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« Le métal c'est magique ! » : rencontre avec David Enjalbert, créateur chaudronnier de Saint-Prix.

Publié le : 25-04-2013

David EnjalbertAvant de rencontrer David Enjalbert, j'ai fait un petit sondage auprès de mon entourage : personne n'était capable de me donner une définition précise du métier de chaudronnier, certains pensaient même qu'ils avaient disparu !
Alors, fidèle à ma démarche, j'ai eu envie de rencontrer David dans son atelier de Saint-Prix afin dé découvrir son parcours et sa passion pour la chaudronnerie

David, comment t'est venue cette idée de devenir chaudronnier ?
Le système scolaire n'était pas fait pour moi, je ne me retrouvais pas là dedans et puis j'ai pris une autre voie. Je me suis informé sur de nombreuses écoles puis j'ai intégré le centre de formation des Compagnons du devoir de Paris et j'ai travaillé à la Tôlerie Générale de Beauchamp pour suivre un CAP de chaudronnerie.
J'ai toujours aimé bricoler.  Je réparais des vélos, des solex, je faisais des objets en bois. Les Compagnons du devoir ont réussi à m'attraper, à me captiver. Le fait de pouvoir bosser et apprendre en même temps me convenait.

les compagnons du devoirZoom sur les Compagnons du devoir
L'association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF) créée en 1941 est appelée plus communément "Les Compagnons du Devoir".
Dès 1943, elle est reconnue d'utilité publique et va dans un premier temps s'atteler à la construction de son réseau d’accueil : les Maisons des Compagnons du Devoir et du Tour de France.
Avec l'hébergement, l'association propose une formation en alternance pour des jeunes à partir de 15 ans  dans de nombreux domaines comme la menuiserie, la pâtisserie, la chaudronnerie.
Le fameux Tour de France permet ensuite aux jeunes d'acquérrir de l'expérience professionnelle au sein de différentes entreprises.
>> Pour e savoir plus, je vous invite à découvrir le site des Compagnons du devoir et à écouter la chronique de Sandrine france infoChesnel diffusée sur France Info mercredi 17 avril l2013.

Vous êtes donc entré à 15 ans dans le centre de formation des Compagnons du devoir…
Pour les Compagnons, c'est vraiment le début : ça ne fait pas partie vraiment du compagnonnage. Ces deux ans de formation sont une première approche, puis on part faire notre "tour de France".  Ces 2 ans te préparent à la suite mais en réalité ça commence sérieusement après avec l'apprentissage. Pour ma part, si j'ai été médaillé du meilleur apprenti de France c'est grâce aux Compagnons. Ils sont tous à fond, ça donne envie.
Pour le "tour de France", nous faisons trois choix de villes et après, en fonction de la demande (on est une centaine à voyager partout), on est ouvrier qualifié La première année on sort tout juste du centre de formation, on doit mener sa propre barque, même si nous sommes toujours en contact avec des Compagnons présents dans la ville choisie.

Alors entrons dans le cœur du sujet. Pouvez-vous nous définir la chaudronnerie ?
Le métier de chaudronnier est très vague : ça touche essentiellement l'industrie mais les chaudronniers sont aussi présents dans des domaines comme l'art, le design…
Avec le métal, on peut faire des choses sympas : on le forme, on le travaille dans tous les sens. Il y a plein de couleurs, d'aspects différents.

Aujourd'hui, le métier a évolué ?
Oui il y a des machines pour percer mais il y a quand même le gars pour indiquer où percer au bon endroit. Il y a beaucoup de découpes : c'est le chaudronnier qui les dessine. Aujourd'hui ce que l'on ne fait vraiment plus, ce sont les découpes. Autrefois, le chaudronnier faisait le tout à la main avec la petite meule : cela prenait beaucoup de temps et d'énergie. Aujourd'hui, on fait le plan et on récupère nos découpes.
Aujourd'hui je redessine le métal, je l'envoie en découpe, je récupère, je le forme, je le soude, je l'assemble, puis il ya les peintures. C'est encore très très manuel.
Et n'oubliez pas, aujourd'hui on manque beaucoup de chaudronnier. Seul un chaudronnier sur cinq est remplacé !

David EnjalbertCela n'attire pas les jeunes ?
Non. Un chaudronnier :   qui sait dire ce qu'il fait ? C'est le problème, c'est salissant, ce n'est pas reconnu.  Le plombier on l'appelle on en a besoin, le menuiser, le charpentier on les connaît. Mais le chaudronnier c'est pourtant un élément majeur de l'industrie. Pour les tuyauteries industrielles, le traitement des eaux, les cuves pour les récipients des yaourts par exemple, le chaudronnier est essentiel. Obligatoire même. Dans le secteur de l'aéronautique, du nautisme, il est aussi présent mais on ne le connaît pas !
Quand je dis que je suis chaudronnier, on me dit : « tu fais des chaudrons ? », ma première réflexion qui me vient c'est : «Mais pour un plombier, on ne dit plus qu'il fait des tuyauteries de plomb »

Si un jeune veut devenir chaudronnier comment vend-on ce métier ?

C'est dur de vendre un métier. Quand on est petit on veut être pompier ou pilote d'avion de chasse. Chaudronnier, c'est un métier créatif, on ne s'ennuie jamais, on est indépendant, on mène un projet de A à Z. On ne sera jamais au chômage mais aujourd'hui ce n'est même pas un argument…

Quelles sont les matières dispensées pendant les 2 ans de CAP?
Toutes les matières générales, mais évidemment on voit énormément de dessin, de géométrie dans l'espace, première base à avoir en étude de chaudronnerie. Avec du travail, on comprend facilement.
Pour le dessin industriel, il y a maintenant des logiciels. Mais, nous, on commence le dessin sur papier. On fait des lignes d'écriture. On doit respecter une méthodologie, et ensuite on réalise à création de David Enjalbertl'ordinateur.  L'ordinateur aide mais on martèle aux élèves la méthodologie.
A mon époque, il y a dix ans, les jeunes sortaient avec un CAP, aujourd'hui c'est un bac pro en 3 ans.  Notez qu'il y a deux fois moins d'élèves en chaudronnerie qu'en menuiserie ou pâtisserie. Je vous le disais, chaudronnier ne fait pas rêver.

Revenons à votre "tour de France". Comment se déroule-t-il. ?
Pour ma part, en dix ans, j'ai parcouru la France : Grenoble, Toulouse, Strasbourg, l'Australie,  La Rochelle, puis à Paris à la fondation Coubertin, puis de nouveau Strasbourg, Lyon…
Pendant tout ce tour, nous sommes des aspirants compagnons, embauchés en contrat de qualification dans des entreprises.
A Toulouse, par exemple, j'ai réalisé des pergolas, des escaliers, des cuves pour les entreprises comme "La Comtesse du Barry". Dans l'entreprise qui comptait 8 personnes, nous travaillions aussi bien pour les entreprises que pour des particuliers.
Après le tour de France, nous avons comme "devoir" chez les Compagnons de retransmettre notre savoir en effectuant deux ou trois ans en tant que formateur. C'est ce que je réalise actuellement, en dispensant des cours à Paris. Je termine en juin pour me consacrer à mon projet d'entreprise.
Pour résumer, avec les Compagnons, l'avantage c'est de prendre conscience à un moment que quand on apprend quelque chose,  il faut le retransmettre. C'est tout simplement ça

masque réalisé par david EnjalbertPour terminer, parlons de D.E. Design : c'est le nom de votre entreprise, quels sont ses atouts ?
Comme je débute, je ne vais pas faire le difficile !! Je m'adresse aux entreprises et aux particuliers.
Les entreprises peuvent faire appel à moi pour toute demande.  Récemment j'ai réalisé des supports documents en métal à installer dans des établis, je peux faire des supports de machines, j'ai restauré des chaises, des chenets de cheminée…
Je travaille essentiellement l'acier, l'inox et après le cuivre pour de la sculpture et aussi le laiton.
Mon petit plus, c'est le côté artistique que j'aimerais aussi développer : j'aime  réaliser des vases, des chaises (que j'ai exposées récemment en Alsace), des fauteuils en métal avec des assises en cuir pour donner de la chaleur à l'objet.  J'aime bien habiller les matériaux : le métal c'est froid, quand on rajoute un morceau de bois, du cuivre, c'est plus chaleureux Puis cela permet de travailler en équipe, j'ai un ami qui fait les habillages en cuir par exemple. Nous nous donnons des idées.
Dans cette optique, je m'oriente donc vers l'aménagement extérieur et intérieur en travaillant en collaboration avec des architectes, des designers…  Au début, cela prendra du temps de se faire connaître mais dans la vie tout prend du temps !
Pour les particuliers, outre le côté esthétique, le coté résistant est à prendre en compte : l'acier ou l'inox c'est costaud. On l'achète pour durer. Puis ce sont des pièces uniques. Par exemple les vases que je réalise sont numérotés gravés.  C'est agaçant de voir chez ses voisins les mêmes choses que chez soi !

Enfin, avez-vous des artistes qui vous inspirent ?

J'en citerai deux : Pablo Renozzo designer franco-argentin : il est partout avec ses chaises en forme de "spaghetti". Autre grand artiste, Jean Cardot,  sculpteur français vivant à qui on doit les sculptures de De Gaulle et Churchill que l'on peut admirer sur les Champs Elysées. Ce sont des gens qui aiment ce qu'ils font. Des gens simples et exemplaires.

Merci David pour ta disponibilité.

En savoir plus >> site de David Enjalbert DE Design

David EnjalbertAvant de rencontrer David Enjalbert, j'ai fait un petit sondage auprès de mon entourage : personne n'était capable de me donner une définition précise du métier de chaudronnier, certains pensaient même qu'ils avaient disparu !
Alors, fidèle à ma démarche, j'ai eu envie de rencontrer David dans son atelier de Saint-Prix afin dé découvrir son parcours et sa passion pour la chaudronnerie

David, comment t'est venue cette idée de devenir chaudronnier ?
Le système scolaire n'était pas fait pour moi, je ne me retrouvais pas là dedans et puis j'ai pris une autre voie. Je me suis informé sur de nombreuses écoles puis j'ai intégré le centre de formation des Compagnons du devoir de Paris et j'ai travaillé à la Tôlerie Générale de Beauchamp pour suivre un CAP de chaudronnerie.
J'ai toujours aimé bricoler.  Je réparais des vélos, des solex, je faisais des objets en bois. Les Compagnons du devoir ont réussi à m'attraper, à me captiver. Le fait de pouvoir bosser et apprendre en même temps me convenait.

les compagnons du devoirZoom sur les Compagnons du devoir
L'association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF) créée en 1941 est appelée plus communément "Les Compagnons du Devoir".
Dès 1943, elle est reconnue d'utilité publique et va dans un premier temps s'atteler à la construction de son réseau d’accueil : les Maisons des Compagnons du Devoir et du Tour de France.
Avec l'hébergement, l'association propose une formation en alternance pour des jeunes à partir de 15 ans  dans de nombreux domaines comme la menuiserie, la pâtisserie, la chaudronnerie.
Le fameux Tour de France permet ensuite aux jeunes d'acquérrir de l'expérience professionnelle au sein de différentes entreprises.
>> Pour e savoir plus, je vous invite à découvrir le site des Compagnons du devoir et à écouter la chronique de Sandrine france infoChesnel diffusée sur France Info mercredi 17 avril l2013.

Vous êtes donc entré à 15 ans dans le centre de formation des Compagnons du devoir…
Pour les Compagnons, c'est vraiment le début : ça ne fait pas partie vraiment du compagnonnage. Ces deux ans de formation sont une première approche, puis on part faire notre "tour de France".  Ces 2 ans te préparent à la suite mais en réalité ça commence sérieusement après avec l'apprentissage. Pour ma part, si j'ai été médaillé du meilleur apprenti de France c'est grâce aux Compagnons. Ils sont tous à fond, ça donne envie.
Pour le "tour de France", nous faisons trois choix de villes et après, en fonction de la demande (on est une centaine à voyager partout), on est ouvrier qualifié La première année on sort tout juste du centre de formation, on doit mener sa propre barque, même si nous sommes toujours en contact avec des Compagnons présents dans la ville choisie.

Alors entrons dans le cœur du sujet. Pouvez-vous nous définir la chaudronnerie ?
Le métier de chaudronnier est très vague : ça touche essentiellement l'industrie mais les chaudronniers sont aussi présents dans des domaines comme l'art, le design…
Avec le métal, on peut faire des choses sympas : on le forme, on le travaille dans tous les sens. Il y a plein de couleurs, d'aspects différents.

Aujourd'hui, le métier a évolué ?
Oui il y a des machines pour percer mais il y a quand même le gars pour indiquer où percer au bon endroit. Il y a beaucoup de découpes : c'est le chaudronnier qui les dessine. Aujourd'hui ce que l'on ne fait vraiment plus, ce sont les découpes. Autrefois, le chaudronnier faisait le tout à la main avec la petite meule : cela prenait beaucoup de temps et d'énergie. Aujourd'hui, on fait le plan et on récupère nos découpes.
Aujourd'hui je redessine le métal, je l'envoie en découpe, je récupère, je le forme, je le soude, je l'assemble, puis il ya les peintures. C'est encore très très manuel.
Et n'oubliez pas, aujourd'hui on manque beaucoup de chaudronnier. Seul un chaudronnier sur cinq est remplacé !

David EnjalbertCela n'attire pas les jeunes ?
Non. Un chaudronnier :   qui sait dire ce qu'il fait ? C'est le problème, c'est salissant, ce n'est pas reconnu.  Le plombier on l'appelle on en a besoin, le menuiser, le charpentier on les connaît. Mais le chaudronnier c'est pourtant un élément majeur de l'industrie. Pour les tuyauteries industrielles, le traitement des eaux, les cuves pour les récipients des yaourts par exemple, le chaudronnier est essentiel. Obligatoire même. Dans le secteur de l'aéronautique, du nautisme, il est aussi présent mais on ne le connaît pas !
Quand je dis que je suis chaudronnier, on me dit : « tu fais des chaudrons ? », ma première réflexion qui me vient c'est : «Mais pour un plombier, on ne dit plus qu'il fait des tuyauteries de plomb »

Si un jeune veut devenir chaudronnier comment vend-on ce métier ?

C'est dur de vendre un métier. Quand on est petit on veut être pompier ou pilote d'avion de chasse. Chaudronnier, c'est un métier créatif, on ne s'ennuie jamais, on est indépendant, on mène un projet de A à Z. On ne sera jamais au chômage mais aujourd'hui ce n'est même pas un argument…

Quelles sont les matières dispensées pendant les 2 ans de CAP?
Toutes les matières générales, mais évidemment on voit énormément de dessin, de géométrie dans l'espace, première base à avoir en étude de chaudronnerie. Avec du travail, on comprend facilement.
Pour le dessin industriel, il y a maintenant des logiciels. Mais, nous, on commence le dessin sur papier. On fait des lignes d'écriture. On doit respecter une méthodologie, et ensuite on réalise à création de David Enjalbertl'ordinateur.  L'ordinateur aide mais on martèle aux élèves la méthodologie.
A mon époque, il y a dix ans, les jeunes sortaient avec un CAP, aujourd'hui c'est un bac pro en 3 ans.  Notez qu'il y a deux fois moins d'élèves en chaudronnerie qu'en menuiserie ou pâtisserie. Je vous le disais, chaudronnier ne fait pas rêver.

Revenons à votre "tour de France". Comment se déroule-t-il. ?
Pour ma part, en dix ans, j'ai parcouru la France : Grenoble, Toulouse, Strasbourg, l'Australie,  La Rochelle, puis à Paris à la fondation Coubertin, puis de nouveau Strasbourg, Lyon…
Pendant tout ce tour, nous sommes des aspirants compagnons, embauchés en contrat de qualification dans des entreprises.
A Toulouse, par exemple, j'ai réalisé des pergolas, des escaliers, des cuves pour les entreprises comme "La Comtesse du Barry". Dans l'entreprise qui comptait 8 personnes, nous travaillions aussi bien pour les entreprises que pour des particuliers.
Après le tour de France, nous avons comme "devoir" chez les Compagnons de retransmettre notre savoir en effectuant deux ou trois ans en tant que formateur. C'est ce que je réalise actuellement, en dispensant des cours à Paris. Je termine en juin pour me consacrer à mon projet d'entreprise.
Pour résumer, avec les Compagnons, l'avantage c'est de prendre conscience à un moment que quand on apprend quelque chose,  il faut le retransmettre. C'est tout simplement ça

masque réalisé par david EnjalbertPour terminer, parlons de D.E. Design : c'est le nom de votre entreprise, quels sont ses atouts ?
Comme je débute, je ne vais pas faire le difficile !! Je m'adresse aux entreprises et aux particuliers.
Les entreprises peuvent faire appel à moi pour toute demande.  Récemment j'ai réalisé des supports documents en métal à installer dans des établis, je peux faire des supports de machines, j'ai restauré des chaises, des chenets de cheminée…
Je travaille essentiellement l'acier, l'inox et après le cuivre pour de la sculpture et aussi le laiton.
Mon petit plus, c'est le côté artistique que j'aimerais aussi développer : j'aime  réaliser des vases, des chaises (que j'ai exposées récemment en Alsace), des fauteuils en métal avec des assises en cuir pour donner de la chaleur à l'objet.  J'aime bien habiller les matériaux : le métal c'est froid, quand on rajoute un morceau de bois, du cuivre, c'est plus chaleureux Puis cela permet de travailler en équipe, j'ai un ami qui fait les habillages en cuir par exemple. Nous nous donnons des idées.
Dans cette optique, je m'oriente donc vers l'aménagement extérieur et intérieur en travaillant en collaboration avec des architectes, des designers…  Au début, cela prendra du temps de se faire connaître mais dans la vie tout prend du temps !
Pour les particuliers, outre le côté esthétique, le coté résistant est à prendre en compte : l'acier ou l'inox c'est costaud. On l'achète pour durer. Puis ce sont des pièces uniques. Par exemple les vases que je réalise sont numérotés gravés.  C'est agaçant de voir chez ses voisins les mêmes choses que chez soi !

Enfin, avez-vous des artistes qui vous inspirent ?

J'en citerai deux : Pablo Renozzo designer franco-argentin : il est partout avec ses chaises en forme de "spaghetti". Autre grand artiste, Jean Cardot,  sculpteur français vivant à qui on doit les sculptures de De Gaulle et Churchill que l'on peut admirer sur les Champs Elysées. Ce sont des gens qui aiment ce qu'ils font. Des gens simples et exemplaires.

Merci David pour ta disponibilité.

En savoir plus >> site de David Enjalbert DE Design

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