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Christophe Régin, réalisateur du film "La surface de réparation", invité aux Toiles de Saint-Gratien !

Publié le : 24-01-2018

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginLe cinéma Les Toiles de Saint-Gratien continue sa mission d'éclaireur en recevant ce vendredi 26 janvier 2018 le réalisateur Christophe Régin pour son film "La surface de réparation". Ce long métrage se déroule dans le milieu du football et offre au comédien Franck Gastambide son premier grand rôle dramatique. A découvrir !

L'histoire
Franck vit depuis 10 ans en marge d’un club de foot de province. Sans statut ni salaire, il connait bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. Un soir il rencontre Salomé, l’ex-maîtresse d’un joueur, qui a jeté son dévolu sur Djibril, une vieille gloire du foot venue finir sa carrière au club.
Un film de Christophe régin avec Franck Gastambide, Alice Isaaz, Hippolyte Girardot, Moussa Mansaly.

> Bande annonce

 

> Propos de Christophe Régin, réalisateur du film "La surface de réparation"

Comment le cinéma est arrivé dans votre vie ?
Avec « Un monde sans pitié », qui est certainement le grand film générationnel de ceux qui ont atteint la quarantaine récemment. Je l’ai découvert en cassette VHS quand j’étais en terminale. Le personnage qu’incarne Hippolyte Girardot, une sorte de glandeur charismatique et séduisant, est entré en résonnance avec le garçon que j’étais ou que je voulais être à cette période de ma vie.
Choisir Hippolyte Girardot pour incarner une figure quasi-paternelle dans "La surface de réparation", c’était une façon de faire écho à cette période de ma vie et de ma cinéphilie, de me confronter à cet anti-modèle contre lequel, comme Franck, le héros de mon film, j’avais besoin de me révolter, pour passer à l’âge adulte.

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginQuand avez-vous commencé à faire des films ?
En entrant en fac de cinéma, j’ai réalisé mes premiers courts-métrages. Des histoires de losers attachants, dans un esprit assez proche des films de Kaurismaki ou de Kitano, mes grandes influences d’alors. Mais à l’époque, mon désir de faire des « vrais films » restait encore assez vague. C’est quand j’ai intégré La Fémis que l’idée est devenue plus concrète. Pour autant, j’ai passé le concours en production car j’avais fait un stage dans une boîte de production auparavant et ça m’avait plu. Mais je me suis vite rendu compte que je n’étais pas du tout fait pour ça. Il n’y avait qu’écrire et réaliser qui m’intéressait.

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginD’où vient l’idée de ce personnage qui vit dans l’ombre d’un club de foot ?
Quand j’avais une vingtaine d’années, je jouais dans un club non loin du Parc des Princes, le stade du PSG, dont la majorité de mes coéquipiers étaient supporters. L’un d’eux avait eu l’occasion d’entrer au centre de formation de ce club, avant de voir brutalement les portes se refermer devant lui, comme l’immense majorité des candidats. Il m’a fasciné parce qu’il y avait chez lui quelque chose de « pas fini ». Lui qui avait grandi au pied du stade était incapable de s’en détacher. Il s’acharnait à en rester un satellite, en devenant un supporter fanatique, mais aussi un vendeur de places à la sauvette ou de maillots récupérés je ne sais comment.
Mon premier court-métrage, « Adieu Molitor », racontait déjà un personnage d’ancien footballeur reconverti en homme à tout faire pour son club.
Le foot est un terreau de fiction extraordinaire, à condition de l’aborder par ses marges et ses personnages périphériques, qui tentent chacun à leur manière d’avoir une part du gâteau. Le film est anti-spectaculaire, à contre-courant de l’image qu’on a de ce milieu. Je ne suis jamais sur le terrain, toujours dans les coulisses. De l’extérieur, le foot fait rêver, mais de l’intérieur, c’est plus complexe et parfois souvent douloureux…
(extrait dossier de presse)

Vendredi 26 janvier 2018 à 20h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 24 janvier.

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginLe cinéma Les Toiles de Saint-Gratien continue sa mission d'éclaireur en recevant ce vendredi 26 janvier 2018 le réalisateur Christophe Régin pour son film "La surface de réparation". Ce long métrage se déroule dans le milieu du football et offre au comédien Franck Gastambide son premier grand rôle dramatique. A découvrir !

L'histoire
Franck vit depuis 10 ans en marge d’un club de foot de province. Sans statut ni salaire, il connait bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. Un soir il rencontre Salomé, l’ex-maîtresse d’un joueur, qui a jeté son dévolu sur Djibril, une vieille gloire du foot venue finir sa carrière au club.
Un film de Christophe régin avec Franck Gastambide, Alice Isaaz, Hippolyte Girardot, Moussa Mansaly.

> Bande annonce

 

> Propos de Christophe Régin, réalisateur du film "La surface de réparation"

Comment le cinéma est arrivé dans votre vie ?
Avec « Un monde sans pitié », qui est certainement le grand film générationnel de ceux qui ont atteint la quarantaine récemment. Je l’ai découvert en cassette VHS quand j’étais en terminale. Le personnage qu’incarne Hippolyte Girardot, une sorte de glandeur charismatique et séduisant, est entré en résonnance avec le garçon que j’étais ou que je voulais être à cette période de ma vie.
Choisir Hippolyte Girardot pour incarner une figure quasi-paternelle dans "La surface de réparation", c’était une façon de faire écho à cette période de ma vie et de ma cinéphilie, de me confronter à cet anti-modèle contre lequel, comme Franck, le héros de mon film, j’avais besoin de me révolter, pour passer à l’âge adulte.

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginQuand avez-vous commencé à faire des films ?
En entrant en fac de cinéma, j’ai réalisé mes premiers courts-métrages. Des histoires de losers attachants, dans un esprit assez proche des films de Kaurismaki ou de Kitano, mes grandes influences d’alors. Mais à l’époque, mon désir de faire des « vrais films » restait encore assez vague. C’est quand j’ai intégré La Fémis que l’idée est devenue plus concrète. Pour autant, j’ai passé le concours en production car j’avais fait un stage dans une boîte de production auparavant et ça m’avait plu. Mais je me suis vite rendu compte que je n’étais pas du tout fait pour ça. Il n’y avait qu’écrire et réaliser qui m’intéressait.

LA SURFACE DE REPARATION de Christophe RéginD’où vient l’idée de ce personnage qui vit dans l’ombre d’un club de foot ?
Quand j’avais une vingtaine d’années, je jouais dans un club non loin du Parc des Princes, le stade du PSG, dont la majorité de mes coéquipiers étaient supporters. L’un d’eux avait eu l’occasion d’entrer au centre de formation de ce club, avant de voir brutalement les portes se refermer devant lui, comme l’immense majorité des candidats. Il m’a fasciné parce qu’il y avait chez lui quelque chose de « pas fini ». Lui qui avait grandi au pied du stade était incapable de s’en détacher. Il s’acharnait à en rester un satellite, en devenant un supporter fanatique, mais aussi un vendeur de places à la sauvette ou de maillots récupérés je ne sais comment.
Mon premier court-métrage, « Adieu Molitor », racontait déjà un personnage d’ancien footballeur reconverti en homme à tout faire pour son club.
Le foot est un terreau de fiction extraordinaire, à condition de l’aborder par ses marges et ses personnages périphériques, qui tentent chacun à leur manière d’avoir une part du gâteau. Le film est anti-spectaculaire, à contre-courant de l’image qu’on a de ce milieu. Je ne suis jamais sur le terrain, toujours dans les coulisses. De l’extérieur, le foot fait rêver, mais de l’intérieur, c’est plus complexe et parfois souvent douloureux…
(extrait dossier de presse)

Vendredi 26 janvier 2018 à 20h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 24 janvier.

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