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CINE-RENCONTRE à Saint-Gratien avec le réalisateur Louis Do de Lencquesaing autour de son film "La sainte famille"

Publié le : 26-12-2019

LA SAINTE FAMILLE de Louis Do de LencquesaingVoici un beau cadeau pour cette fin d'année de la part de l'équipe des Toiles de Saint-Gratien ! Elle accueille le réalisateur Louis Do de Lencquesaing qui vient présenter son nouveau film "La sainte famille" qui réunit à l'affiche entre autres Marthe Keller, Laura Smet, Léa Drucker, Thierry Godard.
A n'en pas douter que nous serons nombreux ce vendredi 27 décembre pour découvrir le nouveau long métrage du réalisateur de "Au galop".

L'histoire
Jean, universitaire réputé, se retrouve ministre de la Famille, alors même qu’il est perdu dans les événements qui secouent la sienne.
Un film de Louis-Do de Lencquesaing avec Marthe Keller, Laura Smet, Léa Drucker, Thierry Godard, Louis-Do de Lencquesaing…

Vendredi 27 décembre 2019 à 21h – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 25 décembre 2019.

 

Bonus : note d’intention du réalisateur Louis-Do de Lencquesaing et du co-scénariste Jérôme Beaujour

LA SAINTE FAMILLE de Louis Do de LencquesaingPourquoi "La Sainte Famille" ? Parce que toute famille est sainte, même les moins saintes. C’est du moins ce que le film espère donner à voir. Et pourtant cette sainteté n’est pas ce qui apparaît de plus évident.
Ce qui apparaît de plus évident ce sont : les conflits, les alliances, les héritages, la place à conquérir, les sentiments dans tous les sens, fais pas ci fais pas ça. Hegel, qui n’était pas très sentimental, fait de la famille le lieu de l’apprentissage du sentiment sans lequel l’autre resterait indéfiniment indifférent. Autrement dit, sans l’apprentissage du sentiment dans la famille, il ne se passerait jamais rien entre les hommes. Ni amour ni haine. Donc plus de trahison, de vengeance, de réconciliation. Plus aucun ressort dramatique en somme.
Ce serait dommage.
"La Sainte Famille" met en présence des personnages : des frères, une grand-mère, des parents, des enfants, une cousine, des personnages ordinaires, ouvrant des portes de frigidaire, prenant des avions, buvant du pastis dans un stand des puces, comme dans les autres films en somme mais ici encombrés de leur sainteté, nimbés d’une auréole qu’ils voudraient arracher. Et pourtant aucune religiosité. Ils voudraient être simplement des personnages comme les autres mais n’y arrivent pas. C’est cette sorte de handicap qui fait symptôme. Comme si hantés par la famille, le spectre de sa disparition planait sur eux. Mais le film découvre ce qu’il dit au fil de son déroulement, et comme si, découvrant ce qu’il dit, il avait tout aussi envie de dire le contraire. En tous cas il ne délivre aucun message, tout juste enregistre-t-il que quelque chose est en train de se passer concernant la famille. Il n’est ni pour ni contre, il constate qu’elle est le socle de la société.

Mais c’est quoi la famille ? Jean, un anthropologue réputé, est bien placé pour le savoir, la famille c’est son sujet. Une femme mystérieuse l’approche : « Vous en pensez quoi de tout ce qui se passe aujourd’hui autour de la fabrication du vivant ? » - « Oh la la... ce dont on aurait le plus besoin aujourd’hui c’est d’un peu d’humain, vous croyez pas ? Un peu de sexe quoi ? C’est le règne des sciences et des techniques qui met en péril le vivant. »
Cela ne l’empêchera pas, bien au contraire, de se retrouver Ministre de la Famille. Et ce sera justement dans la sienne que tout cela se passera. Un secret de famille peut toujours en cacher un autre. Entre sa femme qui n’est jamais là, sa grand-mère qu’on déménage, sa cousine qui rapplique pour inventorier les biens, sa mère gardienne de la tradition et son frère qui revend aux puces les soupières de la famille, Jean non seulement tient bon mais se révèle à lui-même : il n’a plus d’égo.
(extrait dossier de presse)

LA SAINTE FAMILLE de Louis Do de LencquesaingVoici un beau cadeau pour cette fin d'année de la part de l'équipe des Toiles de Saint-Gratien ! Elle accueille le réalisateur Louis Do de Lencquesaing qui vient présenter son nouveau film "La sainte famille" qui réunit à l'affiche entre autres Marthe Keller, Laura Smet, Léa Drucker, Thierry Godard.
A n'en pas douter que nous serons nombreux ce vendredi 27 décembre pour découvrir le nouveau long métrage du réalisateur de "Au galop".

L'histoire
Jean, universitaire réputé, se retrouve ministre de la Famille, alors même qu’il est perdu dans les événements qui secouent la sienne.
Un film de Louis-Do de Lencquesaing avec Marthe Keller, Laura Smet, Léa Drucker, Thierry Godard, Louis-Do de Lencquesaing…

Vendredi 27 décembre 2019 à 21h – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 25 décembre 2019.

 

Bonus : note d’intention du réalisateur Louis-Do de Lencquesaing et du co-scénariste Jérôme Beaujour

LA SAINTE FAMILLE de Louis Do de LencquesaingPourquoi "La Sainte Famille" ? Parce que toute famille est sainte, même les moins saintes. C’est du moins ce que le film espère donner à voir. Et pourtant cette sainteté n’est pas ce qui apparaît de plus évident.
Ce qui apparaît de plus évident ce sont : les conflits, les alliances, les héritages, la place à conquérir, les sentiments dans tous les sens, fais pas ci fais pas ça. Hegel, qui n’était pas très sentimental, fait de la famille le lieu de l’apprentissage du sentiment sans lequel l’autre resterait indéfiniment indifférent. Autrement dit, sans l’apprentissage du sentiment dans la famille, il ne se passerait jamais rien entre les hommes. Ni amour ni haine. Donc plus de trahison, de vengeance, de réconciliation. Plus aucun ressort dramatique en somme.
Ce serait dommage.
"La Sainte Famille" met en présence des personnages : des frères, une grand-mère, des parents, des enfants, une cousine, des personnages ordinaires, ouvrant des portes de frigidaire, prenant des avions, buvant du pastis dans un stand des puces, comme dans les autres films en somme mais ici encombrés de leur sainteté, nimbés d’une auréole qu’ils voudraient arracher. Et pourtant aucune religiosité. Ils voudraient être simplement des personnages comme les autres mais n’y arrivent pas. C’est cette sorte de handicap qui fait symptôme. Comme si hantés par la famille, le spectre de sa disparition planait sur eux. Mais le film découvre ce qu’il dit au fil de son déroulement, et comme si, découvrant ce qu’il dit, il avait tout aussi envie de dire le contraire. En tous cas il ne délivre aucun message, tout juste enregistre-t-il que quelque chose est en train de se passer concernant la famille. Il n’est ni pour ni contre, il constate qu’elle est le socle de la société.

Mais c’est quoi la famille ? Jean, un anthropologue réputé, est bien placé pour le savoir, la famille c’est son sujet. Une femme mystérieuse l’approche : « Vous en pensez quoi de tout ce qui se passe aujourd’hui autour de la fabrication du vivant ? » - « Oh la la... ce dont on aurait le plus besoin aujourd’hui c’est d’un peu d’humain, vous croyez pas ? Un peu de sexe quoi ? C’est le règne des sciences et des techniques qui met en péril le vivant. »
Cela ne l’empêchera pas, bien au contraire, de se retrouver Ministre de la Famille. Et ce sera justement dans la sienne que tout cela se passera. Un secret de famille peut toujours en cacher un autre. Entre sa femme qui n’est jamais là, sa grand-mère qu’on déménage, sa cousine qui rapplique pour inventorier les biens, sa mère gardienne de la tradition et son frère qui revend aux puces les soupières de la famille, Jean non seulement tient bon mais se révèle à lui-même : il n’a plus d’égo.
(extrait dossier de presse)

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