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"Chronique de Moritz" : il est proche de l'âme scandinave !

Publié le : 04-11-2018

Gérard Pouettre Aujourd'hui, nous apprenons que Moritz n'aime pas les robots et qu'il est proche de l'âme scandinave... Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration), qui veillent sur lui, il nous fait part de ses nouvelles réflexions sur le monde qui l'entoure.

 

Moritz a l’âme scandinave !

MoritzLes réflexions dans le domaine du travail ne sont pas prioritaires pour Moritz, mais quand il s’agit de détruire une réputation surfaite de soi-disant travailleurs, il ne boude pas son plaisir. Les chats, qui revendiquent un équilibre subtil entre action et repos, ne comprennent pas ce respect excessif pour l’abeille, le cheval de trait, la corneille ou la fourmi.

Or justement, un mythe vient de s’effondrer, celui de la fourmi travailleuse. Une observation scientifique a permis de détecter que, pour creuser un tunnel, 70% des fourmis sont inoccupées et donc seules 30% travaillent. C’est l’organisation de relais efficaces qui leur permet d’optimiser leurs forces. Moritz en déduit que ce ne sont pas forcément ceux qui s’agitent le plus qui sont performants.
L’étude conclut que l’homme pourrait s’inspirer de l’organisation des fourmis pour programmer les robots. Par exemple les premiers robots qui vont préparer les pizzas en France au grand dam des pizzaïolos. Un jour, Moritz pourrait peut-être choisir ses menus, qu’il trouve parfois un peu monotones, mais il craint d’avoir une espérance de vie trop courte.
Découvrant sa curiosité pour les robots, Moritz a lu dans Chat M’intéresse que les robots trouvent aussi leur place à l’école. Dans les écoles maternelles de Pékin, les robots font des jeux avec les enfants et leur lisent même des histoires. Une histoire lue par une voix artificielle, métallique, garde-t-elle son charme, se demande Moritz ?
Bientôt ils seront partout. Moritz appréhende cette forme de déshumanisation. Rien que de penser à une caresse de robot, son poil se hérisse.

Mais l’avenir est aux optimistes. Il a vu un reportage sur BFM (Bonheur, Footing et Mieux-être) dans lequel certaines écoles écossaises font courir les élèves tous les matins pour le Daily mile avant d’entrer en classe. Cette méthode naturelle favorise la concentration, l’attention et réduit le surpoids qui touche certains enfants. Bien sûr, un jour des robots pourraient courir à côté d’eux et les surveiller, mais ne tombons pas dans la théorie du complot.
Encore plus éloignés des robots, en Inde, ce sont des cours de bonheur qui sont proposés à Delhi. Moritz a eu la larme à l’œil en entendant un enfant dire « Quand on est triste, on ne travaille pas bien ».
Et si l’on additionnait les trois méthodes ? On serait ensuite les meilleurs, et les plus heureux, sans avoir besoin de travailler longtemps : plutôt rattraper les nordiques à 1500 heures et s’éloigner encore plus des mexicains à 2250 heures par an. De toute manière, Moritz se sent depuis longtemps beaucoup plus proche de l’âme scandinave.

Gérard Pouettre Aujourd'hui, nous apprenons que Moritz n'aime pas les robots et qu'il est proche de l'âme scandinave... Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration), qui veillent sur lui, il nous fait part de ses nouvelles réflexions sur le monde qui l'entoure.

 

Moritz a l’âme scandinave !

MoritzLes réflexions dans le domaine du travail ne sont pas prioritaires pour Moritz, mais quand il s’agit de détruire une réputation surfaite de soi-disant travailleurs, il ne boude pas son plaisir. Les chats, qui revendiquent un équilibre subtil entre action et repos, ne comprennent pas ce respect excessif pour l’abeille, le cheval de trait, la corneille ou la fourmi.

Or justement, un mythe vient de s’effondrer, celui de la fourmi travailleuse. Une observation scientifique a permis de détecter que, pour creuser un tunnel, 70% des fourmis sont inoccupées et donc seules 30% travaillent. C’est l’organisation de relais efficaces qui leur permet d’optimiser leurs forces. Moritz en déduit que ce ne sont pas forcément ceux qui s’agitent le plus qui sont performants.
L’étude conclut que l’homme pourrait s’inspirer de l’organisation des fourmis pour programmer les robots. Par exemple les premiers robots qui vont préparer les pizzas en France au grand dam des pizzaïolos. Un jour, Moritz pourrait peut-être choisir ses menus, qu’il trouve parfois un peu monotones, mais il craint d’avoir une espérance de vie trop courte.
Découvrant sa curiosité pour les robots, Moritz a lu dans Chat M’intéresse que les robots trouvent aussi leur place à l’école. Dans les écoles maternelles de Pékin, les robots font des jeux avec les enfants et leur lisent même des histoires. Une histoire lue par une voix artificielle, métallique, garde-t-elle son charme, se demande Moritz ?
Bientôt ils seront partout. Moritz appréhende cette forme de déshumanisation. Rien que de penser à une caresse de robot, son poil se hérisse.

Mais l’avenir est aux optimistes. Il a vu un reportage sur BFM (Bonheur, Footing et Mieux-être) dans lequel certaines écoles écossaises font courir les élèves tous les matins pour le Daily mile avant d’entrer en classe. Cette méthode naturelle favorise la concentration, l’attention et réduit le surpoids qui touche certains enfants. Bien sûr, un jour des robots pourraient courir à côté d’eux et les surveiller, mais ne tombons pas dans la théorie du complot.
Encore plus éloignés des robots, en Inde, ce sont des cours de bonheur qui sont proposés à Delhi. Moritz a eu la larme à l’œil en entendant un enfant dire « Quand on est triste, on ne travaille pas bien ».
Et si l’on additionnait les trois méthodes ? On serait ensuite les meilleurs, et les plus heureux, sans avoir besoin de travailler longtemps : plutôt rattraper les nordiques à 1500 heures et s’éloigner encore plus des mexicains à 2250 heures par an. De toute manière, Moritz se sent depuis longtemps beaucoup plus proche de l’âme scandinave.

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