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Evénement : Bruno Podalydès revient aux Toiles de Saint-Gratien pour nous présenter "sa" Bécassine !

Publié le : 18-06-2018

BECASSINE de Bruno PodalydèsBruno Podalydès reste fidèle aux Toiles de Saint-Gratien : il vient nous présenter, comme à son habitude, son nouveau film. Cette fois, il a adapté la bande dessinée "Bécassine". Le film réunit une belle brochette d'acteurs de renom (Karin Viard, Denis Podalydès, Bruno Podalydès, Michel Vuillermoz, Josiane Balasko, Emeline Bayart…) et devrait faire réjouir les fans de la bande dessinée de Caumery et Pinchon.
N'hésitez pas à venir à la rencontre de ce réalisateur attachant qui partage si bien avec le public son amour pour le cinéma !

Vendredi 22 juin 2018 à 20h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 20 juin.

Zoom sur  "Bécassine" de Bruno Podalydès

L'histoire
Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne, un jour où des bécasses survolent le village. Devenue adulte, sa naïveté d’enfant reste intacte. Elle rêve de rejoindre Paris mais sa rencontre avec Loulotte, petit bébé adopté par la Marquise de Grand-Air va bouleverser sa vie. Elle en devient la nourrice et une grande complicité s’installe entre elles. Un souffle joyeux règne dans le château. Mais pour combien de temps ? Les dettes s’accumulent et l’arrivée d’un marionnettiste grec peu fiable ne va rien arranger. Mais c’est sans compter sur Bécassine qui va prouver une nouvelle fois qu’elle est la femme de la situation.

Un film de Bruno Podalydès avec Emeline Bayart, Karin Viard, Denis Podalydès, Bruno Podalydès, Michel Vuillermoz, Josiane Balasko, Isabelle Candelier…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Bruno Podalydès, réalisateur du film.

BECASSINE de Bruno PodalydèsComment est née l’idée d’adapter la bande dessinée de Caumery et Pinchon ?
Clémentine Dabadie, la coproductrice du film, me l’a proposée. Je connaissais peu les albums sauf un – "Bécassine nourrice" –, que j’avais chez moi. La couverture, avec Bécassine, très grande, qui prend tout l’espace, et Loulotte, la petite fille, toute fine, qu’elle tient dans ses bras, et à laquelle elle va passionnément s’attacher, a agi sur moi comme un déclic : son regard, à la fois très beau, un peu perdu et un peu coupable, m’a ému. Cela m’a fait penser à "Un coeur simple" de Flaubert.

Les premières planches, publiées dans "La Semaine de Suzette" datent de 1905 ; une trentaine d’albums ont suivi jusqu’au début des années cinquante. Comment bâtit-on un scénario à partir d’une telle profusion de matière ?
Les albums de "Bécassine" racontent surtout des scénettes, des petits gags. J’ai prélevé des ingrédients çà et là, retenu quelques personnages récurrents – l’oncle Corentin, la Marquise de Grand-Air et Hilarion, le majordome… Avec eux autour, le couple que forment Bécassine et Loulotte m’a paru un point d’ancrage suffisant pour bâtir une intrigue. Le scénario s’est ainsi nourri d’images que je collectais ; certains dessins d’Hergé m’ont également inspiré, des gravures de Gustave Doré…

BECASSINE de Bruno PodalydèsL’image qu’on a de Bécassine frôle souvent la caricature. Vous la rendez beaucoup plus subtile, plus drôle, plus poétique.
Elle est tout cela à mes yeux !

Vous, vous explorez toutes les facettes possibles.
Oui, avec elle, je sentais que je pouvais m’autoriser beaucoup de choses - outrer le jeu, pousser le film vers le burlesque, et surtout rester dans le premier degré…
J’ai imaginé certains événements, glissé quelques clins d’yeux – la scène de Guignol, en référence à celle émouvante des "400 Coups", de Truffaut, le parapluie de Bécassine, qui ressuscite un peu la Mary Poppins si chère à mon enfance. Je tiens à dire que le film est juste un portrait personnel de Bécassine, une interprétation parmi d’autres ; exactement comme pour Rouletabille dans "Le Mystère de la chambre jaune".

BECASSINE de Bruno PodalydèsVous en faites une héroïne très moderne : ce goût effréné pour la vitesse – elle veut absolument apprendre à conduire – sa passion pour le progrès…
J’aime l’idée que Bécassine nous fasse ressentir le luxe qu’est de tourner un robinet et d’y voir couler l’eau, celui d’appuyer sur un interrupteur pour obtenir de la lumière ou décrocher un téléphone pour parler à un interlocuteur. Elle nous redonne conscience du confort dans lequel nous vivons. J’aime sa capacité d’admiration et son envie d’avancer en inventant les objets les plus improbables.
La modernité tient une place importante dans la vie des gens du château. Peu importe la dépense pourvu que l’émerveillement entre dans la maison. Cette lanterne magique, par exemple, que Proey-Minans, le conseiller de la marquise, introduit dans son salon…
Je m’intéresse beaucoup au pré-cinéma, les zootropes, les praxinoscopes, les lanternes magiques : on en voit rarement dans les films. Ici j’ai eu envie de ressusciter des vues de Polyorama que j’avais achetées à prix d’or il y a une vingtaine d’années. Elles me permettent d’illustrer Paris où la Bécassine des albums passe du temps.
(extrait dossier de presse)

BECASSINE de Bruno PodalydèsBruno Podalydès reste fidèle aux Toiles de Saint-Gratien : il vient nous présenter, comme à son habitude, son nouveau film. Cette fois, il a adapté la bande dessinée "Bécassine". Le film réunit une belle brochette d'acteurs de renom (Karin Viard, Denis Podalydès, Bruno Podalydès, Michel Vuillermoz, Josiane Balasko, Emeline Bayart…) et devrait faire réjouir les fans de la bande dessinée de Caumery et Pinchon.
N'hésitez pas à venir à la rencontre de ce réalisateur attachant qui partage si bien avec le public son amour pour le cinéma !

Vendredi 22 juin 2018 à 20h30 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente à la caisse du cinéma dès le mercredi 20 juin.

Zoom sur  "Bécassine" de Bruno Podalydès

L'histoire
Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne, un jour où des bécasses survolent le village. Devenue adulte, sa naïveté d’enfant reste intacte. Elle rêve de rejoindre Paris mais sa rencontre avec Loulotte, petit bébé adopté par la Marquise de Grand-Air va bouleverser sa vie. Elle en devient la nourrice et une grande complicité s’installe entre elles. Un souffle joyeux règne dans le château. Mais pour combien de temps ? Les dettes s’accumulent et l’arrivée d’un marionnettiste grec peu fiable ne va rien arranger. Mais c’est sans compter sur Bécassine qui va prouver une nouvelle fois qu’elle est la femme de la situation.

Un film de Bruno Podalydès avec Emeline Bayart, Karin Viard, Denis Podalydès, Bruno Podalydès, Michel Vuillermoz, Josiane Balasko, Isabelle Candelier…

>> Bande annonce

 

Bonus : propos de Bruno Podalydès, réalisateur du film.

BECASSINE de Bruno PodalydèsComment est née l’idée d’adapter la bande dessinée de Caumery et Pinchon ?
Clémentine Dabadie, la coproductrice du film, me l’a proposée. Je connaissais peu les albums sauf un – "Bécassine nourrice" –, que j’avais chez moi. La couverture, avec Bécassine, très grande, qui prend tout l’espace, et Loulotte, la petite fille, toute fine, qu’elle tient dans ses bras, et à laquelle elle va passionnément s’attacher, a agi sur moi comme un déclic : son regard, à la fois très beau, un peu perdu et un peu coupable, m’a ému. Cela m’a fait penser à "Un coeur simple" de Flaubert.

Les premières planches, publiées dans "La Semaine de Suzette" datent de 1905 ; une trentaine d’albums ont suivi jusqu’au début des années cinquante. Comment bâtit-on un scénario à partir d’une telle profusion de matière ?
Les albums de "Bécassine" racontent surtout des scénettes, des petits gags. J’ai prélevé des ingrédients çà et là, retenu quelques personnages récurrents – l’oncle Corentin, la Marquise de Grand-Air et Hilarion, le majordome… Avec eux autour, le couple que forment Bécassine et Loulotte m’a paru un point d’ancrage suffisant pour bâtir une intrigue. Le scénario s’est ainsi nourri d’images que je collectais ; certains dessins d’Hergé m’ont également inspiré, des gravures de Gustave Doré…

BECASSINE de Bruno PodalydèsL’image qu’on a de Bécassine frôle souvent la caricature. Vous la rendez beaucoup plus subtile, plus drôle, plus poétique.
Elle est tout cela à mes yeux !

Vous, vous explorez toutes les facettes possibles.
Oui, avec elle, je sentais que je pouvais m’autoriser beaucoup de choses - outrer le jeu, pousser le film vers le burlesque, et surtout rester dans le premier degré…
J’ai imaginé certains événements, glissé quelques clins d’yeux – la scène de Guignol, en référence à celle émouvante des "400 Coups", de Truffaut, le parapluie de Bécassine, qui ressuscite un peu la Mary Poppins si chère à mon enfance. Je tiens à dire que le film est juste un portrait personnel de Bécassine, une interprétation parmi d’autres ; exactement comme pour Rouletabille dans "Le Mystère de la chambre jaune".

BECASSINE de Bruno PodalydèsVous en faites une héroïne très moderne : ce goût effréné pour la vitesse – elle veut absolument apprendre à conduire – sa passion pour le progrès…
J’aime l’idée que Bécassine nous fasse ressentir le luxe qu’est de tourner un robinet et d’y voir couler l’eau, celui d’appuyer sur un interrupteur pour obtenir de la lumière ou décrocher un téléphone pour parler à un interlocuteur. Elle nous redonne conscience du confort dans lequel nous vivons. J’aime sa capacité d’admiration et son envie d’avancer en inventant les objets les plus improbables.
La modernité tient une place importante dans la vie des gens du château. Peu importe la dépense pourvu que l’émerveillement entre dans la maison. Cette lanterne magique, par exemple, que Proey-Minans, le conseiller de la marquise, introduit dans son salon…
Je m’intéresse beaucoup au pré-cinéma, les zootropes, les praxinoscopes, les lanternes magiques : on en voit rarement dans les films. Ici j’ai eu envie de ressusciter des vues de Polyorama que j’avais achetées à prix d’or il y a une vingtaine d’années. Elles me permettent d’illustrer Paris où la Bécassine des albums passe du temps.
(extrait dossier de presse)

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