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Extrait vidéo du spectacle de Rayan Djellal à Ermont : un cadeau de notre humoriste prometteur !

Publié le : 19-07-2014

RAYAN DJELLAL à ERMONTAu cours de cette saison, j'ai eu la chance de rencontrer Rayan Djellal, humoriste ermontois qui cartonne avec son spectacle "A découvert". (voir interview ci-dessous).
Depuis notre rencontre, il continue à présenter son one-man-show sur de nombreuses scènes. Récemment, il a aussi joué à l'Université Pierre et Marie Curie à Paris, pour la bonne cause au profit de l'association "Sol'6" qui s'engage dans des projets de solidarité au Bénin. On retrouve ici notre Rayan au grand cœur !
Il a aussi participé au concours "Gad Elmaleh" pour faire la première partie de l'humoriste vedette. A cette occasion, il a présenté une vidéo de 11mn présentant des extraits de son spectacle présenté à Ermont ! Un beau cadeau pour nous tous que j'ai plaisir à mettre à l'honneur.
A la rentrée, nous ferons le point avec notre "vedette ermontoise" sur son actualité prochaine !

 

Interview de Rayan Djellal parue en février 2014

RAYAN DJELLAL DEVANT LE THEATRE PIERRE FRESNAYFidèles lecteurs du Journal de François, je dois vous avouer que je cherchais à rencontrer Rayan Djellal depuis quelques mois : il est Ermontois, il a été élu en 2013 "Etudiant le plus drôle de France", il a triomphé en septembre au théâtre Pierre Fresnay avec son one man show "A découvert". Il est devenu incontournable dans la Vallée de Montmorency mais ne le répétez pas trop fort, notre jeune humoriste n'est pas du genre "mégalo", au contraire me semble-t-il… Partons à sa rencontre !

Rayan a découvert le théâtre tardivement au lycée Van Gogh d'Ermont, a joué "Capitaine Fracasse" et "Un conte d'hiver" (de Shakespeare) avec le club du lycée auquel il prête main forte depuis trois ans  en assurant avec d'autres passionnés la mise en scène des spectacles proposés chaque année.
Rapidement remarqué sur les planches ermontoises, il a poursuivi l'aventure avec une troupe amateur jusqu'au Festival d'Avignon en 2011 en jouant "Cyrano de Bergerac", puis a commencé à écumer les scènes ouvertes de Paris pour tester son spectacle composé de ses propres sketches. Adepte du stand up, il a joué plusieurs fois sur la scène ouverte du Jamel Comedy Club et a fait grâce au "Campus Comedy Tour" la première partie de Michael  Gregorio à Nantes devant 5000 spectateurs !


Rayan, tu as toujours voulu être humoriste ?
En fait, quand j'ai eu 15 ou 16 ans, je regardais les spectacles de Gad Elmaleh, de Jamel Debbouze. Le stand up arrive en France et j'adore ça ! Je me dis : c'est ce que je veux faire ! 
Je commence à écrire des sketches mais je me rends vite compte : c'était vraiment "pourri", ça ne me fait pas rire, ce n'était pas drôle. En fait je ne savais pas comment faire rire ! Je suis toujours là pour sortir "la vanne" qu'il faut entre potes mais être sur scène, dire "Bonsoir je m'appelle Rayan" et raconter quelque chose pour faire rire, je n'y arrivais pas. Je me dis alors :  bon, oublie cette idée !

Et quand a eu lieu le déclic ?
Un beau jour,  j'ai des amis qui jouent "La Bonne âme de Sé Tchouan", la pièce de Bertolt Brecht. J'y vais un peu par hasard. Et là je tombe amoureux de l'univers du théâtre. Je vois enfin des gens qui me ressemblent, c'est-à-dire des lycéens qui jouent du théâtre. Et là je me dis : pourquoi pas moi ? Peut-être devrais-je passer par là pour apprendre ?
Je me suis donc inscrit l'année d'après au club de théâtre du lycée Van Gogh mais, ce qui était clair dans ma tête, c'est que je ne voulais faire que des rôles comiques. Cela tombe bien, dans chaque pièce, il y a quasiment toujours un rôle comique ! Je postule donc à tous les rôles comiques. Dans le Shakespeare ("Conte d'Hiver"), je jouais le rôle d'Autolycus, personnage qui ne servait à rien dans l'intrigue principale mais que les gens retenaient par son humour.
J'ai vraiment commencé à trouver des mimiques, des attitudes. Je pars donc du principe : il faut apprendre ! En effet, faire rire c'est un vrai job : il y a des mécanismes, le sens de la rupture, le sens du rythme, une bonne élocution, avoir de la présence, porter la voix…
JRAYAN  DJELLAL'ai hésité à me lancer après le club théâtre. Puis on m'a proposé "Cyrano" avec 7 rôles secondaires à interpréter. Je suis passé d'un personnage à un autre… comme dans les one man shows où on joue plusieurs personnages. Ces deux ans avec la troupe se sont terminés en beauté au Festival d'Avignon avec 25 représentations.

Nous sommes entre nous… te rappelles-tu de ta première scène, seul face au public ?
Tu penses bien ! Je suis passé au Trévise, une scène ouverte de Paris. On te donne 5 ou 10 mn face au public. J'avais écrit un premier sketch sur la circoncision, qui est d'ailleurs encore dans mon spectacle. J'avais plein d'assurance et puis devant 200 personnes… je me suis "vautré" !! Le problème n'était pas le texte mais l'interprétation !  Passer du théâtre au one man show humoristique, ça s'apprend ! C'est du travail et ces scènes ouvertes sont idéales pour apprendre son métier d'humoriste.

Comment as-tu réagi après ce premier passage ?
J'ai pris un bon coup derrière la tête. J'ai attendu deux bons mois… avant d'y retourner. J'ai bossé le texte et la gestuelle et ça s'est mieux passé avec toujours le même sketch. C'était important pour moi de passer cette première épreuve avec le même texte.
Puis j'ai eu la chance de jouer à Ermont 15 mn dans un petit festival "Aux croisements des cultures" devant 200 personnes. J'avais la pression mais cela s'était bien passé : mon premier vrai bonheur sur scène. Ensuite, dans mon école de commerce, je motivais les gens pour jouer devant eux 15 mn, puis 30 mn... c'est très formateur.

Est-ce que ton élection d'"Etudiant le plus drôle de France" dans le cadre du "Campus Comedy Tour" te donne encore plus confiance ? Et déjà peut-être plus de pression ?
C'est un titre un peu comme pour les miss France  !!  Mais je ne me promène pas avec la pancarte "le plus drôle" : non je ne fais jamais ça !
Ce qui m'intéressait,  c'était de montrer que j'étais humoriste et étudiant  Cela ne m'a pas donné plus ou moins de confiance mais sur un CV cela ne fait pas de mal ! Grâce à ce titre, je me suis retrouvé devant 5000 personnes au Zénith de Nantes pour faire la première partie de Michael Gregorio.  On ne peut pas se permettre d'être moyen quand on est en première partie d'un artiste si talentueux. A la suite de cette prestation, j'ai reçu des dizaines et dizaines de messages, ma page facebook gagnée 400 fans en deux soirs. En effet, Michael Gregorio m'a proposé de rejouer le lendemain soir ! 10 000 personnes en deux soirs. Quand on sort de là, on a l'impression d'être tout en haut mais voilà c'est éphémère. C'est bien de goûter à ces choses-là. J'étais très heureux, comme un dingue ! Une ambiance de malade !

Amoureux de sa ville !
Que représente Ermont pour toi ?
Je sus né à Asnières et, après mes premiers six mois, ma famille est venue à Ermont. Et j'aime cette ville. le collège Saint-Exupéry, le lycée Van Gogh, le centre ville...  Je me sens chez moi ! Je me déplace dans cette ville depuis que je suis en âge de marcher.
Pour mes études j'ai été à Evry pendant un an mais Ermont me manquait trop !!Je ne vais pas trop dans la Forêt de Montmorency, je préfère la ville  car je suis un peu speed !
Sinon, j'aime bien me promener vers la Butte de Sannois ou dans un autre genre, aller au ciné à Epinay. Et évidemment je n'oublie pas mon théâtre fétiche à Ermont !!

Beaucoup d'humoristes se retrouvent actuellement sur la scène parisienne. Si tu devais faire ton auto-promotion, quels aspects de ta personnalité mettrais-tu en avant ?
Je pense que j'évoquerais mon coté touche à tout ; dans un sketch, je fais rire les gens en essayant de les faire pleurer ! J'aime aussi mêler la musique et l'humour. Je mettrais aussi en avant mon énergie : j'aime être sur scène, parler et raconter ce que j'observe pour que d'autres puissent s'y reconnaître. J'aime donner, "mouiller le maillot". Enfin, j'aborde  des thèmes un peu originaux dans mes sketches comme la circoncision, les restaurants japonais, les chansons Disney, les médecins algériens, les vigiles. De vrais thèmes que les gens retiennent à la fin ! J'aime prendre un thème et le traiter jusqu'au bout avec sincérité.
J'aurais pu m'inventer un personnage mais non, je préfère faire rire sur scène comme je le fais dans la vie.

Est-ce toujours évident de parler de soi ?
Au début, j'ai eu du mal... Les potes venaient et me ressortaient des histoires de mon spectacle. C'est vrai que je me découvre pas mal. D'où le titre du spectacle : "à découvert". Je raconte des choses personnelles mais  je ne voulais pas un spectacle du style : moi je, moi je… Ma vie n'est pas si dingue que ça et plein de gens peuvent se reconnaître dans des situations. Evidemment j'exagère le trait mais il y a toujours une part de vérité. Je n'avais pas envoie d'inventer pour sonner faux.

RAYAN DJELLAL - A DECOUVERTParlons maintenant de ton actualité ?
J'ai signé avec un producteur qui a envie de miser sur moii. Il veut construire une équipe pour m'accompagner ; un metteur en scène, une attachée de presse, le tout dans le but de me professionnaliser. Avec le metteur en scène, on va essayer d'améliorer l'enveloppe globale du spectacle. Offrir une vraie cohérence. Je vais apprendre à jouer dans les grandes salles.  On me donne ma chance, à moi de la saisir !

Comment te prépares-tu pour ce nouveau challenge ?
Je suis plutôt perfectionniste. Pour monter sur scène, il faut être prêt avec des choses carrées. Par exemple, demain, je joue mon spectacle. Je le connais par cœur, mais je vais le répéter une partie de la nuit. Je ne dois pas redécouvrir mon spectacle demain quand je le dis. Je dois avoir une longueur d'avance sur les spectateurs. Quand je raconte une vanne, je dois savoir la suite sans m'occuper des rires. Si je savoure les rires, le rythme du spectacle en prend un coup !

RAYAN DJELLAL à ERMONTAu cours de cette saison, j'ai eu la chance de rencontrer Rayan Djellal, humoriste ermontois qui cartonne avec son spectacle "A découvert". (voir interview ci-dessous).
Depuis notre rencontre, il continue à présenter son one-man-show sur de nombreuses scènes. Récemment, il a aussi joué à l'Université Pierre et Marie Curie à Paris, pour la bonne cause au profit de l'association "Sol'6" qui s'engage dans des projets de solidarité au Bénin. On retrouve ici notre Rayan au grand cœur !
Il a aussi participé au concours "Gad Elmaleh" pour faire la première partie de l'humoriste vedette. A cette occasion, il a présenté une vidéo de 11mn présentant des extraits de son spectacle présenté à Ermont ! Un beau cadeau pour nous tous que j'ai plaisir à mettre à l'honneur.
A la rentrée, nous ferons le point avec notre "vedette ermontoise" sur son actualité prochaine !

 

Interview de Rayan Djellal parue en février 2014

RAYAN DJELLAL DEVANT LE THEATRE PIERRE FRESNAYFidèles lecteurs du Journal de François, je dois vous avouer que je cherchais à rencontrer Rayan Djellal depuis quelques mois : il est Ermontois, il a été élu en 2013 "Etudiant le plus drôle de France", il a triomphé en septembre au théâtre Pierre Fresnay avec son one man show "A découvert". Il est devenu incontournable dans la Vallée de Montmorency mais ne le répétez pas trop fort, notre jeune humoriste n'est pas du genre "mégalo", au contraire me semble-t-il… Partons à sa rencontre !

Rayan a découvert le théâtre tardivement au lycée Van Gogh d'Ermont, a joué "Capitaine Fracasse" et "Un conte d'hiver" (de Shakespeare) avec le club du lycée auquel il prête main forte depuis trois ans  en assurant avec d'autres passionnés la mise en scène des spectacles proposés chaque année.
Rapidement remarqué sur les planches ermontoises, il a poursuivi l'aventure avec une troupe amateur jusqu'au Festival d'Avignon en 2011 en jouant "Cyrano de Bergerac", puis a commencé à écumer les scènes ouvertes de Paris pour tester son spectacle composé de ses propres sketches. Adepte du stand up, il a joué plusieurs fois sur la scène ouverte du Jamel Comedy Club et a fait grâce au "Campus Comedy Tour" la première partie de Michael  Gregorio à Nantes devant 5000 spectateurs !


Rayan, tu as toujours voulu être humoriste ?
En fait, quand j'ai eu 15 ou 16 ans, je regardais les spectacles de Gad Elmaleh, de Jamel Debbouze. Le stand up arrive en France et j'adore ça ! Je me dis : c'est ce que je veux faire ! 
Je commence à écrire des sketches mais je me rends vite compte : c'était vraiment "pourri", ça ne me fait pas rire, ce n'était pas drôle. En fait je ne savais pas comment faire rire ! Je suis toujours là pour sortir "la vanne" qu'il faut entre potes mais être sur scène, dire "Bonsoir je m'appelle Rayan" et raconter quelque chose pour faire rire, je n'y arrivais pas. Je me dis alors :  bon, oublie cette idée !

Et quand a eu lieu le déclic ?
Un beau jour,  j'ai des amis qui jouent "La Bonne âme de Sé Tchouan", la pièce de Bertolt Brecht. J'y vais un peu par hasard. Et là je tombe amoureux de l'univers du théâtre. Je vois enfin des gens qui me ressemblent, c'est-à-dire des lycéens qui jouent du théâtre. Et là je me dis : pourquoi pas moi ? Peut-être devrais-je passer par là pour apprendre ?
Je me suis donc inscrit l'année d'après au club de théâtre du lycée Van Gogh mais, ce qui était clair dans ma tête, c'est que je ne voulais faire que des rôles comiques. Cela tombe bien, dans chaque pièce, il y a quasiment toujours un rôle comique ! Je postule donc à tous les rôles comiques. Dans le Shakespeare ("Conte d'Hiver"), je jouais le rôle d'Autolycus, personnage qui ne servait à rien dans l'intrigue principale mais que les gens retenaient par son humour.
J'ai vraiment commencé à trouver des mimiques, des attitudes. Je pars donc du principe : il faut apprendre ! En effet, faire rire c'est un vrai job : il y a des mécanismes, le sens de la rupture, le sens du rythme, une bonne élocution, avoir de la présence, porter la voix…
JRAYAN  DJELLAL'ai hésité à me lancer après le club théâtre. Puis on m'a proposé "Cyrano" avec 7 rôles secondaires à interpréter. Je suis passé d'un personnage à un autre… comme dans les one man shows où on joue plusieurs personnages. Ces deux ans avec la troupe se sont terminés en beauté au Festival d'Avignon avec 25 représentations.

Nous sommes entre nous… te rappelles-tu de ta première scène, seul face au public ?
Tu penses bien ! Je suis passé au Trévise, une scène ouverte de Paris. On te donne 5 ou 10 mn face au public. J'avais écrit un premier sketch sur la circoncision, qui est d'ailleurs encore dans mon spectacle. J'avais plein d'assurance et puis devant 200 personnes… je me suis "vautré" !! Le problème n'était pas le texte mais l'interprétation !  Passer du théâtre au one man show humoristique, ça s'apprend ! C'est du travail et ces scènes ouvertes sont idéales pour apprendre son métier d'humoriste.

Comment as-tu réagi après ce premier passage ?
J'ai pris un bon coup derrière la tête. J'ai attendu deux bons mois… avant d'y retourner. J'ai bossé le texte et la gestuelle et ça s'est mieux passé avec toujours le même sketch. C'était important pour moi de passer cette première épreuve avec le même texte.
Puis j'ai eu la chance de jouer à Ermont 15 mn dans un petit festival "Aux croisements des cultures" devant 200 personnes. J'avais la pression mais cela s'était bien passé : mon premier vrai bonheur sur scène. Ensuite, dans mon école de commerce, je motivais les gens pour jouer devant eux 15 mn, puis 30 mn... c'est très formateur.

Est-ce que ton élection d'"Etudiant le plus drôle de France" dans le cadre du "Campus Comedy Tour" te donne encore plus confiance ? Et déjà peut-être plus de pression ?
C'est un titre un peu comme pour les miss France  !!  Mais je ne me promène pas avec la pancarte "le plus drôle" : non je ne fais jamais ça !
Ce qui m'intéressait,  c'était de montrer que j'étais humoriste et étudiant  Cela ne m'a pas donné plus ou moins de confiance mais sur un CV cela ne fait pas de mal ! Grâce à ce titre, je me suis retrouvé devant 5000 personnes au Zénith de Nantes pour faire la première partie de Michael Gregorio.  On ne peut pas se permettre d'être moyen quand on est en première partie d'un artiste si talentueux. A la suite de cette prestation, j'ai reçu des dizaines et dizaines de messages, ma page facebook gagnée 400 fans en deux soirs. En effet, Michael Gregorio m'a proposé de rejouer le lendemain soir ! 10 000 personnes en deux soirs. Quand on sort de là, on a l'impression d'être tout en haut mais voilà c'est éphémère. C'est bien de goûter à ces choses-là. J'étais très heureux, comme un dingue ! Une ambiance de malade !

Amoureux de sa ville !
Que représente Ermont pour toi ?
Je sus né à Asnières et, après mes premiers six mois, ma famille est venue à Ermont. Et j'aime cette ville. le collège Saint-Exupéry, le lycée Van Gogh, le centre ville...  Je me sens chez moi ! Je me déplace dans cette ville depuis que je suis en âge de marcher.
Pour mes études j'ai été à Evry pendant un an mais Ermont me manquait trop !!Je ne vais pas trop dans la Forêt de Montmorency, je préfère la ville  car je suis un peu speed !
Sinon, j'aime bien me promener vers la Butte de Sannois ou dans un autre genre, aller au ciné à Epinay. Et évidemment je n'oublie pas mon théâtre fétiche à Ermont !!

Beaucoup d'humoristes se retrouvent actuellement sur la scène parisienne. Si tu devais faire ton auto-promotion, quels aspects de ta personnalité mettrais-tu en avant ?
Je pense que j'évoquerais mon coté touche à tout ; dans un sketch, je fais rire les gens en essayant de les faire pleurer ! J'aime aussi mêler la musique et l'humour. Je mettrais aussi en avant mon énergie : j'aime être sur scène, parler et raconter ce que j'observe pour que d'autres puissent s'y reconnaître. J'aime donner, "mouiller le maillot". Enfin, j'aborde  des thèmes un peu originaux dans mes sketches comme la circoncision, les restaurants japonais, les chansons Disney, les médecins algériens, les vigiles. De vrais thèmes que les gens retiennent à la fin ! J'aime prendre un thème et le traiter jusqu'au bout avec sincérité.
J'aurais pu m'inventer un personnage mais non, je préfère faire rire sur scène comme je le fais dans la vie.

Est-ce toujours évident de parler de soi ?
Au début, j'ai eu du mal... Les potes venaient et me ressortaient des histoires de mon spectacle. C'est vrai que je me découvre pas mal. D'où le titre du spectacle : "à découvert". Je raconte des choses personnelles mais  je ne voulais pas un spectacle du style : moi je, moi je… Ma vie n'est pas si dingue que ça et plein de gens peuvent se reconnaître dans des situations. Evidemment j'exagère le trait mais il y a toujours une part de vérité. Je n'avais pas envoie d'inventer pour sonner faux.

RAYAN DJELLAL - A DECOUVERTParlons maintenant de ton actualité ?
J'ai signé avec un producteur qui a envie de miser sur moii. Il veut construire une équipe pour m'accompagner ; un metteur en scène, une attachée de presse, le tout dans le but de me professionnaliser. Avec le metteur en scène, on va essayer d'améliorer l'enveloppe globale du spectacle. Offrir une vraie cohérence. Je vais apprendre à jouer dans les grandes salles.  On me donne ma chance, à moi de la saisir !

Comment te prépares-tu pour ce nouveau challenge ?
Je suis plutôt perfectionniste. Pour monter sur scène, il faut être prêt avec des choses carrées. Par exemple, demain, je joue mon spectacle. Je le connais par cœur, mais je vais le répéter une partie de la nuit. Je ne dois pas redécouvrir mon spectacle demain quand je le dis. Je dois avoir une longueur d'avance sur les spectateurs. Quand je raconte une vanne, je dois savoir la suite sans m'occuper des rires. Si je savoure les rires, le rythme du spectacle en prend un coup !

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