Vous l'avez découvert en début d'année et vous l'avez aussitôt adopté ! Moritz, "notre" chat noir, bienveillant, européen et très connecté à l'actualité revient pour nous délivrer son point de vue sur ce monde qui l'entoure.… Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !
Les animaux que Moritz apprécie le moins ne sont pas les chiens, contrairement à une idée reçue. Ce sont plutôt les moutons et les lapins. On vante toujours la douceur de leur pelage, leur caractère inoffensif ou leur utilité. Il soupçonne même que leur soumission à la volonté humaine leur procure un avantage par rapport aux manifestations d’indépendance des chats. En somme, si c’est leur manque de personnalité qui est un atout, ils n’ont pas de quoi être fier.
Le lapin deviendrait-il l’emblème de la Pologne puisque le gouvernement invite la population du pays à se comporter comme des lapins ? Quelle estime pour ses concitoyens ! Moritz est à la fois amusé et outré par le clip publicitaire incitant les jeunes polonais à se reproduire comme des lapins. Certes, il y a peu d’enfants en Pologne, 1,32 par femme - Moritz se gratte l’oreille car il ne comprend pas bien les calculs de moyenne - mais de là à solliciter un couple de lapins pour lui faire dire « Nous sommes 63 frères et sœurs, faites comme nos parents », il y a une limite !
Les dirigeants polonais n’allaient pas jusqu’à leur conseiller de faire des garçons plutôt que des filles comme dans certains pays. Mais, fille ou garçon, cela n’est jamais indifférent. Moritz a lu dans l’Ecole des Chats les résultats d’une étude : plus il y a de filles dans une classe, plus les garçons réussissent. Il n’avait pas remarqué de génie particulier chez les chattes du voisinage mais il admet que l’échantillon n’est pas assez représentatif. Il ressort que les filles sont de plus en plus leaders et tirent les garçons vers le haut. Faute d’école des chats, il ne voit pas ce que cela signifierait pour lui et quel avantage il en retirerait. Mais cela fait probablement du bien aux garçons, qui ont de plus en plus tendance à se laisser aller.
Logiquement, les parents font donc plus confiance aux filles quant aux bêtises possibles mais ils sont plus vigilants quant aux risques qu’elles pourraient subir. Moritz est partagé entre deux interprétations : soit c’est du sexisme fondé sur un procès d’intention fait aux mâles, soit c’est justifié par les expériences passées. N’ayant pas de sœur, il n’a pas de point de comparaison pour les chats. Toutefois, l’inquiétude de ses maitres quand il disparait trop longtemps lui laisse penser qu’il est un peu traité comme une fille. Sa virilité ne semble pas en être affectée ; il est même attendri par cette prévenance.
Vous l'avez découvert en début d'année et vous l'avez aussitôt adopté ! Moritz, "notre" chat noir, bienveillant, européen et très connecté à l'actualité revient pour nous délivrer son point de vue sur ce monde qui l'entoure.… Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !
Les animaux que Moritz apprécie le moins ne sont pas les chiens, contrairement à une idée reçue. Ce sont plutôt les moutons et les lapins. On vante toujours la douceur de leur pelage, leur caractère inoffensif ou leur utilité. Il soupçonne même que leur soumission à la volonté humaine leur procure un avantage par rapport aux manifestations d’indépendance des chats. En somme, si c’est leur manque de personnalité qui est un atout, ils n’ont pas de quoi être fier.
Le lapin deviendrait-il l’emblème de la Pologne puisque le gouvernement invite la population du pays à se comporter comme des lapins ? Quelle estime pour ses concitoyens ! Moritz est à la fois amusé et outré par le clip publicitaire incitant les jeunes polonais à se reproduire comme des lapins. Certes, il y a peu d’enfants en Pologne, 1,32 par femme - Moritz se gratte l’oreille car il ne comprend pas bien les calculs de moyenne - mais de là à solliciter un couple de lapins pour lui faire dire « Nous sommes 63 frères et sœurs, faites comme nos parents », il y a une limite !
Les dirigeants polonais n’allaient pas jusqu’à leur conseiller de faire des garçons plutôt que des filles comme dans certains pays. Mais, fille ou garçon, cela n’est jamais indifférent. Moritz a lu dans l’Ecole des Chats les résultats d’une étude : plus il y a de filles dans une classe, plus les garçons réussissent. Il n’avait pas remarqué de génie particulier chez les chattes du voisinage mais il admet que l’échantillon n’est pas assez représentatif. Il ressort que les filles sont de plus en plus leaders et tirent les garçons vers le haut. Faute d’école des chats, il ne voit pas ce que cela signifierait pour lui et quel avantage il en retirerait. Mais cela fait probablement du bien aux garçons, qui ont de plus en plus tendance à se laisser aller.
Logiquement, les parents font donc plus confiance aux filles quant aux bêtises possibles mais ils sont plus vigilants quant aux risques qu’elles pourraient subir. Moritz est partagé entre deux interprétations : soit c’est du sexisme fondé sur un procès d’intention fait aux mâles, soit c’est justifié par les expériences passées. N’ayant pas de sœur, il n’a pas de point de comparaison pour les chats. Toutefois, l’inquiétude de ses maitres quand il disparait trop longtemps lui laisse penser qu’il est un peu traité comme une fille. Sa virilité ne semble pas en être affectée ; il est même attendri par cette prévenance.
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