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Concert : Requiem de Saint-Saëns et Fauré

REQUIEM DE FAURE ET SAINS SAENSSamedi 12 novembre 2016
Taverny
Dimanche 13 novembre 2016
Saint-Gratien

Evénement : les Requiem de Fauré et Saint Saëns à l'honneur de deux concerts proposés par :

- la Chorale Sainte Cécile de Saint-Gratien (direction : Pierre-Yvan Gal)
- la Chorale "La Joie de Vivre" de Taverny (direction Tibère Popovici)
- l'Ensemble instrumental Jean-Walter Audoli, Orchestre de chambre régional d'Ile-de-France, placés sous la direction de Tibère Popovici.

Solistes :
Sandrine Collet : Soprano
Grégoire Guérin : Basse
Asa Junesjö : Alto
Paul Gaugler : Ténor

Samedi 12 novembre 2016 à 21h - Eglise Notre-Dame Taverny -Entrée : 16 €, tarif réduit : 13 €. Billets en vente à l'Agence Valère (185 rue de Paris Taverny) et sur place le jour du concert.
Dimanche 13 novembre 2016 à 17h – Eglise de Saint-Gratien rue Sœur Angèle Saint-Gratien – Entrée : 17 €. Billets en vente à la paroisse de Saint Gratien (24, rue Sœur Angèle, 01 39 89 20 11) et sur place le jour du concert.

 

Bonus : Jeanne Rosé nous offre des repères historiques pour mieux comprendre ces œuvres majeures :

Le Requiem est une messe particulière donnée pour un défunt (en latin, « Missa pro defunctis »). Cet hommage rendu aux morts dans les églises chrétiennes fait suite à un rituel très ancien.
Ainsi, les aèdes et les pleureuses de la Grèce antique disposaient de tout un répertoire de lamentations et de chants pour apaiser les mânes ou esprits des morts, leur faire accepter d'être dorénavant hors du monde des humains et empêcher leur retour tourmenté sur terre.
Le terme de « requiem », qui veut dire « repos », emprunte son nom au début de l'Introït, le premier chant de la messe : « Requiem æternam dona ei(s), Domine » = « Accorde-lui (leur) le repos éternel, Seigneur. »
Cette atmosphère de paix imprègne les Requiem de Saint-Saëns et de Fauré.
Les requiem étant des messes pour les défunts, les parties joyeuses de la messe ordinaire (Gloria, Credo, Alleluia) y sont supprimées.
Il s'agit le plus souvent d'oeuvres de commande, composées à l'occasion du décès de personnages importants. Les Requiem de Saint-Saëns et de Fauré font exception :

Camille Saint SaënsSaint-Saëns écrivit son Requiem un an après la mort de son vieil ami et bienfaiteur André Libon qui lui avait permis d'acquérir son autonomie matérielle en lui léguant généreusement par testament cent mille francs-or avant de mourir en 1877. En échange de ce don considérable, André Libon avait certes d'abord demandé à Saint-Saëns d'écrire un requiem à sa mémoire. Bien qu'un codicille eût ensuite libéré le compositeur de cette demande, Saint-Saëns s'en acquitta volontiers l'année suivante, en 1878, pour honorer la mémoire de son ami. Réfugié à Berne au printemps 1878 afin d'y profiter du calme, Saint-Saëns acheva l'oeuvre en huit jours : « Ce n'est pas de l'ardeur, confia-t-il, c'est de la fringale. »
Le Requiem fut créé dans la discrétion le 22 mai 1878 en l'église Saint-Sulpice de Paris, avec aux grandes orgues Charles Marie Widor. La Société du Conservatoire le donna ensuite en mai 1879, puis le 16 avril 1892. Après quoi il tomba dans un relatif oubli et ne compte pas parmi les compositions très jouées de Saint-Saëns.

Gabriel FauréLa composition du Requiem de Fauré s'éloigne encore plus de la tradition de la commande. Selon les mots même du musicien,  « il a été composé pour rien… pour le plaisir, si j'ose dire ! Il a été exécuté la première fois à l'occasion des obsèques d'un paroissien quelconque. Peut-être ai-je aussi, d'instinct, cherché à sortir du convenu ; voilà si longtemps que j'accompagne à l'orgue des services d'enterrement ! J'en ai par-dessus la tête. J'ai voulu faire autre chose. »
Son Requiem qui fut donné à entendre pour la première fois à la Madeleine le 16 janvier 1888 témoigne effectivement d'une recherche manifeste d'originalité… Ce qui ne plut pas à tout le monde ! La petite histoire rapporte le dialogue, toujours savoureux à rappeler, entre Fauré et le curé de la Madeleine, mécontent après la cérémonie :
Le curé : « Qu'est-ce donc que cette messe des morts que vous venez de faire chanter ? »
Fauré : « Mais, Monsieur le curé, c'est un requiem de ma composition. »
Le curé : « Monsieur Fauré, nous n'avons pas besoin de toutes ces nouveautés ; le répertoire de la Madeleine est bien assez riche ; contentez-vous-en ! »
Cela n'empêcha pas le Requiem de Fauré de devenir une des œuvres les plus connues, les plus chantées et jouées du répertoire choral.
Requiem « composé pour rien », peut-être ! Il est cependant vraisemblable que des circonstances personnelles aient été présentes à l'esprit du musicien lorsqu'il le composa puisqu'il le commença peu après la mort de son père en 1885 pour l'achever en 1888 peu après la disparition de sa mère.

 

REQUIEM DE FAURE ET SAINS SAENSSamedi 12 novembre 2016
Taverny
Dimanche 13 novembre 2016
Saint-Gratien

Evénement : les Requiem de Fauré et Saint Saëns à l'honneur de deux concerts proposés par :

- la Chorale Sainte Cécile de Saint-Gratien (direction : Pierre-Yvan Gal)
- la Chorale "La Joie de Vivre" de Taverny (direction Tibère Popovici)
- l'Ensemble instrumental Jean-Walter Audoli, Orchestre de chambre régional d'Ile-de-France, placés sous la direction de Tibère Popovici.

Solistes :
Sandrine Collet : Soprano
Grégoire Guérin : Basse
Asa Junesjö : Alto
Paul Gaugler : Ténor

Samedi 12 novembre 2016 à 21h - Eglise Notre-Dame Taverny -Entrée : 16 €, tarif réduit : 13 €. Billets en vente à l'Agence Valère (185 rue de Paris Taverny) et sur place le jour du concert.
Dimanche 13 novembre 2016 à 17h – Eglise de Saint-Gratien rue Sœur Angèle Saint-Gratien – Entrée : 17 €. Billets en vente à la paroisse de Saint Gratien (24, rue Sœur Angèle, 01 39 89 20 11) et sur place le jour du concert.

 

Bonus : Jeanne Rosé nous offre des repères historiques pour mieux comprendre ces œuvres majeures :

Le Requiem est une messe particulière donnée pour un défunt (en latin, « Missa pro defunctis »). Cet hommage rendu aux morts dans les églises chrétiennes fait suite à un rituel très ancien.
Ainsi, les aèdes et les pleureuses de la Grèce antique disposaient de tout un répertoire de lamentations et de chants pour apaiser les mânes ou esprits des morts, leur faire accepter d'être dorénavant hors du monde des humains et empêcher leur retour tourmenté sur terre.
Le terme de « requiem », qui veut dire « repos », emprunte son nom au début de l'Introït, le premier chant de la messe : « Requiem æternam dona ei(s), Domine » = « Accorde-lui (leur) le repos éternel, Seigneur. »
Cette atmosphère de paix imprègne les Requiem de Saint-Saëns et de Fauré.
Les requiem étant des messes pour les défunts, les parties joyeuses de la messe ordinaire (Gloria, Credo, Alleluia) y sont supprimées.
Il s'agit le plus souvent d'oeuvres de commande, composées à l'occasion du décès de personnages importants. Les Requiem de Saint-Saëns et de Fauré font exception :

Camille Saint SaënsSaint-Saëns écrivit son Requiem un an après la mort de son vieil ami et bienfaiteur André Libon qui lui avait permis d'acquérir son autonomie matérielle en lui léguant généreusement par testament cent mille francs-or avant de mourir en 1877. En échange de ce don considérable, André Libon avait certes d'abord demandé à Saint-Saëns d'écrire un requiem à sa mémoire. Bien qu'un codicille eût ensuite libéré le compositeur de cette demande, Saint-Saëns s'en acquitta volontiers l'année suivante, en 1878, pour honorer la mémoire de son ami. Réfugié à Berne au printemps 1878 afin d'y profiter du calme, Saint-Saëns acheva l'oeuvre en huit jours : « Ce n'est pas de l'ardeur, confia-t-il, c'est de la fringale. »
Le Requiem fut créé dans la discrétion le 22 mai 1878 en l'église Saint-Sulpice de Paris, avec aux grandes orgues Charles Marie Widor. La Société du Conservatoire le donna ensuite en mai 1879, puis le 16 avril 1892. Après quoi il tomba dans un relatif oubli et ne compte pas parmi les compositions très jouées de Saint-Saëns.

Gabriel FauréLa composition du Requiem de Fauré s'éloigne encore plus de la tradition de la commande. Selon les mots même du musicien,  « il a été composé pour rien… pour le plaisir, si j'ose dire ! Il a été exécuté la première fois à l'occasion des obsèques d'un paroissien quelconque. Peut-être ai-je aussi, d'instinct, cherché à sortir du convenu ; voilà si longtemps que j'accompagne à l'orgue des services d'enterrement ! J'en ai par-dessus la tête. J'ai voulu faire autre chose. »
Son Requiem qui fut donné à entendre pour la première fois à la Madeleine le 16 janvier 1888 témoigne effectivement d'une recherche manifeste d'originalité… Ce qui ne plut pas à tout le monde ! La petite histoire rapporte le dialogue, toujours savoureux à rappeler, entre Fauré et le curé de la Madeleine, mécontent après la cérémonie :
Le curé : « Qu'est-ce donc que cette messe des morts que vous venez de faire chanter ? »
Fauré : « Mais, Monsieur le curé, c'est un requiem de ma composition. »
Le curé : « Monsieur Fauré, nous n'avons pas besoin de toutes ces nouveautés ; le répertoire de la Madeleine est bien assez riche ; contentez-vous-en ! »
Cela n'empêcha pas le Requiem de Fauré de devenir une des œuvres les plus connues, les plus chantées et jouées du répertoire choral.
Requiem « composé pour rien », peut-être ! Il est cependant vraisemblable que des circonstances personnelles aient été présentes à l'esprit du musicien lorsqu'il le composa puisqu'il le commença peu après la mort de son père en 1885 pour l'achever en 1888 peu après la disparition de sa mère.

 

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