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"Le fils à Jo" sur TF1 : Gérard Lanvin se rappelle de ses années passées à Franconville !

Publié le : 28-07-2014

Gérard LanvinA l'occasion de la diffusion du film "Le fils à Jo" sur TF1 dimanche 3 août 2014 à 20h50, rappelons nous qu'à la sortie du film de Philippe Guillard,, Gérard Lanvin s'est rappellé de ses années rugby :
" J’en ai fait dix ans. J’étais trois quart aile comme Philippe. J’ai d’abord joué sept ans à Franconville, la banlieue du 95, puis trois ans dans un club sponsorisé par les Galeries Lafayette. On jouait sur des terrains défoncés à l’époque, et les équipes étaient très hétéroclites. Il m’est arrivé de jouer entre 12 et 18 ans contre des mecs de 20 ou 30 ans, vous imaginez les « pains » qu’on se prenait. Mais tous les mercredis, je retrouvais mes potes à l’entraînement avec le même bonheur au cœur. Malgré le froid, la boue, la douleur parfois, j’en garde le souvenir de moments de grâce, vécus en commun sur le terrain d’abord et puis après, en dehors. Avec Philippe Guillard, on avait envie d’évoquer cet univers. Son premier film ne pouvait que tourner autour de ça." (extrait dossier de presse)

Depuis, Gérard Lanvin s'est tourné vers le cinéma avec le succès qu'on lui connaît. Mais cela fait plaisir d'apprendre que ses années rugby à Franconville restent gravées dan sa mémoire.

 

Zoom nouveauté : "Le fils à Jo" de Philippe Guillard

L'histoire
Petit-fils d’une légende de rugby, fils d’une légende, et lui-même légende de rugby, Jo Canavaro élève seul son fils de 13 ans, Tom, dans un petit village du Tarn.
Au grand dam de Jo, Tom est aussi bon en maths que nul sur un terrain. Pour un Canavaro, la légende ne peut s’arrêter là, quitte à monter une équipe de rugby pour Tom contre la volonté de tout le village et celle de son fils lui-même…

Dimanche 3 août 2014 à 20h50 sur TF1 - "Le fils à Jo" : un film de Philippe Guillard avec Gérard Lanvin, Jérémie Duvall, Olivier Marchal, Vincent Moscato, Karina Lombard.

 

Bonus : propos de Philippe Guillard, réalisateur du film du "Fils à Jo"

Comment est né "Le fils à Jo" ?
Lorsque j’écrivais le scénario de "3 Zéros" avec Fabien Onteniente, en 2001, les producteurs du film m’ont demandé un scénario sur le rugby. Un peu culotté à l’époque, je leur ai dit que j’avais déjà une idée de film mais que j’aimerais aussi en être le réalisateur. A ce moment là, un contact s’est aussi noué avec Gérard Lanvin. Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises à La Baule. Je trouvais qu’il ressemblait à mon Jo Canavaro. Et puis, un jour, lors d’un déjeuner, je lui ai raconté l’histoire. Deux heures après il m’a rappelé pour me dire qu’il voulait faire le film. Mais les producteurs de l’époque se sont retirés du projet pour des raisons diverses. Je me suis dit que j’avais fait un beau rêve et j’ai rangé mon scénario dans un tiroir.

Jérémie Duvall, Vincent Moscato et Gérard LanvinQuelle bonne fée vous a permis de le ressortir ?
Il y en a eu plusieurs. D’abord, Vincent Moscato qui m’a fait rencontrer Olivier Marchal en 2005. Il était à fond sur "36 quai des Orfèvres" mais il avait lu "Petits bruits de couloir" et il voulait en acheter les droits pour l’adapter au théâtre et en faire un one man show. Au cours de notre dîner, j’en ai profité pour lui glisser "Le fils à Jo". L’histoire l’a touché, elle est restée suspendue entre nous jusqu’en 2008 lorsqu’un peu fatigué de faire des films noirs, il m’a appelé en me disant qu’il voulait relire mon scénario. Trois heures après lui avoir passé, un coup de fil : il voulait le réaliser. Entre temps, sur le film "Disco", une amitié est née avec le producteur Cyril Colbeau-Justin, le producteur d’Olivier depuis la première heure et qui dès notre première rencontre m’a encouragé à faire mon premier long métrage. La connexion entre tous ces «grands frères» s’est faite comme ça. Enfin le film allait se faire. J’étais tellement heureux que j’étais prêt à abandonner mon rêve de le porter, moi, à l’écran.

Qu’est-ce qui a changé la donne ?
Un soir, j’ai raconté à Olivier et Cyril la genèse du projet, ma rencontre avec Gérard et comment je voyais le film. Olivier m’a alors dit ceci : « C’est à toi de le réaliser, sinon tu vas le regretter toute ta vie. Nous on va le produire ».
Il était minuit, et je me suis dit que les ennuis allaient commencer.

Le rugby tient une place importante, mais est-ce selon vous le véritable sujet ?
Il s’agit seulement d’amour. Celui d’un père, maladroit, qui ne comprend pas son fils, mais qui a pour lui une tendresse infinie. Et aussi l’amour fraternel de mecs, sans famille, unis et réunis par le rugby.

Comment vous êtes-vous préparé à réaliser votre premier long métrage ?
Comme à un combat. J’étais conscient que j’allais tomber sur des zones inconnues. Il fallait donc que, sur les secteurs que je pouvais maîtriser, je sois au top. Grâce au storyboard que j’ai fait tout seul en m’enfermant quinze jours dans Gérard Lanvien et Olivier Marchalune chambre d’hôtel à Conques, et au travail de pré-réalisation avec le chef opérateur, je savais exactement où j’allais mettre la caméra pour chaque scène, ce qui m’a permis de me détacher de la technique pendant le tournage pour être plus près des acteurs. J’en avais besoin. Je crois bien ne m’être quasiment jamais assis sur la chaise qu’on m’avait attribuée, celle marquée « réalisateur ». Je trouvais que je ne méritais pas ce titre.

Quels étaient, pour vous, les pièges à éviter ?
Surtout ne pas tenter de raconter cette histoire en l’intégrant dans le contexte du rugby de haut niveau. Sauf à avoir les moyens d’Oliver Stone sur 'L'enfer du dimanche", c’était aller droit dans le mur. En choisissant de faire tourner des mômes, je me débarrassais de toute référence cinématographique, et je crédibilisais mon sujet. Je ne voulais pas non plus tomber dans le cliché du rugby « sport du Sud Ouest », fleurant le confit et le foie gras. D’où la discrétion des accents. Même si on a tourné dans le Tarn, j’ai aussi choisi un coin qui ne régionalise pas trop l’histoire, qui ressemble au centre de la France, afin de toucher tout le monde.
(extrait dossier de presse)

Gérard LanvinA l'occasion de la diffusion du film "Le fils à Jo" sur TF1 dimanche 3 août 2014 à 20h50, rappelons nous qu'à la sortie du film de Philippe Guillard,, Gérard Lanvin s'est rappellé de ses années rugby :
" J’en ai fait dix ans. J’étais trois quart aile comme Philippe. J’ai d’abord joué sept ans à Franconville, la banlieue du 95, puis trois ans dans un club sponsorisé par les Galeries Lafayette. On jouait sur des terrains défoncés à l’époque, et les équipes étaient très hétéroclites. Il m’est arrivé de jouer entre 12 et 18 ans contre des mecs de 20 ou 30 ans, vous imaginez les « pains » qu’on se prenait. Mais tous les mercredis, je retrouvais mes potes à l’entraînement avec le même bonheur au cœur. Malgré le froid, la boue, la douleur parfois, j’en garde le souvenir de moments de grâce, vécus en commun sur le terrain d’abord et puis après, en dehors. Avec Philippe Guillard, on avait envie d’évoquer cet univers. Son premier film ne pouvait que tourner autour de ça." (extrait dossier de presse)

Depuis, Gérard Lanvin s'est tourné vers le cinéma avec le succès qu'on lui connaît. Mais cela fait plaisir d'apprendre que ses années rugby à Franconville restent gravées dan sa mémoire.

 

Zoom nouveauté : "Le fils à Jo" de Philippe Guillard

L'histoire
Petit-fils d’une légende de rugby, fils d’une légende, et lui-même légende de rugby, Jo Canavaro élève seul son fils de 13 ans, Tom, dans un petit village du Tarn.
Au grand dam de Jo, Tom est aussi bon en maths que nul sur un terrain. Pour un Canavaro, la légende ne peut s’arrêter là, quitte à monter une équipe de rugby pour Tom contre la volonté de tout le village et celle de son fils lui-même…

Dimanche 3 août 2014 à 20h50 sur TF1 - "Le fils à Jo" : un film de Philippe Guillard avec Gérard Lanvin, Jérémie Duvall, Olivier Marchal, Vincent Moscato, Karina Lombard.

 

Bonus : propos de Philippe Guillard, réalisateur du film du "Fils à Jo"

Comment est né "Le fils à Jo" ?
Lorsque j’écrivais le scénario de "3 Zéros" avec Fabien Onteniente, en 2001, les producteurs du film m’ont demandé un scénario sur le rugby. Un peu culotté à l’époque, je leur ai dit que j’avais déjà une idée de film mais que j’aimerais aussi en être le réalisateur. A ce moment là, un contact s’est aussi noué avec Gérard Lanvin. Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises à La Baule. Je trouvais qu’il ressemblait à mon Jo Canavaro. Et puis, un jour, lors d’un déjeuner, je lui ai raconté l’histoire. Deux heures après il m’a rappelé pour me dire qu’il voulait faire le film. Mais les producteurs de l’époque se sont retirés du projet pour des raisons diverses. Je me suis dit que j’avais fait un beau rêve et j’ai rangé mon scénario dans un tiroir.

Jérémie Duvall, Vincent Moscato et Gérard LanvinQuelle bonne fée vous a permis de le ressortir ?
Il y en a eu plusieurs. D’abord, Vincent Moscato qui m’a fait rencontrer Olivier Marchal en 2005. Il était à fond sur "36 quai des Orfèvres" mais il avait lu "Petits bruits de couloir" et il voulait en acheter les droits pour l’adapter au théâtre et en faire un one man show. Au cours de notre dîner, j’en ai profité pour lui glisser "Le fils à Jo". L’histoire l’a touché, elle est restée suspendue entre nous jusqu’en 2008 lorsqu’un peu fatigué de faire des films noirs, il m’a appelé en me disant qu’il voulait relire mon scénario. Trois heures après lui avoir passé, un coup de fil : il voulait le réaliser. Entre temps, sur le film "Disco", une amitié est née avec le producteur Cyril Colbeau-Justin, le producteur d’Olivier depuis la première heure et qui dès notre première rencontre m’a encouragé à faire mon premier long métrage. La connexion entre tous ces «grands frères» s’est faite comme ça. Enfin le film allait se faire. J’étais tellement heureux que j’étais prêt à abandonner mon rêve de le porter, moi, à l’écran.

Qu’est-ce qui a changé la donne ?
Un soir, j’ai raconté à Olivier et Cyril la genèse du projet, ma rencontre avec Gérard et comment je voyais le film. Olivier m’a alors dit ceci : « C’est à toi de le réaliser, sinon tu vas le regretter toute ta vie. Nous on va le produire ».
Il était minuit, et je me suis dit que les ennuis allaient commencer.

Le rugby tient une place importante, mais est-ce selon vous le véritable sujet ?
Il s’agit seulement d’amour. Celui d’un père, maladroit, qui ne comprend pas son fils, mais qui a pour lui une tendresse infinie. Et aussi l’amour fraternel de mecs, sans famille, unis et réunis par le rugby.

Comment vous êtes-vous préparé à réaliser votre premier long métrage ?
Comme à un combat. J’étais conscient que j’allais tomber sur des zones inconnues. Il fallait donc que, sur les secteurs que je pouvais maîtriser, je sois au top. Grâce au storyboard que j’ai fait tout seul en m’enfermant quinze jours dans Gérard Lanvien et Olivier Marchalune chambre d’hôtel à Conques, et au travail de pré-réalisation avec le chef opérateur, je savais exactement où j’allais mettre la caméra pour chaque scène, ce qui m’a permis de me détacher de la technique pendant le tournage pour être plus près des acteurs. J’en avais besoin. Je crois bien ne m’être quasiment jamais assis sur la chaise qu’on m’avait attribuée, celle marquée « réalisateur ». Je trouvais que je ne méritais pas ce titre.

Quels étaient, pour vous, les pièges à éviter ?
Surtout ne pas tenter de raconter cette histoire en l’intégrant dans le contexte du rugby de haut niveau. Sauf à avoir les moyens d’Oliver Stone sur 'L'enfer du dimanche", c’était aller droit dans le mur. En choisissant de faire tourner des mômes, je me débarrassais de toute référence cinématographique, et je crédibilisais mon sujet. Je ne voulais pas non plus tomber dans le cliché du rugby « sport du Sud Ouest », fleurant le confit et le foie gras. D’où la discrétion des accents. Même si on a tourné dans le Tarn, j’ai aussi choisi un coin qui ne régionalise pas trop l’histoire, qui ressemble au centre de la France, afin de toucher tout le monde.
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