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A Deuil-la-Barre, conférence-événement sur la Sclérose en plaques avec trois éminents spécialistes. Pour mieux comprendre cette maladie dont on ne guérit pas.

Publié le : 19-05-2016

Usensibilisation autour de la Sclérose en Plaquesne conférence et un concert  sont au programme d'un après-midi de sensibilisation pour mieux comprendre la Sclérose en plaques (SEP). Nous avons tous entendu parler de cette maladie mais savons-nous vraiment son origine, ses symptômes et les traitements administrés ? Et n'oublions pas que 100 000 personnes en France, 400 000 en Europe et 2.3 millions dans le monde sont touchées par cette maladie.

A 15h, la conférence réunira le Docteur Eric Manchon, neurologue "sépologue" à l'hôpital de Gonesse et à la Salpêtrière, le Docteur Patricia Ribinik, chef du service de Médecine Physique et de Réadaptation et Catherine Mouzawak, cadre de santé coordinateur du réseau de soin SEP Ouest.
En fin de conférence, les membres des différentes associations présenteront leur travail quotidien. L'occasion de retrouver Monique Pavani qui œuvre inlassablement dans le Val d'Oise pour sensibiliser le grand public à la recherche sur la Sclérose en plaques.

A 17h30, le "Chœur du Relais" et les "Voix du Lac", accompagnés au piano par Christopher Vigney offriront un concert à tous les participants.

Samedi 28 mai 2016 à partir de 15h - Salle des fêtes 11 avenue Schaeffer Deuil-la-Barre - entrée libre.

 

Zoom sur la Sclérose en Plaques (extrait du site de fondation ARSEP)

arsepLa Sclérose En Plaques (SEP) est une maladie inflammatoire du Système Nerveux Central (SNC). Celui-ci comprend le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. Le SNC est composé de différents types cellulaires dont les neurones et les oligodendrocytes.
Les neurones sont composés d'un corps cellulaire et d'un prolongement, l'axone, entouré d'une gaine protectrice, la myéline. Cette gaine joue un rôle dans la survie de l'axone et permet une transmission rapide de l'information entre le cerveau et le reste du corps. Les oligodendrocytes sont les cellules permettant la fabrication de la gaine de myéline.
Dans la SEP, la myéline est la cible du processus pathologique. En effet, il existe une réaction inflammatoire (réaction de défense du système immunitaire) qui va dégrader cette gaine de myéline. C'est ce que l'on appelle la démyélinisation. Elle entraîne des perturbations dans la transmission de l'information élaborée par le cerveau : celle-ci n'est plus transmise aux différentes parties du corps, entrainant les symptômes observés dans la maladie. Parallèlement, cette démyélinisation va conduire à une souffrance de l'axone puisque celui-ci n'est plus protégé. C'est la neurodégénérescence.
La plupart du temps, l'inflammation disparaît et des mécanismes de réparation se mettent en place. Ceux-ci permettent la synthèse d'une nouvelle gaine de myéline. C'est ce que l'on appelle la remyélinisation. Ainsi, la transmission de l'information entre le cerveau et le reste du corps est rétablie ce qui conduit à une régression partielle ou complète des symptômes. Malheureusement, au cours de l'évolution de la maladie ou lors d'attaques inflammatoires importantes, les mécanismes de réparation sont insuffisants, entrainant une persistance des  symptômes et l'installation d'un handicap.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune puisque le système immunitaire de l'individu se dérègle et considère la gaine de myéline comme un corps étranger.
C'est une maladie multifactorielle dans laquelle des facteurs propres à l'individu (facteurs génétiques) et des facteurs environnementaux (exposition au soleil, tabac, obésité,...) interviennent.


La sclérose en plaques (SEP) est une maladie qui se manifeste différemment d'une personne à l'autre. Les symptômes sont variés car ils dépendent de la zone du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs optiques, où se produit l'attaque inflammatoire. Ainsi, ils peuvent correspondre à :

- des troubles de la sensibilité. Le patient ressent des fourmillements, des picotements, une impression de froid ou de ruissellement sur la peau, une sensation d'étau ou des douleurs. Ces troubles peuvent toucher un bras, le thorax, le ventre, les jambes ou une partie du visage.
- une paralysie ou faiblesse musculaire. Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire qui peuvent entraîner des difficultés pour marcher.
- des troubles de l'équilibre. Le patient a des vertiges, une instabilité, une sensation de tangage. Ces troubles sont souvent associés à une maladresse (difficultés à coordonner les membres).
- une atteinte visuelle. Elle se traduit par une baisse de l'acuité visuelle, qui peut s'accompagner d'une douleur autour de l'orbite, particulièrement lorsque l'œil est en mouvement. Il peut aussi s'agir d'une vision double (diplopie) ou d'une névrite optique rétrobulbaire (inflammation du nerf optique).
- une paralysie faciale, des troubles du langage ou des troubles urinaires.
Cependant, la plupart des personnes atteintes de SEP ne présentent pas tous ces symptômes.

Tous ces signes cliniques sont souvent regroupés sous le terme de "poussée".
Malgré leur diversité, la poussée répond à une définition très précise : c'est l'apparition de nouveaux symptômes ou l'aggravation de symptômes déjà existant, pendant plus de 24 heures et en dehors d'une période de fièvre. Deux poussées distinctes doivent être séparées d'au moins un mois.
Le plus souvent, une poussée s'installe en quelques jours, voire quelques heures et dure environ deux à six semaines. Habituellement, les symptômes régressent totalement en début de maladie. Malheureusement, après plusieurs années d'évolution, les poussées peuvent laisser des séquelles. Toutefois, le handicap n'est pas systématique et il peut varier aussi bien dans sa nature, son intensité que dans sa durée d'installation.

A côté des signes évocateurs de la maladie, il existe des signes généraux, souvent présents dès le début de la maladie et fréquemment invisibles :
fatigue extrême et inhabituelle
troubles de la mémoire ou de la concentration
épisodes dépressifs
anxiété...

Usensibilisation autour de la Sclérose en Plaquesne conférence et un concert  sont au programme d'un après-midi de sensibilisation pour mieux comprendre la Sclérose en plaques (SEP). Nous avons tous entendu parler de cette maladie mais savons-nous vraiment son origine, ses symptômes et les traitements administrés ? Et n'oublions pas que 100 000 personnes en France, 400 000 en Europe et 2.3 millions dans le monde sont touchées par cette maladie.

A 15h, la conférence réunira le Docteur Eric Manchon, neurologue "sépologue" à l'hôpital de Gonesse et à la Salpêtrière, le Docteur Patricia Ribinik, chef du service de Médecine Physique et de Réadaptation et Catherine Mouzawak, cadre de santé coordinateur du réseau de soin SEP Ouest.
En fin de conférence, les membres des différentes associations présenteront leur travail quotidien. L'occasion de retrouver Monique Pavani qui œuvre inlassablement dans le Val d'Oise pour sensibiliser le grand public à la recherche sur la Sclérose en plaques.

A 17h30, le "Chœur du Relais" et les "Voix du Lac", accompagnés au piano par Christopher Vigney offriront un concert à tous les participants.

Samedi 28 mai 2016 à partir de 15h - Salle des fêtes 11 avenue Schaeffer Deuil-la-Barre - entrée libre.

 

Zoom sur la Sclérose en Plaques (extrait du site de fondation ARSEP)

arsepLa Sclérose En Plaques (SEP) est une maladie inflammatoire du Système Nerveux Central (SNC). Celui-ci comprend le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. Le SNC est composé de différents types cellulaires dont les neurones et les oligodendrocytes.
Les neurones sont composés d'un corps cellulaire et d'un prolongement, l'axone, entouré d'une gaine protectrice, la myéline. Cette gaine joue un rôle dans la survie de l'axone et permet une transmission rapide de l'information entre le cerveau et le reste du corps. Les oligodendrocytes sont les cellules permettant la fabrication de la gaine de myéline.
Dans la SEP, la myéline est la cible du processus pathologique. En effet, il existe une réaction inflammatoire (réaction de défense du système immunitaire) qui va dégrader cette gaine de myéline. C'est ce que l'on appelle la démyélinisation. Elle entraîne des perturbations dans la transmission de l'information élaborée par le cerveau : celle-ci n'est plus transmise aux différentes parties du corps, entrainant les symptômes observés dans la maladie. Parallèlement, cette démyélinisation va conduire à une souffrance de l'axone puisque celui-ci n'est plus protégé. C'est la neurodégénérescence.
La plupart du temps, l'inflammation disparaît et des mécanismes de réparation se mettent en place. Ceux-ci permettent la synthèse d'une nouvelle gaine de myéline. C'est ce que l'on appelle la remyélinisation. Ainsi, la transmission de l'information entre le cerveau et le reste du corps est rétablie ce qui conduit à une régression partielle ou complète des symptômes. Malheureusement, au cours de l'évolution de la maladie ou lors d'attaques inflammatoires importantes, les mécanismes de réparation sont insuffisants, entrainant une persistance des  symptômes et l'installation d'un handicap.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune puisque le système immunitaire de l'individu se dérègle et considère la gaine de myéline comme un corps étranger.
C'est une maladie multifactorielle dans laquelle des facteurs propres à l'individu (facteurs génétiques) et des facteurs environnementaux (exposition au soleil, tabac, obésité,...) interviennent.


La sclérose en plaques (SEP) est une maladie qui se manifeste différemment d'une personne à l'autre. Les symptômes sont variés car ils dépendent de la zone du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs optiques, où se produit l'attaque inflammatoire. Ainsi, ils peuvent correspondre à :

- des troubles de la sensibilité. Le patient ressent des fourmillements, des picotements, une impression de froid ou de ruissellement sur la peau, une sensation d'étau ou des douleurs. Ces troubles peuvent toucher un bras, le thorax, le ventre, les jambes ou une partie du visage.
- une paralysie ou faiblesse musculaire. Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire qui peuvent entraîner des difficultés pour marcher.
- des troubles de l'équilibre. Le patient a des vertiges, une instabilité, une sensation de tangage. Ces troubles sont souvent associés à une maladresse (difficultés à coordonner les membres).
- une atteinte visuelle. Elle se traduit par une baisse de l'acuité visuelle, qui peut s'accompagner d'une douleur autour de l'orbite, particulièrement lorsque l'œil est en mouvement. Il peut aussi s'agir d'une vision double (diplopie) ou d'une névrite optique rétrobulbaire (inflammation du nerf optique).
- une paralysie faciale, des troubles du langage ou des troubles urinaires.
Cependant, la plupart des personnes atteintes de SEP ne présentent pas tous ces symptômes.

Tous ces signes cliniques sont souvent regroupés sous le terme de "poussée".
Malgré leur diversité, la poussée répond à une définition très précise : c'est l'apparition de nouveaux symptômes ou l'aggravation de symptômes déjà existant, pendant plus de 24 heures et en dehors d'une période de fièvre. Deux poussées distinctes doivent être séparées d'au moins un mois.
Le plus souvent, une poussée s'installe en quelques jours, voire quelques heures et dure environ deux à six semaines. Habituellement, les symptômes régressent totalement en début de maladie. Malheureusement, après plusieurs années d'évolution, les poussées peuvent laisser des séquelles. Toutefois, le handicap n'est pas systématique et il peut varier aussi bien dans sa nature, son intensité que dans sa durée d'installation.

A côté des signes évocateurs de la maladie, il existe des signes généraux, souvent présents dès le début de la maladie et fréquemment invisibles :
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1 commentaire(s)

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Monique Pavani - Il y a 7 ans
Un grand merci, François. A savoir tout de même que c'est très certainement ma dernière année de bénévolat... J'ai tout de même 79 ans.....je ferai encore début décembre le marché de Noël de la ville d'Enghien et le 18 Décembre notre traditionnel Concert de Noël ensuite ???? si personne ne m'aide ???? Pourtant avec 1500 malades SEP dans le 95, il y aurait tout de même bien 100 familles concernées qui pourraient prendre le relai ...je ne comprends pas.
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