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"Chronique de Moritz" : N’en déplaise aux humains !

Publié le : 16-04-2018

Gérard Pouettre Quel plaisir de retrouver tous les quinze jours notre ami Moritz, chat noir, bienveillant, européen et très connecté à l'actualité revient pour nous délivrer son point de vue sur ce monde qui l'entoure.… Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !

 

MoritzN’en déplaise aux humains !

Les hommes viennent de découvrir que les animaux ont une personnalité. Il leur en a fallu du temps ! Evidemment, c’est difficile à admettre pour eux. Ils ont toujours tendance à hiérarchiser. Même entre eux, ça ne se passe pas très bien. Il y a toujours un groupe qui se croit supérieur aux autres. Nous, les chats, nous ne sommes pas un modèle, mais nous admettons que les autres animaux ont une personnalité. Certes, depuis que nous sommes domestiqués, notre personnalité s’est affinée au contact de l’homme et nous avons su devenir leurs préférés, mais n’en tirons pas un orgueil excessif.

Par contre, les loups souffrent de leur réputation de prédateur. Ils ont compris qu’il fallait changer leur image. Sur RTL (Retour Triomphal des Loups), Moritz a entendu que les loups d’Europe occidentale se rapprochent des villes et donc des hommes car ils apprécient la compagnie humaine. Ils ne sont pas solitaires, comme on le croit ; ils sont sociables et même une étude récente a montré qu’ils savaient collaborer entre eux mieux que les chiens. Moritz a toujours eu des doutes sur les chiens et là, ça se confirme.

A la différence du loup, les corneilles sont agressives. Les facteurs canadiens en ont fait les frais. Près de Vancouver, ils ont été tellement souvent attaqués pendant leur tournée qu’ils refusent maintenant de porter le courrier dans certains quartiers. Moritz se perd en hypothèses : soit leur costume déplait aux corneilles, peut-être ressemble-t-il trop à leur plumage, soit ils sont porteurs de mauvaises nouvelles. Une récidiviste, nommée Canuck, avait même dérobé un couteau. Moritz s’empresse donc de rentrer dès qu’il voit un oiseau noir.

Plus sociables encore que le loup, les singes Bonobos sont altruistes. Par exemple, ils aident leur congénère lorsqu’il ne parvient pas à atteindre de la nourriture. Il parait que seuls les hommes sont capables de ce comportement. Moritz ne voudrait pas faire de mauvais esprit, lui qui n’est pas très partageur, mais il se demande si, du fait de l’évolution de nos sociétés, ce n’est pas le Bonobo qui deviendra le seul altruiste de la planète… à moins qu’il n’ait disparu.

Une autre surprise attend Moritz en regardant LCP (Le Chat qui Pêche) : les poissons ont une personnalité complexe et réagissent chacun avec leur propre caractère face au danger. Placés dans un environnement étranger, certains s’échappent, d’autres se cachent et un troisième groupe explore prudemment le terrain. Le bassin du jardin était déjà un lieu d’observation privilégié pour lui ; il va se lancer dans une étude comportementale auprès des sept locataires. Peut-être une forme de communication inter-espèces pourra-t-elle s’instaurer. Moritz est impatient de lancer son expérimentation.

Gérard Pouettre Quel plaisir de retrouver tous les quinze jours notre ami Moritz, chat noir, bienveillant, européen et très connecté à l'actualité revient pour nous délivrer son point de vue sur ce monde qui l'entoure.… Grâce à Gérard Pouettre, il intervient régulièrement dans le Journal de François pour notre plus grand plaisir. Et merci à Jean-Marie Brochard pour ses illustrations de Moritz !

 

MoritzN’en déplaise aux humains !

Les hommes viennent de découvrir que les animaux ont une personnalité. Il leur en a fallu du temps ! Evidemment, c’est difficile à admettre pour eux. Ils ont toujours tendance à hiérarchiser. Même entre eux, ça ne se passe pas très bien. Il y a toujours un groupe qui se croit supérieur aux autres. Nous, les chats, nous ne sommes pas un modèle, mais nous admettons que les autres animaux ont une personnalité. Certes, depuis que nous sommes domestiqués, notre personnalité s’est affinée au contact de l’homme et nous avons su devenir leurs préférés, mais n’en tirons pas un orgueil excessif.

Par contre, les loups souffrent de leur réputation de prédateur. Ils ont compris qu’il fallait changer leur image. Sur RTL (Retour Triomphal des Loups), Moritz a entendu que les loups d’Europe occidentale se rapprochent des villes et donc des hommes car ils apprécient la compagnie humaine. Ils ne sont pas solitaires, comme on le croit ; ils sont sociables et même une étude récente a montré qu’ils savaient collaborer entre eux mieux que les chiens. Moritz a toujours eu des doutes sur les chiens et là, ça se confirme.

A la différence du loup, les corneilles sont agressives. Les facteurs canadiens en ont fait les frais. Près de Vancouver, ils ont été tellement souvent attaqués pendant leur tournée qu’ils refusent maintenant de porter le courrier dans certains quartiers. Moritz se perd en hypothèses : soit leur costume déplait aux corneilles, peut-être ressemble-t-il trop à leur plumage, soit ils sont porteurs de mauvaises nouvelles. Une récidiviste, nommée Canuck, avait même dérobé un couteau. Moritz s’empresse donc de rentrer dès qu’il voit un oiseau noir.

Plus sociables encore que le loup, les singes Bonobos sont altruistes. Par exemple, ils aident leur congénère lorsqu’il ne parvient pas à atteindre de la nourriture. Il parait que seuls les hommes sont capables de ce comportement. Moritz ne voudrait pas faire de mauvais esprit, lui qui n’est pas très partageur, mais il se demande si, du fait de l’évolution de nos sociétés, ce n’est pas le Bonobo qui deviendra le seul altruiste de la planète… à moins qu’il n’ait disparu.

Une autre surprise attend Moritz en regardant LCP (Le Chat qui Pêche) : les poissons ont une personnalité complexe et réagissent chacun avec leur propre caractère face au danger. Placés dans un environnement étranger, certains s’échappent, d’autres se cachent et un troisième groupe explore prudemment le terrain. Le bassin du jardin était déjà un lieu d’observation privilégié pour lui ; il va se lancer dans une étude comportementale auprès des sept locataires. Peut-être une forme de communication inter-espèces pourra-t-elle s’instaurer. Moritz est impatient de lancer son expérimentation.

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