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Exposition exceptionnelle consacrée à la lithographie : détour conseillé à Franconville !

Publié le : 31-12-2016

Photo issue du site idemparis.comPendant cinq semaines, une grande exposition consacrée à la lithographie nous est proposée à Franconville. Par conséquent nous n'avons pas d'excuses pour ne pas venir découvrir cet art encore trop méconnu.

Fernand Mourlot célèbre lithographeCette manifestation bénéficie du soutien du plus ancien atelier d'imprimerie de Paris, IDEM qui, au cours du XXe siècle, a été dirigé par Fernand puis Jacques Mourlot. En effet, l'atelier de la rue du Montparnasse est le dernier où se trouvent les presses lithographiques qui ont imprimé tous les chefs d’œuvre de la lithographie moderne. Parmi les artistes accueillis, nous retrouvons Matisse, Fautrier, Dubuffet, Picasso, Buffet, Miro, Chagall, Braque, Giacometti, Calder, Raoul Dufy, Saul Steinberg, Paul Jenkins, Utrillo, Van Dongen, Vlaminck, Maurice Estève, Roberto Matta, Pierre Alechinsky…

A Franconville, dans la salle d'exposition, une presse à bras sera installée et de nombreux ateliers seront dispensés par un compagnon lithographe. Pour Presse lithographiquedécouvrir ce monde étonnant et offrir un panorama de la création contemporaine, l’exposition présentera des lithographies d’artistes et des pierres originales.

Zoom sur la technique de la lithographie
Du grec lithos (pierre) et graphein (écrire), lithographie signifie technique d’impression à partir d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre. La pierre est ensuite humidifiée, et les parties dessinées, donc grasses retiendront l’encre. C’est ainsi qu’à chaque passage couleur, se construira la lithographie finale, par le jeu des juxtapositions et superpositions.
Adorée des artistes, la lithographie permet à ceux-ci de s’exprimer sur un support noble, en partenariat constant avec les imprimeurs lithographes, créant ainsi une œuvre collective, dont la notoriété de l’artiste et de l’atelier, ainsi que le nombre de tirages en créeront la valeur.
Par ailleurs, certaines œuvres sont reproduites par des dessinateurs-lithos, artistes doués de « l’œil absolu » pour restituer la multitude des couleurs en quelques passages. (extrait communiqué de presse de l'exposition)

Du 12 janvier au 18 février 2017 – Espace Saint-Exupéry Salle Giacometti 32bis rue de la Station Franconville – entrée libre.
Horaires d'ouverture : mardi de 14h à 19h, mercredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, jeudi et vendredi de 14h à 18h.

 

Lithographie de Jules ChéretBonus : la justification du tirage des lithographies
En tant qu’œuvre d’art de nature multiple et à l'instar de la gravure, la lithographie a une valeur sur le marché de l'art qui dépend, entre autres critères (cote de l'artiste, qualité d'exécution), de sa rareté. Par conséquent, il est nécessaire d’informer les acheteurs, en inscrivant sur chaque tirage, avec la signature de l’artiste, le numéro de l’exemplaire et le tirage total, ce qui s’appelle « justification du tirage ».
Une ou plusieurs pierres servent pour le tirage du nombre d'exemplaires de lithographies voulu. Le premier exemplaire qui sort de la presse est annoté BAT (pour « bon-à-tirer ») une fois que l'artiste est satisfait du résultat. Les exemplaires suivants sont numérotés sur le nombre total d'épreuves tirées, par exemple 25/100 pour le 25e tirage d'une lithographie tirée à 100 exemplaires. Avant d'être numéroté et signé par l'artiste, chaque exemplaire est comparé au BAT et jugé en fonction de celui-ci. Quelques exemplaires sont annotés EA (« épreuve d'artiste ») et HC (« hors-commerce »), et sont réservés à l'artiste et à l’imprimeur. Il est parfois possible que des tirages soient réalisés en impression offset, qui est la forme industrialisée de la lithographie, et qui s’appelle d’ailleurs toujours lithography en anglais : auquel cas il peut y avoir tromperie sur le tirage réel, il appartient à l’acheteur d’être vigilant car il y a peu de possibilités de voir la différence.
Après le tirage du nombre d'exemplaires voulu, les pierres sont traitées, polies, le dessin disparaît définitivement, ce qui garantit la régularité du tirage officiel. Les pierres peuvent resservir indéfiniment dès lors qu'elles sont polies et traitées convenablement.
Contrairement aux tirages en bronze, il n'y a pas de limite légale au nombre d'exemplaires. Cependant, le tirage moyen tourne autour de 100 exemplaires. (extrait fiche wikipedia consacrée à la lithographie)

Photo issue du site idemparis.comPendant cinq semaines, une grande exposition consacrée à la lithographie nous est proposée à Franconville. Par conséquent nous n'avons pas d'excuses pour ne pas venir découvrir cet art encore trop méconnu.

Fernand Mourlot célèbre lithographeCette manifestation bénéficie du soutien du plus ancien atelier d'imprimerie de Paris, IDEM qui, au cours du XXe siècle, a été dirigé par Fernand puis Jacques Mourlot. En effet, l'atelier de la rue du Montparnasse est le dernier où se trouvent les presses lithographiques qui ont imprimé tous les chefs d’œuvre de la lithographie moderne. Parmi les artistes accueillis, nous retrouvons Matisse, Fautrier, Dubuffet, Picasso, Buffet, Miro, Chagall, Braque, Giacometti, Calder, Raoul Dufy, Saul Steinberg, Paul Jenkins, Utrillo, Van Dongen, Vlaminck, Maurice Estève, Roberto Matta, Pierre Alechinsky…

A Franconville, dans la salle d'exposition, une presse à bras sera installée et de nombreux ateliers seront dispensés par un compagnon lithographe. Pour Presse lithographiquedécouvrir ce monde étonnant et offrir un panorama de la création contemporaine, l’exposition présentera des lithographies d’artistes et des pierres originales.

Zoom sur la technique de la lithographie
Du grec lithos (pierre) et graphein (écrire), lithographie signifie technique d’impression à partir d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre. La pierre est ensuite humidifiée, et les parties dessinées, donc grasses retiendront l’encre. C’est ainsi qu’à chaque passage couleur, se construira la lithographie finale, par le jeu des juxtapositions et superpositions.
Adorée des artistes, la lithographie permet à ceux-ci de s’exprimer sur un support noble, en partenariat constant avec les imprimeurs lithographes, créant ainsi une œuvre collective, dont la notoriété de l’artiste et de l’atelier, ainsi que le nombre de tirages en créeront la valeur.
Par ailleurs, certaines œuvres sont reproduites par des dessinateurs-lithos, artistes doués de « l’œil absolu » pour restituer la multitude des couleurs en quelques passages. (extrait communiqué de presse de l'exposition)

Du 12 janvier au 18 février 2017 – Espace Saint-Exupéry Salle Giacometti 32bis rue de la Station Franconville – entrée libre.
Horaires d'ouverture : mardi de 14h à 19h, mercredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, jeudi et vendredi de 14h à 18h.

 

Lithographie de Jules ChéretBonus : la justification du tirage des lithographies
En tant qu’œuvre d’art de nature multiple et à l'instar de la gravure, la lithographie a une valeur sur le marché de l'art qui dépend, entre autres critères (cote de l'artiste, qualité d'exécution), de sa rareté. Par conséquent, il est nécessaire d’informer les acheteurs, en inscrivant sur chaque tirage, avec la signature de l’artiste, le numéro de l’exemplaire et le tirage total, ce qui s’appelle « justification du tirage ».
Une ou plusieurs pierres servent pour le tirage du nombre d'exemplaires de lithographies voulu. Le premier exemplaire qui sort de la presse est annoté BAT (pour « bon-à-tirer ») une fois que l'artiste est satisfait du résultat. Les exemplaires suivants sont numérotés sur le nombre total d'épreuves tirées, par exemple 25/100 pour le 25e tirage d'une lithographie tirée à 100 exemplaires. Avant d'être numéroté et signé par l'artiste, chaque exemplaire est comparé au BAT et jugé en fonction de celui-ci. Quelques exemplaires sont annotés EA (« épreuve d'artiste ») et HC (« hors-commerce »), et sont réservés à l'artiste et à l’imprimeur. Il est parfois possible que des tirages soient réalisés en impression offset, qui est la forme industrialisée de la lithographie, et qui s’appelle d’ailleurs toujours lithography en anglais : auquel cas il peut y avoir tromperie sur le tirage réel, il appartient à l’acheteur d’être vigilant car il y a peu de possibilités de voir la différence.
Après le tirage du nombre d'exemplaires voulu, les pierres sont traitées, polies, le dessin disparaît définitivement, ce qui garantit la régularité du tirage officiel. Les pierres peuvent resservir indéfiniment dès lors qu'elles sont polies et traitées convenablement.
Contrairement aux tirages en bronze, il n'y a pas de limite légale au nombre d'exemplaires. Cependant, le tirage moyen tourne autour de 100 exemplaires. (extrait fiche wikipedia consacrée à la lithographie)

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