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Découvrez à Saint-Prix les photo-collages de Danielle Avezard !

Publié le : 19-05-2016

DANIELLE AVEZARD photo-collagesLa Galerie JDC accueille Danielle Avezard, artiste valdoisienne atypique. En effet, après un parcours très riche dans l'Education Nationale en tant que professeur d'arts plastiques, elle a débuté une nouvelle carrière d'artiste. Danielle pratique le dessin, la peinture, le collage, la photo et le traitement d'images informatiques. Aujourd'hui, à 70 ans, ce sont ses photo-collages qui connaissent un très grand succès. Après des expositions à Paris, en province, au Brésil, elle s'installe à Saint-Prix pour notre plus grand plaisir !
Elle nous livre ses motivations et nous explique sa démarche artistique en réalisant ses photo-collages :

« Les motivations sont multiples, mais avant tout, cette manipulation relève de la mise en relation visuelle de ces deux types de représentations que sont la peinture et la photographie, en prenant en compte d'abord la forme, la couleur, la matière, les lumières et les ombres… C'est en tâtonnant que surgit le sens du montage, la capacité qu'il a à raconter, à évoquer, malgré l'anachronisme, un voyage vécu par le créateur, dans le temps et dans l'espace. Mais le résultat n'est pas garanti, cette rencontre entre une représentation contemporaine d'espace abandonné, et les personnages qu'on a envie d'y introduire.
Pour créer l'illusion réaliste, il est nécessaire de prendre en considération quelques conditions indispensables : la nécessité de posséder une longue expérience du collage et du photomontage classique, tels qu'on pu le développer au XXe siècle les artistes du Bauhaus, les Dadaïstes et les Surréalistes. Ils sont les pionniers dans cette pratique.
En dehors de ces considérations, les conditions de réussites sont aussi techniques : faire coïncider la Danielle Avezard - Photo-collageslumière propre du personnage que l'on introduit avec la source lumineuse de la photo, jouer sur l'échelle de façon à ce que le personnage puisse apparaître dans l'image de façon plausible en fonction des éléments du décor d'arrière plan. Construire les ombres portées que ce dernier projette sur le sol.
S'ils sont plusieurs, on doit tenir compte de l'échelle des plans et réduire la grandeur de ceux placés au fond du décor. Pour que le personnage s'intègre au mieux, son attitude corporelle doit s'inscrire dans l'image, une main posée sur un mur, ou sur une pierre, le pied appuyé sur une planche, caché à moitié derrière une porte. On est parfois obligé de modifier les couleurs, les contrastes, les textures, pour que l'inclusion soit plus facile. Ces artifices nécessitent des manipulations informatiques avec le logiciel Photoshop, en utilisant souvent les calques, le copié collé, le déplacement de la découpe, sa déformation volontaire, son volume en perspective… Agrandir l'espace de représentation sur l'écran d'ordinateur permet de travailler un détail : une main, un pied, un objet, une tête, un costume, un reflet… Enfin, adoucir les contours des sujets découpés et collés est nécessaire, pour éviter la platitude que pourrait produire un photomontage approximatif, n'offrant pas au spectateur l'effet magique escompté. La rencontre entre l'œuvre d'art et la photo se fait presque inconsciemment, le cerveau mémorise les images avec cette capacité d'une mise en relation immédiate. La synthèse se fait presque sans avoir cherché à donner au préalable un sens particulier. Ce qui guide, c'est la forme, la couleur, le drapé, les objets, les postures, les espaces ouverts ou fermés, les corps des femmes et des hommes, leurs vêtements colorés, les animaux, ce qui fait symbole, et tant d'autres petits détails qui font advenir la nouvelle image.
Les personnages des peintres anciens, ainsi placés dans une représentation d'un monde contemporain étrange, agissent malgré eux sur le décor, soit en le magnifiant, soit en le faisant apparaître encore plus dévasté. Le but est finalement de faire oublier au spectateur l'anachronisme, et de décider instinctivement, que le personnage, arrivé là par inadvertance, s'approprie le décor, comme si il avait été de tout temps dans cet espace. »  

Du 20 mai au 20 juin 2016 - Galerie JDC Le Gros Noyer 42 rue du Général Leclerc Saint-Prix - entrée libre.

DANIELLE AVEZARD photo-collagesLa Galerie JDC accueille Danielle Avezard, artiste valdoisienne atypique. En effet, après un parcours très riche dans l'Education Nationale en tant que professeur d'arts plastiques, elle a débuté une nouvelle carrière d'artiste. Danielle pratique le dessin, la peinture, le collage, la photo et le traitement d'images informatiques. Aujourd'hui, à 70 ans, ce sont ses photo-collages qui connaissent un très grand succès. Après des expositions à Paris, en province, au Brésil, elle s'installe à Saint-Prix pour notre plus grand plaisir !
Elle nous livre ses motivations et nous explique sa démarche artistique en réalisant ses photo-collages :

« Les motivations sont multiples, mais avant tout, cette manipulation relève de la mise en relation visuelle de ces deux types de représentations que sont la peinture et la photographie, en prenant en compte d'abord la forme, la couleur, la matière, les lumières et les ombres… C'est en tâtonnant que surgit le sens du montage, la capacité qu'il a à raconter, à évoquer, malgré l'anachronisme, un voyage vécu par le créateur, dans le temps et dans l'espace. Mais le résultat n'est pas garanti, cette rencontre entre une représentation contemporaine d'espace abandonné, et les personnages qu'on a envie d'y introduire.
Pour créer l'illusion réaliste, il est nécessaire de prendre en considération quelques conditions indispensables : la nécessité de posséder une longue expérience du collage et du photomontage classique, tels qu'on pu le développer au XXe siècle les artistes du Bauhaus, les Dadaïstes et les Surréalistes. Ils sont les pionniers dans cette pratique.
En dehors de ces considérations, les conditions de réussites sont aussi techniques : faire coïncider la Danielle Avezard - Photo-collageslumière propre du personnage que l'on introduit avec la source lumineuse de la photo, jouer sur l'échelle de façon à ce que le personnage puisse apparaître dans l'image de façon plausible en fonction des éléments du décor d'arrière plan. Construire les ombres portées que ce dernier projette sur le sol.
S'ils sont plusieurs, on doit tenir compte de l'échelle des plans et réduire la grandeur de ceux placés au fond du décor. Pour que le personnage s'intègre au mieux, son attitude corporelle doit s'inscrire dans l'image, une main posée sur un mur, ou sur une pierre, le pied appuyé sur une planche, caché à moitié derrière une porte. On est parfois obligé de modifier les couleurs, les contrastes, les textures, pour que l'inclusion soit plus facile. Ces artifices nécessitent des manipulations informatiques avec le logiciel Photoshop, en utilisant souvent les calques, le copié collé, le déplacement de la découpe, sa déformation volontaire, son volume en perspective… Agrandir l'espace de représentation sur l'écran d'ordinateur permet de travailler un détail : une main, un pied, un objet, une tête, un costume, un reflet… Enfin, adoucir les contours des sujets découpés et collés est nécessaire, pour éviter la platitude que pourrait produire un photomontage approximatif, n'offrant pas au spectateur l'effet magique escompté. La rencontre entre l'œuvre d'art et la photo se fait presque inconsciemment, le cerveau mémorise les images avec cette capacité d'une mise en relation immédiate. La synthèse se fait presque sans avoir cherché à donner au préalable un sens particulier. Ce qui guide, c'est la forme, la couleur, le drapé, les objets, les postures, les espaces ouverts ou fermés, les corps des femmes et des hommes, leurs vêtements colorés, les animaux, ce qui fait symbole, et tant d'autres petits détails qui font advenir la nouvelle image.
Les personnages des peintres anciens, ainsi placés dans une représentation d'un monde contemporain étrange, agissent malgré eux sur le décor, soit en le magnifiant, soit en le faisant apparaître encore plus dévasté. Le but est finalement de faire oublier au spectateur l'anachronisme, et de décider instinctivement, que le personnage, arrivé là par inadvertance, s'approprie le décor, comme si il avait été de tout temps dans cet espace. »  

Du 20 mai au 20 juin 2016 - Galerie JDC Le Gros Noyer 42 rue du Général Leclerc Saint-Prix - entrée libre.

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1 commentaire(s)

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Danielle Avezard - Il y a 7 ans
Pour corriger votre article, je n'ai pas débuté une nouvelle carrière d'artiste à ma retraite, j'ai toujours pratiqué les arts visuels depuis l'âge de 10 ans. Ma pratique personnelle a complété ma pratique pédagogique, et j'ai eu souvent l'occasion de montrer mon travail au cours de ma carrière de prof. Excusez moi de ce correctif, je voulais rectifier ce qui a été mon parcours professionnel et artistique.
Cordialement
Danielle Avezard
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