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Exposition d'Alain Bonnefoit : "Le temps des ivresses"

Exposition de Alain Bonnefoit : Du 14 janvier au 18 mars 2018
Sannois

Alain Bonnefoit est, très certainement, le plus asiatique des peintres européens. A découvrir à Sannois !

Biographie de l'artiste (extrait dossier de presse)
Né en 1937 à Montmartre (Paris), Alain Bonnefoit fréquente l’école des Beaux-Arts de Paris et de Bruxelles. Sa rencontre avec le sculpteur Volti est décisive, il devient son élève et son ami.
Vers 1964, il décide de se consacrer entièrement à la peinture de modèle nu. Il découvre l’Asie en 1975 et s’initie à la technique du Sumi-e. Plus tard, il s’adonne aux techniques mixtes, jouant avec le matériau utilisé, papier, toile de jute, lui permettant de réaliser des œuvres de grands formats. Alain Bonnefoit est aussi sculpteur aimant le bois, le marbre et l’albâtre. Il partage sa carrière entre la France, l’Italie, la Corée, le Japon, les Etats-Unis.
Tous ces pays lui ont consacré de grandes expositions : Monnaie de Paris, Park Tower à Tokyo, Musée d’Art Contemporain de Kwang-Ju, Musée de Gauguin de Tahiti, Musée Marino Marini de Florence, Musée Civico de San Gimignano, Municipalité de Campiglia Maritima en Italie, Palazzo Pretorio Certalodo en Italie, Fondation Valette en Suisse, Art Séoul Center en Corée du Sud…

Du 14 janvier au 18 mars 2018 - Musée Utrillo-Valadon place du Général Leclerc Sannois - Entrée libre.
Horaire d'ouverture : du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Bonus : présentation de la technique d'Alain Bonnefoit.

Alain Bonnefoit nous convie à un voyage initiatique où l’image n’est que le résultat d’une démarche intérieure.
C’est au début des années 70 qu’Alain Bonnefoit découvre l’Asie et plus particulièrement le Japon. Sa rencontre avec le Maître Sugiyama Yu est décisive quant à la poursuite de son art.
Qu’il s’agisse du Japon ou de la Corée, ces deux régions lui ont permis d’acquérir non seulement une approche artistique complémentaire l’ayant orienté à la pratique du Sumi-e, mais encore une philosophie, un art de vivre et surtout la patience qui selon les textes anciens caractérise le Maître.
En effet, c’est à cette époque qu’il va commencer à s’initier à la pratique de l’encre. Ainsi, très proche de la calligraphie, cette technique ancestrale d’une grande difficulté, sans repentir, conduit à une approche du sacré de la vie en ce qu’elle a de plus profond.
« La calligraphie, c’est un coup de sabre : je comprends que ça fasse partie des arts martiaux »
Comme dans la pratique des arts martiaux l’acte est la résultante de toute une préparation quasi religieuse nécessaire au bon déroulement du geste juste au moment juste. Alain Bonnefoit est, très certainement, le plus asiatique des peintres européens.
« Dans le Sumi-e, je voudrais m’approprier quelque chose : le nu. Ce que je veux, c’est transformer, être présent par mon instinct. »
De tout temps, le modèle a entretenu avec le peintre un rapport privilégié voire ambigu. En effet, c’est grâce au modèle que l’artiste peut développer dans ses oeuvres une représentation vivante d’un personnage. Chez Alain Bonnefoit, qui s’est donné à l’art du nu, le modèle, encore plus, occupe une place prépondérante, indispensable, irremplaçable. Le modèle n’est plus du domaine humain et devient, par le désir de l’artiste, quelque déesse sensuelle d’où émane une inspiration, qui va se métamorphoser sur le papier en un trait, une ondulation aux vibrations multiples.
La technique mixte née comme un exercice, s’est imposée à l’artiste qui voulait se « divertir en cherchant ». La technique mixte est libératrice et immédiate : elle est créativité à l’état pur. La fusion chromatique est achevée : la couleur renforce et souligne quelques traits en laissant une part à l’imagination du public.
Avec la technique mixte, il a la possibilité de renforcer et d’amplifier la valeur du trait à l’intérieur de l’œuvre. A côté du trait blanc, peut s’étaler le rouge ou le noir, expressions chromatiques qui renforcent et exaltent les contours du corps féminin.
Il n’y a pas de règles propres à la technique mixte, parce qu’Alain Bonnefoit la réinvente à chaque fois. Parfois il ressent le besoin de travailler plus avant, d’autres fois, quelques traits lui suffisent.
Les mains bougent avec agilité dans le rite de préparation : la couleur à l’état pur sur la palette, une vaste gamme de possibilités de choix entre l’acrylique, les pastels, l’huile, le crayon, la craie, les encres diverses, le spray.
Le trait ouvre l’utilisation de la couleur que l’artiste emploie avec générosité et résolution. La feuille s’enrichit d’un contenu pictural à couleurs vives qui caractérisent l’œuvre inimitable d’Alain Bonnefoit. La spatule peut servir à enlever le surplus de couleur laissant des images chromatiques spectaculaires. Le spray donne la liberté au signe, à la manière des graphistes métropolitains.
« Jouer avec la matière est l’un des plaisirs les plus évident de ce travail. Je dirais qu’il faut savoir non seulement maîtriser le dessin, mais aussi la matière du support. Cette technique est physique et sensuelle. »

Exposition de Alain Bonnefoit : Du 14 janvier au 18 mars 2018
Sannois

Alain Bonnefoit est, très certainement, le plus asiatique des peintres européens. A découvrir à Sannois !

Biographie de l'artiste (extrait dossier de presse)
Né en 1937 à Montmartre (Paris), Alain Bonnefoit fréquente l’école des Beaux-Arts de Paris et de Bruxelles. Sa rencontre avec le sculpteur Volti est décisive, il devient son élève et son ami.
Vers 1964, il décide de se consacrer entièrement à la peinture de modèle nu. Il découvre l’Asie en 1975 et s’initie à la technique du Sumi-e. Plus tard, il s’adonne aux techniques mixtes, jouant avec le matériau utilisé, papier, toile de jute, lui permettant de réaliser des œuvres de grands formats. Alain Bonnefoit est aussi sculpteur aimant le bois, le marbre et l’albâtre. Il partage sa carrière entre la France, l’Italie, la Corée, le Japon, les Etats-Unis.
Tous ces pays lui ont consacré de grandes expositions : Monnaie de Paris, Park Tower à Tokyo, Musée d’Art Contemporain de Kwang-Ju, Musée de Gauguin de Tahiti, Musée Marino Marini de Florence, Musée Civico de San Gimignano, Municipalité de Campiglia Maritima en Italie, Palazzo Pretorio Certalodo en Italie, Fondation Valette en Suisse, Art Séoul Center en Corée du Sud…

Du 14 janvier au 18 mars 2018 - Musée Utrillo-Valadon place du Général Leclerc Sannois - Entrée libre.
Horaire d'ouverture : du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Bonus : présentation de la technique d'Alain Bonnefoit.

Alain Bonnefoit nous convie à un voyage initiatique où l’image n’est que le résultat d’une démarche intérieure.
C’est au début des années 70 qu’Alain Bonnefoit découvre l’Asie et plus particulièrement le Japon. Sa rencontre avec le Maître Sugiyama Yu est décisive quant à la poursuite de son art.
Qu’il s’agisse du Japon ou de la Corée, ces deux régions lui ont permis d’acquérir non seulement une approche artistique complémentaire l’ayant orienté à la pratique du Sumi-e, mais encore une philosophie, un art de vivre et surtout la patience qui selon les textes anciens caractérise le Maître.
En effet, c’est à cette époque qu’il va commencer à s’initier à la pratique de l’encre. Ainsi, très proche de la calligraphie, cette technique ancestrale d’une grande difficulté, sans repentir, conduit à une approche du sacré de la vie en ce qu’elle a de plus profond.
« La calligraphie, c’est un coup de sabre : je comprends que ça fasse partie des arts martiaux »
Comme dans la pratique des arts martiaux l’acte est la résultante de toute une préparation quasi religieuse nécessaire au bon déroulement du geste juste au moment juste. Alain Bonnefoit est, très certainement, le plus asiatique des peintres européens.
« Dans le Sumi-e, je voudrais m’approprier quelque chose : le nu. Ce que je veux, c’est transformer, être présent par mon instinct. »
De tout temps, le modèle a entretenu avec le peintre un rapport privilégié voire ambigu. En effet, c’est grâce au modèle que l’artiste peut développer dans ses oeuvres une représentation vivante d’un personnage. Chez Alain Bonnefoit, qui s’est donné à l’art du nu, le modèle, encore plus, occupe une place prépondérante, indispensable, irremplaçable. Le modèle n’est plus du domaine humain et devient, par le désir de l’artiste, quelque déesse sensuelle d’où émane une inspiration, qui va se métamorphoser sur le papier en un trait, une ondulation aux vibrations multiples.
La technique mixte née comme un exercice, s’est imposée à l’artiste qui voulait se « divertir en cherchant ». La technique mixte est libératrice et immédiate : elle est créativité à l’état pur. La fusion chromatique est achevée : la couleur renforce et souligne quelques traits en laissant une part à l’imagination du public.
Avec la technique mixte, il a la possibilité de renforcer et d’amplifier la valeur du trait à l’intérieur de l’œuvre. A côté du trait blanc, peut s’étaler le rouge ou le noir, expressions chromatiques qui renforcent et exaltent les contours du corps féminin.
Il n’y a pas de règles propres à la technique mixte, parce qu’Alain Bonnefoit la réinvente à chaque fois. Parfois il ressent le besoin de travailler plus avant, d’autres fois, quelques traits lui suffisent.
Les mains bougent avec agilité dans le rite de préparation : la couleur à l’état pur sur la palette, une vaste gamme de possibilités de choix entre l’acrylique, les pastels, l’huile, le crayon, la craie, les encres diverses, le spray.
Le trait ouvre l’utilisation de la couleur que l’artiste emploie avec générosité et résolution. La feuille s’enrichit d’un contenu pictural à couleurs vives qui caractérisent l’œuvre inimitable d’Alain Bonnefoit. La spatule peut servir à enlever le surplus de couleur laissant des images chromatiques spectaculaires. Le spray donne la liberté au signe, à la manière des graphistes métropolitains.
« Jouer avec la matière est l’un des plaisirs les plus évident de ce travail. Je dirais qu’il faut savoir non seulement maîtriser le dessin, mais aussi la matière du support. Cette technique est physique et sensuelle. »

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1 commentaire(s)

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Jerome - Il y a 6 ans
Pour information, l'entrée n'est pas libre, elle est de deux euros par personnes.
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