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"Place publique" de et avec Agnès Jaoui et avec Jean-Pierre Bacri, Léa Drucker, Kevin Azaïs…

Publié le : 18-04-2018

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiSortie de la semaine (18 avril 2018) : "Place publique" d'Agnès Jaoui de et avec Agnès Jaoui

L'histoire
Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un animateur sur le déclin. Aujourd'hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a emménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, soeur de Nathalie et ex-femme de Castro, est elle aussi invitée. Quand ils étaient jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme) tandis qu'Hélène est restée fidèle à ses convictions.
Leur fille, Nina, qui a écrit un livre librement inspiré de la vie de ses parents, se joint à eux.
Alors que Castro assiste, impuissant, à la chute inexorable de son audimat, Hélène tente désespérément d'imposer dans son émission une réfugiée afghane. Pendant ce temps, la fête bat son plein...
Un film de et avec Agnès Jaoui et avec Jean-Pierre Bacri, Léa Drucker, Kevin Azaïs, Nina Meurisse, Sarah Suco, Helena Noguerra…

> Bande annonce

 

Bonus : propos d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiVotre film s’appelle "Place publique" mais se passe dans un jardin privé…
Jean-Pierre Bacri : …qui grâce au miracle des réseaux sociaux peut devenir une place publique ! On voulait parler de cette nouvelle frénésie de vouloir se faire reconnaître, même de son groupe d’amis, par un like sur Facebook, qui valide le petit-déjeuner que l’on vient de filmer et de poster… Andy Warhol a eu à la fois raison et tort : ce n’est pas un quart d’heure mais une minute de célébrité auquel tout le monde prétend aujourd’hui. Mais autrement, il a tout juste.
Agnès Jaoui : C’est fascinant cette sensation que si ce n’est pas filmé, ça n’existe pas. Du reste, j’ai commencé à écrire mon journal à l’âge de 11 ans, pour cette raison exacte : si ce que je vivais n’était pas consigné quelque part, j’avais la sensation que l’avoir vécu ne servait à rien. Pour revenir à Andy Warhol, c’est certes 15 minutes, mais 15 minutes reproductibles. Tout le monde veut être célèbre, reconnu tout le temps, les adolescents bien sûr, mais bien des « adultes » aussi.

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiVous brocardez justement la célébrité née des réseaux sociaux…
Agnès Jaoui : La célébrité et le pouvoir qu’elle donne est un thème qui nous a toujours intéressé, et aujourd’hui la donne est nouvelle.
Jean-Pierre Bacri : On ne s’acharne pas non plus sur les réseaux sociaux, tout le monde en prend pour son grade. Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre.
Agnès Jaoui : D’autant plus que certains youtubeurs ont de l’ambition et font des choses vraiment bien. Il y en a même qui s’engagent. Les réseaux sociaux démocratisent et facilitent l’accès à la célébrité. Ce qui fait que les gens de la télé comme Castro perdent terriblement de leur pouvoir et deviennent presque has-been. Les jeunes ne regardent plus la télé, la donne est totalement modifiée.

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès Jaoui"Place publique" s’amuse aussi à confronter différentes classes sociales…
Agnès Jaoui : On continue à avoir envie de parler des différences entre les classes car elles existent toujours et que c’est un thème inépuisable, même si elles semblent moins marquées qu’avant. Manu se croit ami avec Castro mais dès que ça lui chante, c’est Castro qui a le pouvoir de le remettre à sa place. On voulait aussi parler des élites qui chantent et qui dansent sans se rendre compte que les classes populaires ne partagent pas cette effervescence et ne se sentent ni représentées, ni considérées…
Jean-Pierre Bacri : … et voient bien les complicités entre les élites. Quand la maire se rend à la fête chez Nathalie, on comprend bien qu’elle a davantage à cœur de satisfaire les demandes de cette riche parisienne qui côtoie des gens célèbres que celles de Delavenne, le paysan du coin.
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiSortie de la semaine (18 avril 2018) : "Place publique" d'Agnès Jaoui de et avec Agnès Jaoui

L'histoire
Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un animateur sur le déclin. Aujourd'hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a emménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, soeur de Nathalie et ex-femme de Castro, est elle aussi invitée. Quand ils étaient jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme) tandis qu'Hélène est restée fidèle à ses convictions.
Leur fille, Nina, qui a écrit un livre librement inspiré de la vie de ses parents, se joint à eux.
Alors que Castro assiste, impuissant, à la chute inexorable de son audimat, Hélène tente désespérément d'imposer dans son émission une réfugiée afghane. Pendant ce temps, la fête bat son plein...
Un film de et avec Agnès Jaoui et avec Jean-Pierre Bacri, Léa Drucker, Kevin Azaïs, Nina Meurisse, Sarah Suco, Helena Noguerra…

> Bande annonce

 

Bonus : propos d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiVotre film s’appelle "Place publique" mais se passe dans un jardin privé…
Jean-Pierre Bacri : …qui grâce au miracle des réseaux sociaux peut devenir une place publique ! On voulait parler de cette nouvelle frénésie de vouloir se faire reconnaître, même de son groupe d’amis, par un like sur Facebook, qui valide le petit-déjeuner que l’on vient de filmer et de poster… Andy Warhol a eu à la fois raison et tort : ce n’est pas un quart d’heure mais une minute de célébrité auquel tout le monde prétend aujourd’hui. Mais autrement, il a tout juste.
Agnès Jaoui : C’est fascinant cette sensation que si ce n’est pas filmé, ça n’existe pas. Du reste, j’ai commencé à écrire mon journal à l’âge de 11 ans, pour cette raison exacte : si ce que je vivais n’était pas consigné quelque part, j’avais la sensation que l’avoir vécu ne servait à rien. Pour revenir à Andy Warhol, c’est certes 15 minutes, mais 15 minutes reproductibles. Tout le monde veut être célèbre, reconnu tout le temps, les adolescents bien sûr, mais bien des « adultes » aussi.

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès JaouiVous brocardez justement la célébrité née des réseaux sociaux…
Agnès Jaoui : La célébrité et le pouvoir qu’elle donne est un thème qui nous a toujours intéressé, et aujourd’hui la donne est nouvelle.
Jean-Pierre Bacri : On ne s’acharne pas non plus sur les réseaux sociaux, tout le monde en prend pour son grade. Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre.
Agnès Jaoui : D’autant plus que certains youtubeurs ont de l’ambition et font des choses vraiment bien. Il y en a même qui s’engagent. Les réseaux sociaux démocratisent et facilitent l’accès à la célébrité. Ce qui fait que les gens de la télé comme Castro perdent terriblement de leur pouvoir et deviennent presque has-been. Les jeunes ne regardent plus la télé, la donne est totalement modifiée.

PLACE PUBLIQUE de et avec Agnès Jaoui"Place publique" s’amuse aussi à confronter différentes classes sociales…
Agnès Jaoui : On continue à avoir envie de parler des différences entre les classes car elles existent toujours et que c’est un thème inépuisable, même si elles semblent moins marquées qu’avant. Manu se croit ami avec Castro mais dès que ça lui chante, c’est Castro qui a le pouvoir de le remettre à sa place. On voulait aussi parler des élites qui chantent et qui dansent sans se rendre compte que les classes populaires ne partagent pas cette effervescence et ne se sentent ni représentées, ni considérées…
Jean-Pierre Bacri : … et voient bien les complicités entre les élites. Quand la maire se rend à la fête chez Nathalie, on comprend bien qu’elle a davantage à cœur de satisfaire les demandes de cette riche parisienne qui côtoie des gens célèbres que celles de Delavenne, le paysan du coin.
(extrait dossier de presse)

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