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Festival "La musique fait son cinéma"

Du 30 mai au 2 juin 2017
Soisy-sous-Montmorency

FESTIVAL LA MUSIQUE FAIT SON CINEMA« Une invitation au voyage dans une œuvre contemporaine mais déjà classique. » c'est ainsi que Stéphane Lerouge, spécialiste de la musique de films, définit celle de Michel Magne qui est à l'honneur du Festival "La musique fait son cinéma" !

En effet, après Antoine Duhamel, Georges Delerue, Francis Lai, Gabriel Yared, Bruno Coulais, Jean-Claude Petit, c'est le célèbre compositeur Michel Magne (voir biographie ci-dessous) qui est à l'honneur de ce festival proposé à Soisy. A chaque édition, la rencontre, le concert sont des rendez-vous incontournables pour tous les amateurs de musique et de cinéma.

Présentation des rendez-vous (extrait communiqué de presse)

"Le travail de Michel Magne" : rencontre animée par Stéphane Lerouge.
Sous le signe de la proximité avec le public, cette rencontre abordera le travail de Michel Magne et la relation entre compositeur et réalisateur sous la forme d’une simple discussion, où le public est amené à intervenir. Lors de cette soirée sont attendus Marie-Claude Magne, femme de Michel Magne, le musicien Raymond Alessandrini et le réalisateur Costa Gavras.
Au fil de cet échange seront projetés des extraits du film documentaire "Le fantaisiste pop", réalisé par Jean-Yves Guilleux (2009).

Mardi 30 mai 2017 à 19h - Orangerie du Val Ombreux place de l'Eglise rue Carnot Soisy-sous-Montmorency - Entrée gratuite. Réservation au 01 34 05 20 47

 

Concert : "Les musiques de films de Michel Magne"

Présenté par Jean-Claude Petit, ce concert unique, une première mondiale, a fait l’objet d’un important travail de réécriture. Interprété par Le Sacre du Tympan, Raymond Alessandrini et la chanteuse Magali Bonfils, il restituera tout l’univers et le génie créatif de Michel Magne.

Michel MagneProgramme du concert :
1. "Cinq colonnes à la une"
2. "Mélodie en sous-sol"
3. "Les Tontons flingueurs"
4- "Le Repos du guerrier"
5- "Angélique, marquise des anges"
6- "OSS 117"
7- "Un singe en hiver"
8- "Barbarella"
9- "Belle de jour"
10- "Don Juan 73"
11- "Les Misérables"
12- "Compartiment tueurs"
13- "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"
14- "Fantômas"

Vendredi 2 juin 2017 à 20h30 - Église Saint-Germain rue Carnot Soisy-sous-Montmorency - Entrée gratuite. Réservation au 01 34 05 20 47

 

Projections des films

"Tous en scène" de Garth Jennings
Mercredi 31 mai 2017 à 15h – Cinéma les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Tarif cinéma.

"Fantômas" d’André Hunebelle
Mercredi 31 mai 2017 à 18h – Cinéma les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Gratuit.

 

Bonus : hommage à Michel Magne par Stéphane Lerouge

Poète de la démesure, virtuose de l’extravagance...
Tels sont qualificatifs qui reviennent chez ceux qui ont connu et aimé Michel Magne. Cette réputation d’allumé rigolard fait sa singularité, notamment entre 1960 et 1970, sa période de référence, ses dix glorieuses. Magne est alors l’un des compositeurs vedettes du cinéma français, véritable stakhanoviste de la double-croche. Les cadences infernales ne l’effraient pas (onze films en 1963, douze en 1965) et rendront sa disgrâce professionnelle encore plus injuste.
LE REPOS DU GUERRIER musique de Michel MagneLe cinéma de Michel Magne, ce sont les romans-photos de Vadim ("Le Repos du guerrier"), les séries noires parodiques de l’ami Lautner ("Les Tontons flingueurs", "Les Barbouzes"), les face-à-face d’anthologie organisés par Henri Verneuil (Gabin-Belmondo dans "Un singe en hiver", Gabin-Delon dans "Mélodie en sous-sol"). Mentionnons également tout l’éventail des héros populaires en activité dans ces années-là : "le Gorille", "le Monocle", "Fantômas", "OSS 117", sans oublier "Angélique marquise des anges", dont le thème renversant de romantisme entre d'emblée dans la mémoire collective.
Magne mettra aussi en musique les débuts de Costa-Gavras ("Compartiment tueurs") et le crépuscule d’Abel Gance ("Cyrano et d’Artagnan", ultime opus du vieux maître). Issu du ballet "Le Rendez-vous manqué", sa Danse des flammes deviendra l'iconique indicatif de "Cinq colonnes à la une", premièr magazine d'information de la télévision française.
A l’origine, Michel Magne ne se destinait pas spécifiquement à écrire pour le cinéma. Né à Lisieux en 1930, il étudie aux Conservatoires de Caen puis de Paris. La polémique suscitée par la création de ses premières œuvres d’avant-garde ne suffit pas à le faire vivre. Il embraye alors vers le disque, écrit avec Françoise Sagan des chansons pour Juliette Gréco, accompagne Henri Salvador ou Mouloudji, enregistre pour Eddie Barclay des albums de variété instrumentale. Très vite, la carrière de Magne s’accélère, à la façon d’un wagon lancé sur des montagnes russes. « Le drame de Magne, résume Costa-Gavras, c’est d’avoir été trop à la mode. » A travers le septième art, Michel Magne trouve le médium idéal pour toucher un large public, avec une écriture peut-être plus sage, ce qui ne signifie pas moins savante. Sa fêlure, il ne l’impose pas mais l’ajuste au cinéma de genre. Il écarte au maximum les cloisons du conformisme pour injecter un peu de sa folie aux films du LES TONTONS FLINGUEURS musique de Michel Magnesamedi soir. D’où, par exemple, cette idée de bâtir la partition des "Tontons flingueurs" sur un seul et unique thème, décliné à l’infini par la virtuosité de l’orchestration : hully-gully, menuet ou tamouré, danse à la mode courant 1963. Magne aurait-il pu imaginer que son gimmick piano-banjo des Tontons servirait de sonnerie de portable aux adolescents du XXIème siècle ?
Pour Michel Magne, le virage des années soixante-dix marque la fin d’une période faste. Il crée au château d’Hérouville (Val-d’Oise) un studio d’enregistrement de pointe, où se pressent quelques pointures de la pop (les Pink Floyd, Elton John, David Bowie). En s’installant à soixante kilomètres de Paris, Magne s’éloigne du cinéma et le cinéma s’éloigne de lui. La suite ressemble à un engrenage fatal : faillite, complications financières, exil à Saint-Paul-de-Vence, réorientation vers les arts plastiques. Ses derniers coups d’éclat, il les vit auprès de Jean Yanne ("Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil") et Robert Hossein. Le grandiose Requiem des "Misérables" sera d’abord le sien : Michel Magne se suicide le dix-neuf décembre 1984, quatre ans après la publication de son autobiographie, "L’Amour de vivre", au titre rétrospectivement si paradoxal. «Je n’aurais jamais pensé qu’il pousserait la folie jusqu’à la mort», confessait avec nostalgie Georges Lautner.
De Magne, il reste des partitions joyeusement fantasques et le souvenir d’un homme hors-limites qui a traversé la vie comme un canular.

Du 30 mai au 2 juin 2017
Soisy-sous-Montmorency

FESTIVAL LA MUSIQUE FAIT SON CINEMA« Une invitation au voyage dans une œuvre contemporaine mais déjà classique. » c'est ainsi que Stéphane Lerouge, spécialiste de la musique de films, définit celle de Michel Magne qui est à l'honneur du Festival "La musique fait son cinéma" !

En effet, après Antoine Duhamel, Georges Delerue, Francis Lai, Gabriel Yared, Bruno Coulais, Jean-Claude Petit, c'est le célèbre compositeur Michel Magne (voir biographie ci-dessous) qui est à l'honneur de ce festival proposé à Soisy. A chaque édition, la rencontre, le concert sont des rendez-vous incontournables pour tous les amateurs de musique et de cinéma.

Présentation des rendez-vous (extrait communiqué de presse)

"Le travail de Michel Magne" : rencontre animée par Stéphane Lerouge.
Sous le signe de la proximité avec le public, cette rencontre abordera le travail de Michel Magne et la relation entre compositeur et réalisateur sous la forme d’une simple discussion, où le public est amené à intervenir. Lors de cette soirée sont attendus Marie-Claude Magne, femme de Michel Magne, le musicien Raymond Alessandrini et le réalisateur Costa Gavras.
Au fil de cet échange seront projetés des extraits du film documentaire "Le fantaisiste pop", réalisé par Jean-Yves Guilleux (2009).

Mardi 30 mai 2017 à 19h - Orangerie du Val Ombreux place de l'Eglise rue Carnot Soisy-sous-Montmorency - Entrée gratuite. Réservation au 01 34 05 20 47

 

Concert : "Les musiques de films de Michel Magne"

Présenté par Jean-Claude Petit, ce concert unique, une première mondiale, a fait l’objet d’un important travail de réécriture. Interprété par Le Sacre du Tympan, Raymond Alessandrini et la chanteuse Magali Bonfils, il restituera tout l’univers et le génie créatif de Michel Magne.

Michel MagneProgramme du concert :
1. "Cinq colonnes à la une"
2. "Mélodie en sous-sol"
3. "Les Tontons flingueurs"
4- "Le Repos du guerrier"
5- "Angélique, marquise des anges"
6- "OSS 117"
7- "Un singe en hiver"
8- "Barbarella"
9- "Belle de jour"
10- "Don Juan 73"
11- "Les Misérables"
12- "Compartiment tueurs"
13- "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"
14- "Fantômas"

Vendredi 2 juin 2017 à 20h30 - Église Saint-Germain rue Carnot Soisy-sous-Montmorency - Entrée gratuite. Réservation au 01 34 05 20 47

 

Projections des films

"Tous en scène" de Garth Jennings
Mercredi 31 mai 2017 à 15h – Cinéma les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Tarif cinéma.

"Fantômas" d’André Hunebelle
Mercredi 31 mai 2017 à 18h – Cinéma les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Gratuit.

 

Bonus : hommage à Michel Magne par Stéphane Lerouge

Poète de la démesure, virtuose de l’extravagance...
Tels sont qualificatifs qui reviennent chez ceux qui ont connu et aimé Michel Magne. Cette réputation d’allumé rigolard fait sa singularité, notamment entre 1960 et 1970, sa période de référence, ses dix glorieuses. Magne est alors l’un des compositeurs vedettes du cinéma français, véritable stakhanoviste de la double-croche. Les cadences infernales ne l’effraient pas (onze films en 1963, douze en 1965) et rendront sa disgrâce professionnelle encore plus injuste.
LE REPOS DU GUERRIER musique de Michel MagneLe cinéma de Michel Magne, ce sont les romans-photos de Vadim ("Le Repos du guerrier"), les séries noires parodiques de l’ami Lautner ("Les Tontons flingueurs", "Les Barbouzes"), les face-à-face d’anthologie organisés par Henri Verneuil (Gabin-Belmondo dans "Un singe en hiver", Gabin-Delon dans "Mélodie en sous-sol"). Mentionnons également tout l’éventail des héros populaires en activité dans ces années-là : "le Gorille", "le Monocle", "Fantômas", "OSS 117", sans oublier "Angélique marquise des anges", dont le thème renversant de romantisme entre d'emblée dans la mémoire collective.
Magne mettra aussi en musique les débuts de Costa-Gavras ("Compartiment tueurs") et le crépuscule d’Abel Gance ("Cyrano et d’Artagnan", ultime opus du vieux maître). Issu du ballet "Le Rendez-vous manqué", sa Danse des flammes deviendra l'iconique indicatif de "Cinq colonnes à la une", premièr magazine d'information de la télévision française.
A l’origine, Michel Magne ne se destinait pas spécifiquement à écrire pour le cinéma. Né à Lisieux en 1930, il étudie aux Conservatoires de Caen puis de Paris. La polémique suscitée par la création de ses premières œuvres d’avant-garde ne suffit pas à le faire vivre. Il embraye alors vers le disque, écrit avec Françoise Sagan des chansons pour Juliette Gréco, accompagne Henri Salvador ou Mouloudji, enregistre pour Eddie Barclay des albums de variété instrumentale. Très vite, la carrière de Magne s’accélère, à la façon d’un wagon lancé sur des montagnes russes. « Le drame de Magne, résume Costa-Gavras, c’est d’avoir été trop à la mode. » A travers le septième art, Michel Magne trouve le médium idéal pour toucher un large public, avec une écriture peut-être plus sage, ce qui ne signifie pas moins savante. Sa fêlure, il ne l’impose pas mais l’ajuste au cinéma de genre. Il écarte au maximum les cloisons du conformisme pour injecter un peu de sa folie aux films du LES TONTONS FLINGUEURS musique de Michel Magnesamedi soir. D’où, par exemple, cette idée de bâtir la partition des "Tontons flingueurs" sur un seul et unique thème, décliné à l’infini par la virtuosité de l’orchestration : hully-gully, menuet ou tamouré, danse à la mode courant 1963. Magne aurait-il pu imaginer que son gimmick piano-banjo des Tontons servirait de sonnerie de portable aux adolescents du XXIème siècle ?
Pour Michel Magne, le virage des années soixante-dix marque la fin d’une période faste. Il crée au château d’Hérouville (Val-d’Oise) un studio d’enregistrement de pointe, où se pressent quelques pointures de la pop (les Pink Floyd, Elton John, David Bowie). En s’installant à soixante kilomètres de Paris, Magne s’éloigne du cinéma et le cinéma s’éloigne de lui. La suite ressemble à un engrenage fatal : faillite, complications financières, exil à Saint-Paul-de-Vence, réorientation vers les arts plastiques. Ses derniers coups d’éclat, il les vit auprès de Jean Yanne ("Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil") et Robert Hossein. Le grandiose Requiem des "Misérables" sera d’abord le sien : Michel Magne se suicide le dix-neuf décembre 1984, quatre ans après la publication de son autobiographie, "L’Amour de vivre", au titre rétrospectivement si paradoxal. «Je n’aurais jamais pensé qu’il pousserait la folie jusqu’à la mort», confessait avec nostalgie Georges Lautner.
De Magne, il reste des partitions joyeusement fantasques et le souvenir d’un homme hors-limites qui a traversé la vie comme un canular.

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