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Histoire Forêt de Montmorency > Auberges, restaurants, guinguettes… les bonnes adresses de la Forêt

Publié le : 20-02-2014

André MonneauNous retrouvons André Monneau (voir article), notre historien de la Forêt de Montmorency. Je le rappelle, il a réalisé il y a quelques années une exposition sur cette forêt que nous parcourons très souvent pour notre plus grand plaisir.
Tout au long de l'année 2014, André nous donne rendez-vous pour partir à la découverte de l'histoire de la forêt  à l'aide des recherches et de la collection de cartes postales d'André.

 

Auberges, restaurants, guinguettes… les bonnes adresses de la Forêt

A la fin du XIXe siècle, un nombre important d'auberges, restaurants-hôtels et guinguettes sont établis dans les villages ou à la lisière de la forêt de Montmorency ("La Croix blanche" à Domont, "Le Faisan doré" et "Le Lapin sauté" à Saint-Prix, "Le Bouquet de la Vallée" à Montlignon, "La Châtaigneraie" à Montmorency).
Ces établissements reçoivent les excursionnistes le dimanche et les jours de fêtes nationales ou religieuses. Certains patrons installent des billards, balançoires, jeux de quilles ou de boules, et organisent des bals champêtres hebdomadaires.

La Croix blancheLa Croix-Blanche
Ce restaurant porte le nom de la croix qui se dressait au milieu de la route, à une centaine de mètres du carrefour (routes Andilly-Domont et Montmorency-Domont).
Un des propriétaires avait placé une réplique de la croix au dessus de la porte d'entrée.
Cet établissement renommé propose en plus des rafraîchissements, des jeux et des bals aux promeneurs venus des villages alentour et de Paris.
Il porte aujourd’hui l’enseigne « Le Jardin ».
Depuis 1992, une nouvelle croix blanche se dresse au carrefour près du Cercle hippique d'Andilly.

Le bouquet de la Vallée

Le Bouquet de la Vallée
Ce restaurant, aussi renommé que celui de la Croix-Blanche, a été construit quelques années après l'inauguration, en 1847, de la route forestière (RD 909).
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux touristes et artistes y font halte. 
A Pâques, la fête bat traditionnellement son plein avec sa fanfare, ses jeux et ses confiseries.
A plusieurs reprises, le Conseil municipal a l’ambition de relier par une ligne de chemin de fer la gare d'Ermont-Eaubonne au Bouquet de la Vallée via le château de la Chasse. Ce projet échoue sous l'opposition de plusieurs grands propriétaires de Montlignon.
Le restaurant du "Bouquet de la Vallée" est aujourd’hui une propriété privée. Près de l'entrée, se trouve un chêne plusieurs fois centenaire sur lequel on pouvait encore lire en 1950 : 
« Ma taille, douze pieds, ma hauteur, vingt-six mètres,
chêne, voilà mon nom. Mon âge, trois cents ans.
J’eus les Montmorency, puis les Condé pour maîtres.
Aujourd’hui restaurant, je suis tout aux clients. »
Le patron : Marius Papault

 Le Bouquet de la vallée


Le Faisan Doré

Ce café-restaurant, établi au lendemain de la Première Guerre mondiale, se situe sur la route de Saint-Leu à Chauvry.
Dans les années 20, il est fréquenté par les bûcherons, les carriers, les chasseurs et les promeneurs. De nos jours, seuls ces derniers s'y arrêtent et pique-niquent aux alentours. En effet, à proximité on trouve un site préhistorique de la période du Montmorencien (néolithique : IVe au IIIe millénaire avant notre ère), paysage sauvage et magnifique nommé "Les pins brûlés".

A suivre...

André MonneauNous retrouvons André Monneau (voir article), notre historien de la Forêt de Montmorency. Je le rappelle, il a réalisé il y a quelques années une exposition sur cette forêt que nous parcourons très souvent pour notre plus grand plaisir.
Tout au long de l'année 2014, André nous donne rendez-vous pour partir à la découverte de l'histoire de la forêt  à l'aide des recherches et de la collection de cartes postales d'André.

 

Auberges, restaurants, guinguettes… les bonnes adresses de la Forêt

A la fin du XIXe siècle, un nombre important d'auberges, restaurants-hôtels et guinguettes sont établis dans les villages ou à la lisière de la forêt de Montmorency ("La Croix blanche" à Domont, "Le Faisan doré" et "Le Lapin sauté" à Saint-Prix, "Le Bouquet de la Vallée" à Montlignon, "La Châtaigneraie" à Montmorency).
Ces établissements reçoivent les excursionnistes le dimanche et les jours de fêtes nationales ou religieuses. Certains patrons installent des billards, balançoires, jeux de quilles ou de boules, et organisent des bals champêtres hebdomadaires.

La Croix blancheLa Croix-Blanche
Ce restaurant porte le nom de la croix qui se dressait au milieu de la route, à une centaine de mètres du carrefour (routes Andilly-Domont et Montmorency-Domont).
Un des propriétaires avait placé une réplique de la croix au dessus de la porte d'entrée.
Cet établissement renommé propose en plus des rafraîchissements, des jeux et des bals aux promeneurs venus des villages alentour et de Paris.
Il porte aujourd’hui l’enseigne « Le Jardin ».
Depuis 1992, une nouvelle croix blanche se dresse au carrefour près du Cercle hippique d'Andilly.

Le bouquet de la Vallée

Le Bouquet de la Vallée
Ce restaurant, aussi renommé que celui de la Croix-Blanche, a été construit quelques années après l'inauguration, en 1847, de la route forestière (RD 909).
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux touristes et artistes y font halte. 
A Pâques, la fête bat traditionnellement son plein avec sa fanfare, ses jeux et ses confiseries.
A plusieurs reprises, le Conseil municipal a l’ambition de relier par une ligne de chemin de fer la gare d'Ermont-Eaubonne au Bouquet de la Vallée via le château de la Chasse. Ce projet échoue sous l'opposition de plusieurs grands propriétaires de Montlignon.
Le restaurant du "Bouquet de la Vallée" est aujourd’hui une propriété privée. Près de l'entrée, se trouve un chêne plusieurs fois centenaire sur lequel on pouvait encore lire en 1950 : 
« Ma taille, douze pieds, ma hauteur, vingt-six mètres,
chêne, voilà mon nom. Mon âge, trois cents ans.
J’eus les Montmorency, puis les Condé pour maîtres.
Aujourd’hui restaurant, je suis tout aux clients. »
Le patron : Marius Papault

 Le Bouquet de la vallée


Le Faisan Doré

Ce café-restaurant, établi au lendemain de la Première Guerre mondiale, se situe sur la route de Saint-Leu à Chauvry.
Dans les années 20, il est fréquenté par les bûcherons, les carriers, les chasseurs et les promeneurs. De nos jours, seuls ces derniers s'y arrêtent et pique-niquent aux alentours. En effet, à proximité on trouve un site préhistorique de la période du Montmorencien (néolithique : IVe au IIIe millénaire avant notre ère), paysage sauvage et magnifique nommé "Les pins brûlés".

A suivre...

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3 commentaire(s)

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Hélène - Il y a 9 ans
Merci beaucoup pour toute ces information qui font rêver la forêt et, pour tout votre site.
François (Administrateur) - Il y a 10 ans
merci surtout à André Monneau !
Sylvain - Il y a 10 ans
Quelle belle idée de faire ces rappels historiques. merci au Journal de François.
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