mais pas plus, et que la motte reste formée quand vous relâchez votre main, tout va bien, vous êtes entre 50 et 60% d'humidité.
- Si ca dégouline, c'est trop humide, il faudra compenser en re-mélangeant votre compost avec des matières BDS pour éponger l'excédent.
-Si ça ne coule pas et que la motte se défait, alors c'est trop sec. Il va falloir ré-humidifier le tas de matières. Pour ce faire, ne prenez surtout pas l'habitude d'ouvrir votre composteur un jour de pluie ! Vous noieriez votre compost et arrêteriez son fonctionnement. Prenez le temps de sortir toutes les matières (d'où la nécessité d'avoir une porte frontale qui s'ouvre en grand), et recomposez des couches de 10 cm en arrosant chaque couche avec un arrosoir muni d'une pomme « pluie fine ». Remontez tout le tas, puis refermez le couvercle. Laissez passer quelques jours pour contrôler de nouveau.

Comment initialiser mon compost ?
Afin de laisser passer l'air de bas en haut dans le compost, et pour éviter tout tassement de matières molles en fond de bac, il est impératif de disposer de 5 à 10 cm de matières brunes grossières dans le fond et de bien humidifier cette couche. Ensuite, vous pourrez apporter vos dépôts successifs. Si vous oubliez cette étape, vous aurez un phénomène très désagréable de pourriture dans le fond, avec des jus acides et malodorants (très malodorants). La couche de fond va aussi servir à éponger l'excédent d'humidité.

 

Quand retourner mon compost ?
Deux cas de figure peuvent se présenter lorsqu'on fait un compost : remplissage petit à petit, par des apports de déchets de cuisine, ou bien remplissage massif par des apports venant du jardin complémentés par ceux de la cuisine.

Remplissage en plusieurs fois :

Si l'on remplit petit à petit, le compost va se constituer lentement, et le volume ne sera guère suffisant pour observer une montée en chauffe au dessus de 45°C. A cette température, il n'y a pas à proprement parler d'effet d'hygiénisation par la chaleur.
Si des vers sont présents, alors ce sont eux qui feront ce travail, comme en forêt. Le compostage sera plus long. Il faudra donc prendre soin de mélanger et aérer régulièrement à chaque dépôt afin que les micro-organismes soient toujours dans de bonnes conditions aérées (aérobies). Ici, les déchets de cuisine sont souvent très mous et humides, inutile de rajouter de l'humidité en mouillant le compost. Chaque apport devra être mélangé à son équivalent en matières brunes (BDS), on finira toujours par une légère couche de matières brunes, pour éviter le problème des odeurs et des moucherons. Il suffit de recouvrir les apports.

Quand le tas aura atteint les ¾ du composteur, il est temps de cesser les apports, sinon, on ne pourra jamais tout mélanger et on devra soit attendre très longtemps, soit se contenter de prélever en bas de composteur quelques centimètres cubes de matière noble. Il vaut mieux à cette étape reprendre totalement le tas, retourner et mélanger les horizons dans un deuxième bac, et laisser le processus quelques mois. Dans ce cas, vous aurez un compost plus homogène, et des quantités à récolter plus grandes.

Remplissage en une seule fois :

Dans le cas d'un remplissage massif, voici comment procéder :
1/ procéder à l'initialisation par une couche de fond en matières brunes de 5 à 10 cm bien humide.
2/ mélanger les matières vertes avec leur équivalent (en volume) en matière brunes, et disposer ce mélange en couche de 10 cm d'épaisseur.
3 / humidifier correctement (sans excès) cette couche
4/ ajouter une nouvelle couche de mélange...
5/ terminer par une couche de matières brunes, pour éviter odeurs, moucherons, et assèchement prématuré du tas, ainsi que pour conserver la chaleur produite au sein du compost.
6/ disposez un couvercle au dessus de votre compost, pour éviter les ruissellements.

graphe temperature du compostLe lendemain, la température doit se situer entre 35 et 45°C. Le deuxième jour, observez une température proche de 50°C. Au troisième jour, le thermomètre peut indiquer plus de 60°C, en fonction de la qualité optimale des paramètres aération/mélange/humidité. Cette température doit rester plusieurs jours, et dès la redescente vers les 50°C, n'hésitez pas à brasser correctement votre compost, pour redonner de l'air et décompacter. La température doit remonter, mais un peu moins fort. Procéder ainsi et observez les remontées de température. Au bout de deux ou trois fois, la température redescendra vers une valeur intermédiaire (entre 30 et 40°C). Laissez reposer votre compost, il est en phase de maturation et continue son parcours. Au bout de quelques 4 à 5 mois (ou un peu plus en fonction de la taille du tas), vous aurez déjà obtenu un compost mi-mûr, tout à fait utilisable et exploitable.


Mon compost est-il mûr ?

apparence du compost

Utilisation du compost

Au potager, mélanger à la couche de surface de 2 à 8 kg/m2 (3 à 12l). Épandre sur 2 cm d'épaisseur entre les plants. Ajouter 20% de compost au trou de plantation. Mettre une couche au pied des arbres en automne, couvrir le sol de compost mi-mûr pour le protéger durant l'hiver.

Apport nul : ail, chou de Bruxelles, fève, échalote, endive, mâche, navet, oignon, radis
Apport moyen ( - de 300 kg / 100 m2 ) : asperge, betterave, bette, carotte, laitue, panais, haricot, pois, salsifis
Apport important ( + de 300 kg / 100 m2 ) : artichaut, aubergine, choux, concombre, courge, épinard , fraisier, maïs, melon

Au jardin d'agrément :
Mélanger à la couche de surface de 8 à 10 kg/m2, épandre sur 3 à 5 cm d'épaisseur entre les plantes, répartir sur la pelouse 0.5 cm et arroser.

Dans les jardinières : mélanger de 25 à 40 % de compost à la terre. Épandre sur 1 cm d'épaisseur entre les plantes. Faire des pots pressés.

 

Que se passe-t-il en forêt ?
En sous bois, c'est le même processus que dans une lombricompostière : un compostage à froid, avec une très forte présence d'actinomycètes (champignons microscopiques filamenteux blancs) et de bactéries, renforcée par le travail incessant de nombreux autres décomposeurs macroscopiques : vers rouges, collemboles, fourmis, araignées, gloméris, mille pattes...

 

Les lasagnes, qu'est-ce que c'est ?

lasagnes - compostage

 

Il existe évidemment un certain nombre de techniques différentes qui permettent toutes un retour équilibré des matières au sol. Le, ou plutôt, les composts, ne sont pas les seuls à permettre ce retour. Les lasagnes sont une méthode différente, moins verticale, et qui permettent en plus de créer une couche chaude (effet de compostage mais pas de grosse montée en chauffe) qui donne la possibilité de planter et de semer directement au printemps, et de gagner ainsi quelques précieuses semaines sur le développement des jeunes plants.

A lire sur le sujet : la culture en lasagnes


Prochain article à paraître : la réutilisation des ressources produites par un jardin ou un espace vert ou comment éviter de se déplacer à la déchetterie et de profiter des avantages offerts par la Nature. Une autre manière de participer au retour au sol des matières.

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