"Le mariage de Figaro" de Beaumarchais est présenté à Ermont !

Les comédies classiques n’ont rien à envier à celles d’aujourd’hui, elles font toujours autant rire et se réinterprètent à l’infini de mille et une façons.

Présentation de la pièce (extrait de la brochure culturelle)
« Le bonheur est une idée neuve en Europe ! » La célèbre phrase de Saint-Just s’applique à merveille au texte de Beaumarchais et a guidé le travail de Jean-Paul Tribout. La mise en scène met en exergue la gaité et l’optimisme qui caractérisent ce texte, elle se veut, à l’instar de la pièce, multiple et pétillante. L’univers visuel est inspiré de Fragonard, avec ce mélange de sensualité libertine et de légèreté empreinte d’humour que l’on retrouve aussi dans le jeu des comédiens.

Mise en scène : Jean-Paul Tribout. Avec Agnès Ramy, Eric Herson Macarel, Marie-Christine Letort, Xavier Simonin, Marc Samuel, Thomas Sagols, Claire Mirande, Pierre Trapet, Jean-Marie Sirgue, Alice Sarfati et Jean-Paul Tribout.

Jean-Paul Tribout ? Ce nom doit vous dire quelque chose… En effet, il restera pour nous tous l'inspecteur Pujol de la série "Les Brigades du Tigre".  Mais Jean-Paul Tribout tient aussi une place importante au théâtre, il a joué plus de 80 pièces et en a mis en scène plus d'une dizaine.
Il assure parallèlement depuis 1996 la direction artistique du Festival des jeux du théâtre de Sarlat, depuis 2005 celle du Festival de la comédie de Dax. Il est Chevalier des Arts et des Lettres.

Zoom sur l'œuvre de Beaumarchais (extrait du dossier de presse) :

L'auteur
Il serait insultant pour le lecteur de prétendre présenter Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais l'incarnation du XVIIIème français, le symbole même des Lumières.
Et d'ailleurs quel angle choisir pour aborder cet homme multiple ? L'horloger inventeur à vingt ans d'un nouvel échappement pour montre ? L'aventurier, agent secret négociant avec le chevalier d’Éon, soutenant les insurgés d'Amérique et marchand d'armes malheureux ? Le procédurier brillant à la verve inouïe de l'affaire Goêzman ? Le libertin écrivant de si jolies lettres à Madame de Godeville ? L'homme tout à la fois  chargé par le peuple de surveiller la démolition de la Bastille (sa maison était en face!) et inscrit presqu'en même temps sur la liste des émigrés ? Le fondateur de la SACD ?
L'assemblage de toutes ces facettes composeraient une assez juste image de Pierre Augustin Caron, mais pour tous il est avant tout le créateur d'un type nouveau, Figaro et l'auteur du « Mariage.. . » 

La mise en scène
Il y a dans cette œuvre  une réunion étonnante de formes théâtrales.  C'est une comédie d'intrigue aux dialogues de bout en bout pétillants, à l'intérieur de laquelle Beaumarchais utilise successivement et souvent simultanément, les quiproquos, les mots d'auteur, le détournement parodique, le plaisir de la gaffe, et même le vaudeville.
La base même du comique de Beaumarchais c'est le style: jongleries spirituelles, naturel des naïvetés, richesse de la fantaisie. Son art lui permet d'enchainer par exemple, le très sérieux monologue de Figaro avec la folle partie de cache -cache du dernier acte.

Vendredi 11 mars 2016 à 20h30 - Théâtre Pierre-Fresnay, 3 rue Saint-Flaive Prolongée, Ermont – Tarif : 24,5€, réduit : 21€. Renseignements et Réservations : 01 34 44 03 80.