Mercredi 16 novembre 2016
Taverny
Présentation de la conférence (extrait communiqué de presse)
Un siècle d'engagement artistique
Faut-il fêter le centenaire de la Révolution d’octobre 1917 ? Les constructivistes russes firent table rase de l’Histoire, des mythes et des religions, jetant l’art dans les rues, bouleversant définitivement le statut de l‘artiste. Ils posèrent les bases de l’art du 20e siècle, avant de le figer dans le Réalisme Socialiste. Pendant ce temps, le Capitalisme sautait dans les jeans de l’abstraction, trouvant là une traduction de la liberté et de l’individualisme - deux des mots les plus utilisés pour caractériser l’Action painting. L’art des années 70 visualisait un nouvel idéal et laissait penser encore que les artistes pouvaient changer le monde. Enfin, un troisième récit, celui du colonialisme puis du post-colonialisme, esquissera progressivement les prémisses d’un monde artistique multipolaire.
Ces récits de progrès (communisme et capitalisme) ont été suffisamment puissants pour que tous, les artistes comme les autres, y adhèrent. La grande aventure du « Moderne » qui mène de Lénine à Lennon nous est familière. Ne doit-elle pas être ré-interrogée aujourd’hui, lorsque le cynisme ambiant atteste de l’échec de toutes les formes d’engagement, légitimant les démarches les plus nihilistes ? Car enfin, le meilleur moyen pour les artistes de nous (re)donner envie d’imaginer un monde meilleur, n’est-il pas de donner un visage à demain ?
Mercredi 16 novembre 2016 à 18h - Médiathèque Les Temps modernes 7, rue du Chemin Vert de Boissy Taverny – entrée libre – renseignements au 01 30 40 55 00
Mercredi 16 novembre 2016
Taverny
Présentation de la conférence (extrait communiqué de presse)
Un siècle d'engagement artistique
Faut-il fêter le centenaire de la Révolution d’octobre 1917 ? Les constructivistes russes firent table rase de l’Histoire, des mythes et des religions, jetant l’art dans les rues, bouleversant définitivement le statut de l‘artiste. Ils posèrent les bases de l’art du 20e siècle, avant de le figer dans le Réalisme Socialiste. Pendant ce temps, le Capitalisme sautait dans les jeans de l’abstraction, trouvant là une traduction de la liberté et de l’individualisme - deux des mots les plus utilisés pour caractériser l’Action painting. L’art des années 70 visualisait un nouvel idéal et laissait penser encore que les artistes pouvaient changer le monde. Enfin, un troisième récit, celui du colonialisme puis du post-colonialisme, esquissera progressivement les prémisses d’un monde artistique multipolaire.
Ces récits de progrès (communisme et capitalisme) ont été suffisamment puissants pour que tous, les artistes comme les autres, y adhèrent. La grande aventure du « Moderne » qui mène de Lénine à Lennon nous est familière. Ne doit-elle pas être ré-interrogée aujourd’hui, lorsque le cynisme ambiant atteste de l’échec de toutes les formes d’engagement, légitimant les démarches les plus nihilistes ? Car enfin, le meilleur moyen pour les artistes de nous (re)donner envie d’imaginer un monde meilleur, n’est-il pas de donner un visage à demain ?
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